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M. Ahmed Brahim veut s'octroyer une légitimité qu'il ne possède pas Vie des Partis - Mouvement Ettajdid - Najib Halouani réagit à l'interview d'Ahmed Brahim (premier secrétaire) accordée au Temps
Après l'interview du premier secrétaire du Mouvement Ettajdid Ahmed Brahim, nous avons reçu de Najib Halouani ex-membre du bureau politique d'Ettajdid et rapporteur de la Commission de vérification des adhésions lors du congrès unificateur d'Ettajdid et des indépendants qui s'est tenu les 27, 28 et 29 juillet 2007, la mise au point suivante. A noter que M. Halouani s'est retiré du congrès. N.S « Suite à l'interview de M. Ahmed Brahim au journal Le Temps du 27/8/2007 concernant le déroulement du Congrès du Mouvement Ettajdid, je tiens, en tant que rapporteur de la Commission de vérification des délégations, à apporter la mise au point suivante : 1) A propos de la validité des délégations, M. Brahim ne peut ignorer, contrairement à ce qu'il prétend, que la Commission de vérification a été dans l'incapacité de procéder à la vérification en bonne et due forme d'un nombre important de délégations du fait de l'absence totale de tout élément sérieux de contrôle. Or, pour qu'un tel contrôle puisse se faire normalement, cela suppose l'existence de supports matériels consistant en des rapports émanant des différentes sections du Mouvement, ou bien des structures représentatives des Indépendants, ce qui ne fut nullement le cas pour l'ensemble des congressistes des deux camps (à l'exclusion des membres du Comité National issus du dernier Congrès pour Ettajdid qui sont membres d'office du Congrès, et des membres du Comité National Paritaire pour la préparation du Congrès suite au consensus établi sur ce point entre les deux parties). Aussi, la liste de 350 personnes établie par M. J. Abdeljaoued, rapporteur de la Commission des adhésions formée par le Comité National Paritaire, avait été présentée au Comité de vérification, mais sans aucun support de vérification crédible. 2) N'ayant pu disposer de moyens de contrôle adéquat, les membres de la Commission de contrôle ont été confrontés au dilemme suivant: - Soit rejeter, pour manque de justification, la délégation de tous les congressistes à l'exclusion de ceux qui ont droit d'office, et être à l'origine pour ainsi dire, de l'avortement du Congrès. - Soit valider, sans aucune exception, mais toujours sans justification, toutes les délégations et sauver ainsi artificiellement la tenue du Congrès. Devant ce dilemme, la Commission a été acculée à retenir la deuxième solution afin d'éviter d'entraver les travaux du congrès. Mais pour cela, elle a dû se rabattre sur des critères d'adhésion évasifs, excluant tout critère qualitatif et se suffisant d'une date butoir, celle du 22/07/2007, pour valider l'appartenance, ainsi que sur des critères non moins équivoques relatifs à la participation au processus d'unification, même s'il était évident pour les membres de la Commission, que de tels critères ne peuvent en aucun cas constituer des supports de vérification valable, surtout si l'on prend en considération la confusion totale qui a précédé et conduit aux adhésions, ainsi que le caractère insaisissable et foncièrement incontrôlable de la participation au processus d'unification. 3) En faisant mine de ne se fonder que sur la stricte littéralité du rapport de la Commission, M. Brahim veut sans doute faire croire aux lecteurs ou à ceux qui veulent bien l'entendre qu'il n'y avait aucun vice de procédure ayant entaché la préparation et le déroulement même du Congrès. Mais le plus grave, est que par cette dénégation, il veut sans doute s'octroyer une légitimité qu'il ne possède pas. Aussi pousse t-il l'aberration à son paroxysme, lorsqu'il escamote systématiquement les vices de procédure ayant induit effectivement un gonflement artificiel du nombre des congressistes en faisant passer ces manquements flagrants pour « des rumeurs fantaisistes dont il entend parler pour la première fois » ( ? !) D'ailleurs, M. A. Brahim sait que le Congrès a débuté avec un nombre effectif d'environ 200 congressistes (et non 350) et que le Conseil Central dont il tire toute sa légitimité n'a été élu qu'au petit matin du 30/7/2007 après le retrait de 65 congressistes membres d'Ettajdid et plus de 13 Indépendants parmi les plus influents et les plus impliqués dans le processus d'unification, et en présence de pas plus de 54 congressistes. Mais sait-il tout de même, puisqu'il se targue d'une légitime majorité, que la liste dans laquelle il figurait n'avait pas fait l'objet d'un vote puisqu'elle a été tout simplement cooptée suite à un marchandage douteux avec quelques anciens dirigeants d'Ettajdid, et cela, à l'insu de tout le monde, surtout des tajdidiens? Décidément, pour M. Brahim, ces faits pourtant têtus, ne sont que des rumeurs fantaisistes et malveillantes. Mais plutôt que de minorer systématiquement ses adversaires pour glorifier sa légitimité factice, n'aurait-il pas mieux fait de méditer sur le sens profond de la légitimité démocratique proprement dite, celle-là même qu'il vient de faire voler en éclats par des coups de main bassement politiques, alors même qu'il se targue de donner la leçon démocratique à tout le monde? Drôle de démocratie que celle-là, et drôle de démocrate!!! »