De mauvaises langues voulant semer la zizanie au sein du groupe « Noir et Blanc » font au lendemain du 3ème match concédé au M'hiri devant l'ESHSousse, circuler de fausses rumeurs laissant entendre que entre les dirigeants sfaxiens et le technicien hollandais les choses ne sont plus au beau fixe. Une information de ce genre pourrait, et encore, être crédible si le Club Sfaxien joue mal et ne procède, sur le terrain que par tâtonnement en l'absence d'idées claires et de schémas tactiques réfléchis. Ce qui n'est pas le cas justement. L'équipe sfaxienne de l'avis de tous les observateurs confectionne un football de qualité fait de passes courtes et de progressif travail d'approche vers les bois adverses. La qualité du football pratiqué orienté essentiellement vers l'offensive lui permet de créer à chacune de ses sorties plusieurs occasions du but. Malheureusement le taux de réussite au M'hiri plus précisément est demeuré faible avec deux buts réussis seulement en trois rencontres livrées : un but contre l'Etoile et un deuxième face au S.Gabésien et aucun « goal » face à l'ESHSousse. Deux buts réussis uniquement contre au moins dix opportunités nettes de scorer créées au cours de ces trois rencontres à domicile. Bien sûr que les résultats de parité concédé à Sfax et à des adversaires (à l'exception de l'Etoile peut être) à la portée ont constitué une grosse déception pour les supporters sfaxiens. Mais tout compte fait ni eux ni les dirigeants du club n'ont rien à reprocher à Krol pour la simple raison que ce n'est pas à lui de mettre le ballon dans les filets. Comment alors expliquer le taux de réussite en attaque bien faible du CSS dans son fief ? Pour Krol c'est dû en bonne partie au mauvais état de la pelouse du M'hiri qui ne favorise pas le jeu offensif devant des adversaires qui jouent à Sfax avec un dispositif défensif renforcé. Pour conclure disons que, en dépit des six points dilapidés à Sfax il n'y a pas le péril en la demeure. Le groupe va continuer à travailler dans la sérénité et tout a été mis en œuvre pour qu'il termine en beauté ce premier tronçon de la compétition précédant la trêve. Celle-ci devra être mise à profit par le staff technique pour parer aux carences déplorées. Lotfi Abdennadher et son équipe sont appelés à faire l'effort financier escompté (en dépit de la difficulté de la trésorerie du club) pour effectuer deux recrutements ciblés touchant l'axe de la défense et l'attaque. Il appartient aussi aux responsables municipaux de procéder aux travaux d'amélioration de la pelouse du Mhiri dont l'état pénalise fortement l'évolution de l'équipe. De quel problème parle-t-on entre Krol et Ben Youssef ? Autre problème fruit de l'imagination de son ou de ses auteurs. On prétend à tort que les relations entre l'entraîneur Krol et Fakhreddine Ben Youssef sont ces derniers jours quelques peu tendues. La raison évoquée pour expliquer la détérioration des rapports entre ce joueur et son entraîneur est le choix tactique de ce dernier qui s'obstine à faire jouer Ben Youssef comme neuf et demi, en renfort aux deux attaquants de pointe Libry et Taha Yassine Khenissi. Un choix qui ne semble pas plaire à Ben Youssef qui, toujours selon les colporteurs de « l'information » exige de jouer à son poste de prédilection d'avant. Cette argumentation, à voir les choses de près ne tient pas la route en ce sens que Krol opte pour le 4-3-3 et aligne trois attaquants à chaque match que ce soit à domicile ou en déplacement, ces trois attaquants sont Khenissi, Libry et Ben Youssef. Le joueur qui évolue derrière ce trio en neuf et demi et Md Ali Moncer. Par conséquent Ben Youssef n'a rien à reprocher à son entraîneur et que s'il n'a pas réussi à marquer jusque-là c'est parce qu'il ouvre des couloirs devant ses coéquipiers (Khenissi surtout). Ben Youssef n'a pas manqué certes au terme de la cinquième journée mais combien de but a-t-il préparé à ces coéquipiers. Le mieux serait donc de laisser l'équipe travailler et de lui faire éviter ce genre « d'échos » qui n'ont pour finalité que d'entraver la marche du groupe. Ameur KERKENNI
Chafik Jarraya: «Hamdi Kasraoui a bel et bien signé avec nous» Nous venons d'apprendre de source officielle que le gardien Hamdi Kasraoui a bel et bien signé hier un contrat avec le C.S.Sfaxien. Le bail de l'ex-gardien de l'Espérance de Tunis et de Lens porte sur une période de 3 ans et demi (jusqu'au 30 juin 2016) L'information laissant entendre que Kasraoui hésitait encore de signer son contrat à cause d'une offre lui ayant parvenue d'un grand club de la capitale est selon, denuée de tout fondement, selon M. Chafik Jarraya membre de la haute commission de soutien qui a été clair : « Hamdi Kasraoui a bel et bien signé avec nous » Résiliation des contrats de Rouïd et Bergaoui Si la séparation avec le joueur Hamdi Rouïd était quelque peu attendue étant donné qu'il figurait sur la liste des départs dressée par l'entraîneur Krol. Celle de Chaker Bergaoui a constitué une petite surprise. On savait que le pivot sfaxien supportait mal son nouveau statut de remplaçant mais on écartait pas que le joueur fasse preuve de sagesse tout en travaillant davantage pour mériter la confiance de son entraîneur. Surtout que les qualités de Bergaoui ne sont plus à démontrer tant au niveau de la récupération que celui de la relance. Mais finalement ce fut la rupture entre les deux parties. Le CSS a jugé qui il faudrait mieux le libérer pour aider ce joueur à trouver un nouveau club. D'autant que Bergaoui aurait reçu des offres de l'intérieur et de l'extérieur du pays.