Que de choses différentes, d'états et d'états d'âme ou du corps ne peut-on signaler, vivre ou faire, rien qu'en fréquentant l'étal du marchand des verdures et des fruits .Si on a la chance de ne pas être trop poire, n'importe quel marchand de quat'saison est en mesure de devenir écrivain de talent rien qu'en puisant dans son univers linguistique immédiat. A moins que son ambition ne le destine à être lui-même une de ces grosses légumes. Ceux-là, n'en parlons pas. Sinon les plumes qui écrivent en leur nom et place, moyennant oseille et blé vont tomber dans les pommes ! Parlons seulement de ces braves gars des criées qui incapables de gagner des lauriers pour avoir commis des navets s'en vont proposer aux bananes que nous sommes devenus, des brins de persil, fine herbe si familière et si coutumière de nos mets et cuisines. Eh bien, bravo pour ce coup de maestro réalisé par le " lanceur " d'al-Hiwâr at-Tounsi, la Cendrillon de nos folles du logis, mille bravos... Souhaitons qu'il puisse transformer la courge en carrosse d'or. et participer à transformer le paysage audiovisuel chez nous en un beau potager où on trouvera de tout, persil bien sûr, mais aussi oignons pour ceux qui n'ont que les yeux pour pleurer (ou rire aux larmes), du piment pour les masos et des rhubarbes, un légume qui nous vient d'ailleurs !...