Le Club Sfaxien a essuyé sa deuxième défaite de la saison en se faisant battre sévèrement par l'Etoile du Sahel. Ainsi, il aura dilapidé de nouveaux précieux points qui pèseront certainement lourd au moment du décompte final. Heureusement pour les clubistes de Sfax, l'U.S.Monastirienne contre toute attente a laissé des plumes sur son terrain face à l'E.S.H-Sousse. La défaite des Usémistes a valu aux protégés de Ruud Krol de garder quelques chances pour une qualification au play-off. Mais à cinq journées seulement de la fin de la première phase du championnat, chaque point pèse désormais son pesant d'or. Et, ce n'est pas avec un parcours aussi décevant qu'il pourra espérer se réserver une place parmi le quator qui jouera pour le titre. Une indigence offensive chronique Le principal problème auquel l'ensemble sfaxien se voit confronté est celui du faible rendement de la ligne d'attaque. Malgré la présence dans les rangs d'attaquants aux qualités indéniables tels que Taha Yassine Khénissi, Didier Libry, Fakhreddine Ben Youssef et autre Idrissa Kouassi en plus du potentiel offensif de Mohamed Ali Moncer, le Club Sfaxien, d'une sortie à l'autre continue de rater de nombreuses occasions de but parfois d'une manière on ne peut plus naïve. Victime d'une seconde bévue de sa défense Mais et ce qui est tout à fait étrange c'est que l'équipe non seulement ne parvient pas à tirer un meilleur profit des occasions créées mais allait éprouver pour la deuxième journée consécutive une même mésaventure, celle d'encaisser un but œuvre de l'un de ses joueurs. La journée écoulée, le CSS s'est trouvé mené au score devant l'USMo suite à un but contre son camp de Hamza Jebnoun. Contre l'Etoile il fut imité par le défenseur central Bassam Boulaâbi qui signa le deuxième but étoilé. Mais dans les deux actions du but, le gardien Hamdi Kasraoui assume une part de responsabilité. A chaque fois il fut l'auteur d'une sortie hasardeuse contribuant ainsi au gâchis. Sans mettre en cause la valeur du gardien Kasraoui, il apparaît que la longue période d'inactivité passée à Lens lui a fait perdre une bonne partie de ses sensations. Par conséquent le staff technique n'a pas eu le choix heureux de le titulariser à la place de Rami Jéridi. Surtout que ce dernier donnait l'impression qu'il a surmonté son passage à vide par lequel il était passé dans le dernier tronçon de l'exercice écoulé. Le retour de Jéridi dans les bois s'impose Toujours est-il que le CSS aurait pu ramener au moins le nul de son déplacement à Sousse si Med Ali Moncer avait réussi le penalty alors que le score était de zéro partout. Le ratage du coup de réparation allait être fatal pour l'équipe sfaxienne puisque deux minutes plus tard elle encaissa le but par l'intermédiaire de Jaziri (14'). La suite on la connaît. Des rectificatifs impératifs Krol qui continue de bénéficier de l'entière confiance de ses employeurs se doit d'apporter les rectificatifs nécessaires. L'équipe Sfaxienne nous a paru mentalement fébrile, peu concentrée sur son sujet et sur ce plan un travail considérable attend le staff technique. L'équipe a besoin, en effet, d'être remise en confiance et une victoire à la prochaine journée pourrait constituer le déclic salvateur.