La galerie municipale Hédi Turki à Sidi Bou Saïd accueille depuis le 02 juin et jusqu'au 17 courant, une exposition regroupant les travaux de Fourati Rajah, Hamda et Rihab Dniden, Ridha et Faten Mhadhebi, Abdelhamid Hajem, Khaled Turki, Rafika Dhrif, Mhamed Ressaïsi, Brahim Azzabi, Moncef Naouar, Abdelaziz Bouzouita, Zoubeïda Chamari Daghfous et Alia Kateb. Pour ce 3ème salon de peinture, les approches étaient hétéroclites et n'avaient aucun lien entre elles. Entre peintures et sculptures, il y en a pour tous les goûts… Abstrait est le qualificatif adéquat qui pourrait regrouper les travaux exposés à la galerie Hédi Turki. En effet, les tableaux varient dans la perception mais s'ancrent pour la plupart, dans l'abstraction. Les masses de coloris, qui se chevauchent ou se mêlent, placent le visiteur devant un magma de couleurs foisonnantes. Les contrastes sont par moment trop prononcés : le passage se fait d'une façon abrupte entre les teintes sombres et les teintes claires. Les tableaux se placeraient donc dans un manichéisme où la nuance se fait rare. Mais ne voir que de l'abstraction dans l'exposition est réducteur car la figuration a, elle aussi, sa place. Le sujet central est la femme. De corpulence imposante ou allégorique se confondant avec la flore, la femme est l'objet de toutes les attentions. Outre la féminité, c'est la « tunisianité » : coutume, à l'instar de la cérémonie du « henné », ruelles de Tunis ou encore le village de Sidi Bou Saïd, autant de sujets classiques reviennent inlassablement dans une vision nostalgique et dans une figuration réaliste et plate. La sculpture quant à elle se fait hommage au « combattant suprême » : Habib Bourguiba. Ce dernier est sculpté à différents moments de sa vie. Enfant, jeune adulte et enfin homme mûr, l'hymne à Bourguiba est une considération au parcours d'un être exceptionnel. Buste, médaillon ou statue, la posture et les traits sont étudiés avec minutie rendant le sujet presque réel. Comme toute exposition de groupe, les techniques sont aussi variées que les approches. Peintures à l'huile, aquarelles, collages etc. les exposants proposent aux visiteurs de renouer ou de redécouvrir des techniques qui ont fait ou font encore les beaux jours des arts plastiques. Ce troisième salon revisite les canons traditionnels de la peinture et de la sculpture. Explorer de nouveaux horizons ou proposer une vision inédite n'est pas l'apanage de ce salon de la peinture. Les thèmes abordés n'ont rien d'exceptionnel. Quant aux techniques et surtout la perception, ils demeurent une affaire personnelle et intime entre l'exposant et le curieux qui se hasarderait au Musée de Hédi Turki à Sidi Bou Saïd… La galerie municipale Hédi Turki à Sidi Bou Saïd accueille depuis le 02 juin et jusqu'au 17 courant, une exposition regroupant les travaux de Fourati Rajah, Hamda et Rihab Dniden, Ridha et Faten Mhadhebi, Abdelhamid Hajem, Khaled Turki, Rafika Dhrif, Mhamed Ressaïsi, Brahim Azzabi, Moncef Naouar, Abdelaziz Bouzouita, Zoubeïda Chamari Daghfous et Alia Kateb. Pour ce 3ème salon de peinture, les approches étaient hétéroclites et n'avaient aucun lien entre elles. Entre peintures et sculptures, il y en a pour tous les goûts… Abstrait est le qualificatif adéquat qui pourrait regrouper les travaux exposés à la galerie Hédi Turki. En effet, les tableaux varient dans la perception mais s'ancrent pour la plupart, dans l'abstraction. Les masses de coloris, qui se chevauchent ou se mêlent, placent le visiteur devant un magma de couleurs foisonnantes. Les contrastes sont par moment trop prononcés : le passage se fait d'une façon abrupte entre les teintes sombres et les teintes claires. Les tableaux se placeraient donc dans un manichéisme où la nuance se fait rare. Mais ne voir que de l'abstraction dans l'exposition est réducteur car la figuration a, elle aussi, sa place. Le sujet central est la femme. De corpulence imposante ou allégorique se confondant avec la flore, la femme est l'objet de toutes les attentions. Outre la féminité, c'est la « tunisianité » : coutume, à l'instar de la cérémonie du « henné », ruelles de Tunis ou encore le village de Sidi Bou Saïd, autant de sujets classiques reviennent inlassablement dans une vision nostalgique et dans une figuration réaliste et plate. La sculpture quant à elle se fait hommage au « combattant suprême » : Habib Bourguiba. Ce dernier est sculpté à différents moments de sa vie. Enfant, jeune adulte et enfin homme mûr, l'hymne à Bourguiba est une considération au parcours d'un être exceptionnel. Buste, médaillon ou statue, la posture et les traits sont étudiés avec minutie rendant le sujet presque réel. Comme toute exposition de groupe, les techniques sont aussi variées que les approches. Peintures à l'huile, aquarelles, collages etc. les exposants proposent aux visiteurs de renouer ou de redécouvrir des techniques qui ont fait ou font encore les beaux jours des arts plastiques. Ce troisième salon revisite les canons traditionnels de la peinture et de la sculpture. Explorer de nouveaux horizons ou proposer une vision inédite n'est pas l'apanage de ce salon de la peinture. Les thèmes abordés n'ont rien d'exceptionnel. Quant aux techniques et surtout la perception, ils demeurent une affaire personnelle et intime entre l'exposant et le curieux qui se hasarderait au Musée de Hédi Turki à Sidi Bou Saïd…