Le bureau de l'Assemblée nationale constituante (ANC) a annulé une réunion qu'il devait tenir, hier, selon Karima Souid, assesseur du président de l'ANC chargée de la communication. Elle a précisé qu'aucune autre réunion n'est encore programmée, le président de l'Assemblée, Mustapha Ben Jaâfar, devant se rendre, aujourd'hui, à Alger. Cette réunion avait été décidée, vendredi dernier, en vue de fixer le calendrier de travail de l'assemblée pour la semaine en cours, y compris l'examen de la recevabilité de la motion de destitution du président de la République provisoire. Cette motion avait recueilli 77 signatures de députés. Premier vol pour la «Omra», samedi prochain Le premier vol vers les lieux saints pour la saison de la Omra (petit pèlerinage) est prévu pour samedi 11 mai. C'est ce qu'a notamment indiqué le ministre des Affaires religieuses Noureddine El Khademi, au cours de la rencontre tenue, hier, au ministère des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle, entre les représentants du ministère des Affaires religieuses, de la Société des services nationaux et des résidences et des agences de voyage. “Tous les membres du gouvernement ont déclaré leurs biens” Le Premier président de la Cour des comptes, Abdelkader Zgolli, a indiqué que tous les membres du gouvernement en exercice avaient déposé auprès de cette haute juridiction du Conseil d'Etat leurs déclarations sur l'honneur concernant leur patrimoine, comme stipulé par la loi 87-17 du 10 avril 1987. Il a précisé, hier, dans une déclaration à l'agence TAP, que 2389 responsables avaient procédé, en 2012, à leur déclaration de patrimoine comme les y engageait la circulaire du chef du gouvernement du 31 décembre 2011, rappelant la nécessité de se mettre en conformité avec la loi de 1987. La plupart des membres du gouvernement avaient fait leur déclaration dans le délai d'un mois prescrit par la loi, le chef du gouvernement ayant entre-temps prorogé, de deux semaines, ce délai afin de permettre à tout le monde de remplir cette obligation. Les législations comparées fixent ce délai à une durée allant de deux à trois mois. M. Abdelkader Zgolli s'est réjoui du rôle joué par la société civile et la presse en braquant les projecteurs sur cette question ce qui, a-t-il dit, “a contribué à une application plus rapide de la loi relative à la déclaration de biens”. Pour le premier président de la Cour des comptes, cette loi gagnerait à être améliorée à l'avenir parce qu'elle comporte nombre de lacunes, voire de paradoxes. Bien que son champ d'application soit étendu, elle ne concerne ni le président de la République, ni la progéniture des responsables sans limite d'âge, ni les membres des corps élus comme la Chambre des députés, les conseils municipaux ou encore les chefs de parti. De surcroît et en l'état actuel des choses, a encore déclaré ce haut magistrat, cette loi n'est pas d'une grande utilité dans la mesure où la Cour des comptes n'a pas, juridiquement, autorité pour vérifier les renseignements consignés dans les déclarations sur l'honneur, sans compter l'absence de volet coercitif et de barème de sanctions, contrairement aux situations analogues dans les expériences comparées. La création du “Mouvement des destouriens libres” annoncée officiellement La création d'un nouveau parti, le Mouvement des destouriens libres, groupant six partis de référentiel destourien, a été annoncée officiellement hier. Le président du mouvement, Omar S'habou, a indiqué lors d'une conférence de presse à Tunis, que le Mouvement des destouriens libres s'inscrit volontiers “dans le prolongement du courant réformateur de la pensée destourienne”, assurant que “les destouriens libres traiteront avec quiconque croit en les spécificités de l'identité tunisienne et aux valeurs culturelles et historiques de la Tunisie”. Dans une déclaration à l'agence TAP, Omar S'habou a assimilé la relation du Mouvement des destouriens avec le Mouvement Ennahdha à deux parallèles qui, comme le veut la définition géométrique, ne peuvent jamais se rencontrer”. Pour lui, le mouvement Nidaa Tounès, “ne peut, lui non plus, être représentatif des seuls destouriens dans la mesure où il constitue une mosaïque de diverses tendances” contrairement au sien qui, a-t-il dit, sera “la voix du destourien libre”. Les destouriens “ne seront pas absents des prochaines échéances électorales”, a-t-il encore assuré, estimant toutefois que le projet de loi sur l'immunisation de la révolution, dans sa version actuelle, pourrait exclure un grand nombre de destouriens”. Nous allons “d'abord combattre cette loi, mais si elle est retenue, nous allons faire avec”, at-t-il ajouté. Le militant destourien connu Mustapha Filali a estimé de son côté que la loi sur l'immunisation de la révolution risque de “provoquer la discorde entre les Tunisiens” car, selon lui, elle vise “à se venger de certaines personnes et ne présente aucune utilité pour la Tunisie”. “Cette loi ne sera rien d'autre qu'une sanction collective et, à ce titre, contraire aux usages et au droit internationaux”, a-t-il ajouté. Le Mouvement des destouriens libres, indique-t-on, groupe six partis, à savoir: Le parti Al-Watan, le Mouvement destourien réformateur, l'Union des néo-bourguibistes, l'Alliance pour la Tunisie, le Parti libéral destourien démocratique et le parti Liberté et justice. Un mort dans l'incendie d'un immeuble rue Lénine à Tunis Un gardien d'immeuble handicapé a trouvé la mort, hier matin, dans un incendie qui s'est déclaré au rez-de-chaussée d'un vieil immeuble situé à la rue Lénine à Tunis. Le propriétaire du café qui jouxte l'immeuble incendié a indiqué que l'accident est survenu aux alentours de 7h30 du matin. Les personnes présentes dans le café, raconte-t-il, ont entendu une explosion qui aurait été provoquée, selon lui, par un court-circuit. Une fumée épaisse s'est ensuite dégagée de la fenêtre d'une chambre située en dessous de l'escalier de l'immeuble, ont-ils constaté. Un autre témoin oculaire a fait remarquer que bien qu'ils soient arrivés sur les lieux quelques minutes après le déclenchement de l'incendie, les pompiers n'ont pu agir qu'après l'intervention de la société tunisienne d'électricité et du gaz (STEG) pour couper le courant. Le porte-parole de la protection civile, Mongi Kadhi a déclaré à la TAP, que la police a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l'incendie. Après extinction du feu, l'unité de la protection civile a pu dégager le corps calciné du gardien de l'immeuble.