Sachant que le mandat de l'actuel bureau court jusqu'au mois de février 2014, il est grand temps que les choses s'éclaircissent dès à présent sur les intentions des uns et des autres. Le président en exercice Jalel Gharbi devrait se décider une bonne fois pour toute. Ou il continue son bail tout en s'acquittant comme il se doit de toutes les charges et assume convenablement sa responsabilité, ou il quitte le bateau et cède le témoin dès à présent à une autre personnalité en mesure de le faire avec bonheur. Les cadres compétents et capables de mener à bon port les cigognes ne manquant guère à Béja faut-il le signaler avec force . Le calice jusqu'à la lie Le match de classement pour le compte de la onzième place eut finalement lieu au Bou Jomaâ kmiti en dépit de la menace de forfait brandie par les cigognes en guise de réprobation pour leurs arriérés non honorés. Mais cette rencontre ou plutôt ce galop d'entrainement pour les Gabésiens à Béja même tourna à une humiliante exhibition infligée par les visiteurs aux locaux et à leurs pauvres inconditionnels présents en nombre sur les travées. Il ne pouvait en être autrement quand les joueurs refusant de passer la nuitée à l'hôtel à Nefza pour les motifs invoqués plus haut, arrivèrent au stade juste une petite heure avant le coup d'envoi venant de la capitale, de Bizerte, de Jendouba voire de Sousse ! Le jour et la nuit Entre une équipe gabésienne bien préparée et mentalement dans son élément et des locaux errant comme des âmes en peine faisant juste un acte de présence, la note fut salée (2-4): Guelbi(5'), Souissi (21'), Jerbi (42') et Ghrab(78') s'en donnèrent à cœur joie avec toutefois une réaction timide de cigognes par Abbès(35') et Amami (55'). Passe pour cette défaite somme toute prévisible et ne portant pas tellement à conséquence, mais l'absence des membres du BD et le flou artistique qui règne dans les arcanes du club préoccupent et inquiètent le tout Béja.