Ce lundi, 17 juin, les 311 centres des épreuves écrites ont accueilli dès 8h les candidats pour le Diplôme de Fin d' Etudes de l'Enseignement de Base (DFEEB). Dès 7h30, ces jeunes candidats commencèrent à affluer aux centres d'examen débordant d'enthousiasme. Certains étaient accompagnés de leurs parents qui les ont conduits jusqu'à la porte d'entrée en leur souhaitant bonne chance. Pour cette première journée, les candidats ont affronté l'épreuve d'arabe et celle d'anglais. En cette première journée, les candidats ont commencé avec l'épreuve de rédaction arabe qui avait duré 2 heures (de 8h à 10h) d'où ils sont sortis assez satisfaits. Le sujet de rédaction portait sur un sujet d'actualité, à savoir la violence, notamment celle qui a pris des proportions alarmantes dans les établissements scolaires. En effet, il s'agissait de rédiger un dialogue argumentatif entre deux camarades à propos de la violence. Pour être précis, voici le texte du sujet : « Lors d'une discussion, l'un de tes camarades a été victime d'un acte de violence de la part de son interlocuteur. Tu interviens auprès de l'agresseur pour le persuader de ne plus recourir à la violence pour les méfaits qu'elle pourrait engendrer en l'exhortant à opter pour la cohabitation pacifique avec son entourage. Rédige le dialogue qui s'est déroulé entre vous deux, moyennant des arguments pertinents. » Un prof d'arabe, abordé juste après la fin de l'épreuve nous a déclaré : « Le sujet est certes d'actualité, on en parle souvent dans les médias et au sein des familles tunisiennes. Et puis, c'est ce genre de sujet qu'on a travaillé durant toute l'année, l'élève de 9è année est censé savoir rédiger un texte argumentatif… Cependant, il y a une certaine ambigüité dans le sujet, car on ne mentionne pas s'il s'agit de la violence verbale ou physique, chaque type de violence a ses propres conséquences, on a peur que le candidat se perde dans des généralités… » Côté candidats, nous avons recueilli quelques avis dont celui de Hamed qui nous a annoncé : « Ce n'est pas difficile comme sujet ; le problème de la violence, on en a parlé beaucoup durant l'année scolaire. Je crois que la majorité des candidats ont tiré leur épingle du jeu ! » Ensuite, vers 10h30, les candidats ont affronté l'épreuve d'anglais qui avait duré une heure. Certains candidats ont exprimé leur satisfaction, d'autres, en revanche, ont affecté une certaine réserve quant à leurs performances. Le sujet comportait deux parties : un texte avec des questions de compréhension et de langue et une partie réservée à l'essai. Le texte traitait de la santé scolaire et de l'avis des nutritionnistes sur la nécessité pour les jeunes de contrôler leur consommation et d'opter pour des aliments à valeur nutritive. Les questions de compréhension comportaient un exercice où il fallait cocher la bonne réponse, un autre exercice qui proposait de mette « vrai » ou « faux » devant chaque information et un autre exercice où il fallait choisir le mot adéquat dans le texte pour compléter les phrases proposées. Les questions de langue comportaient un exercice de vocabulaire où il fallait remplir des trous par les mots proposés, un exercice de conjugaison à choix multiples et un troisième exercice où il s'agissait de relier les propositions de la colonne A avec celles de la colonne B pour obtenir des phrases correctes. Quant à l'essai, il proposait au candidat de rédiger un article sur le phénomène de la violence scolaire où on devait donner des conseils aux élèves pour éviter de recourir à la violence. La première candidate que nous avons rencontrée, Nesrine, avait le sourire aux lèvres : « Ce n'est pas difficile, personnellement, je n'ai pas trouvé de grosses difficultés, ni au niveau du texte, ni au niveau des questions. Le sujet de l'essai est à la portée des candidats. Il suffisait de composer des phrases courtes et correctes en y insérant les mots qu'on nous a proposés avec le sujet » Cependant, quelques absences ont pu être enregistrées parmi les candidats à travers les différents centres d'examen qu'on a pu visiter. Cet absentéisme observé chaque année n'est pas étonnant et revient au fait que certains candidats, ayant déjà accédé à la classe supérieure (1ère année secondaire) par simple moyenne annuelle, n'éprouvent plus le besoin de passer ce concours. Aujourd'hui, mardi 18 juin, les candidats ont rendez-vous avec deux autres épreuves, le français et les SVT. Bonne continuation!