Après l'autorisation donnée par le ministère des Télécommunications à l'opérateur émirati « Emirates International Telecommunications » pour céder ses parts (35%) dans le capital de l'opérateur de télécommunication historique « Tunisie Telecom », plus de 13 candidats ont manifesté leur intérêt pour ce rachat dont six opérateurs internationaux de renommée. On notera la compagnie émiratie Etisalet, les deux opérateurs turcs (Turkcell) et (Turk Telekom), un opérateur coréen (Korea Telecom) et deux opérateurs chinois. Cette opération de rétrocession fait suite à la crise financière qui a sévi Dubaï Holding, entreprise mère de l'EIT, au lendemain de l'insidieuse crise de subprime. Reste à savoir les dessous de cette opération de revente ?. On évoquait souvent des difficultés rencontrées dans la gestion de Tunisie Telecom, un management tuniso-émirati qui a entraîné des conflits d'intérêts et une incapacité relative à gérer à bon escient cet opérateur à capital mixte. Par ailleurs, une forte divergence dans la grille salariale a été souvent déplorée par la partie minoritaire, entre autre la partie tunisienne. Les menaces de grèves et les mouvements sociaux observés depuis 2011 ont quelque part poussé l'opérateur Emirati à se désengager de Tunisie Telecom après une opération de privatisation réalisée en 2006 qualifiée à l'époque de privatisation du siècle.