Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération Tunisienne des agences de voyages l'a démenti l'information qui circule concernant l'annulation des réservations faites par des touristes de différentes nationalités européennes qui programmaient de visiter la Tunisie cet été. Plusieurs pages Facebook ont relayé une information concernant l'annulation de plusieurs réservations en raison des événements survenus ces derniers jours, le président de la FTAV a déclaré qu'aucune annulation n'a été faite à part la non venue de la croisière Princesse Cruise (1000 croisiéristes). Il s'est dit étonné de la propagation de cette information dont la source demeure inconnue. Il estime que la diffusion d'une telle information crée un trouble pouvant impacter le rendement du secteur touristique et l'économie nationale en général. Le Président de la FTAV a écarté l'éventualité de retombées négatives sur la réussite de la saison touristique estivale en raison des évènements du mont Chaâmbi. Depuis le début de l'année en cours jusqu'au 10 mai 2013, les réservations de nuitées ont enregistré une hausse de 2%, par rapport à la même période de 2012. M Toumi a souligné qu'à travers l'amélioration de la situation sécuritaire, de la qualité des services et de l'environnement, il serait possible de faire réussir la prochaine saison estivale. Ce n'est pas l'avis d'Habib Bouslama, hôtelier à Hammamet Président de la Fédération des hôteliers du Cap Bon qui estime que le glissement du dinar tunisien face notamment à l'euro et au dollar américain, après de fortes pointes atteignant 2.22 dinar pour 1 euro et 1.69 dinar pour 1 dollar, entre les 6 et 10 mai courant a fait baisser nos recettes et notre RBE. Nos recettes connaitront une baisse en 2013. Cette a dépréciation du dinar par rapport à l'euro contribue automatiquement à l'accélération de l'augmentation des prix et partant, engendre de l'inflation. Une dépréciation continue de la monnaie locale n'incite pas les étrangers à investir dans notre pays et augmente l'appréciation du risque de l'investissement, puisque les capitaux sont amenés en devises fortes contre des retours sur investissements en dinar. Nous sommes l'une des seules destinations du monde qui continue à signer en dinars avec les pertes colossales que cela implique. En Janvier 2002 quand l'Euro a vu le jour, il valait 1,22DT. Aujourd'hui, il vaut 2,200 DT. Où est-elle passée cette différence considérable ? Avons-nous augmenté nos prix de 60% en 10 ans ? La réponse est bien entendu négative. Cela veut-dire en dinars constants que nous sommes aujourd'hui entrain de vendre notre produit, l'inflation aidant, moins chère qu'en 2002 »