Le citron ravit «la vedette» durant ce mois, puisqu'il atteint 1, dinar 500 à deux dinars le kg affichent des prix inacceptables, amenant le consommateur à boycotter cet aliment pourtant nécessaire pour notre cuisine et pâtisserie. En jus, il entre dans la composition de nombreuses boissons (limonade, citronnade, cocktails divers, thé…) et desserts (sorbets, glaces, crèmes, tartes, gâteaux…). Avec la baisse de la production, les prix explosent. Depuis le début du juillet, il n'est pas descendu sous la barre des 2 dinars le kg. Alors qu'auparavant, ces agrumes ne devraient coûter plus de 500 millimes. Tension sur le marché, ce produit devient cher et inabordable. En l'absence d'un plan de régulation, ce sont les spéculateurs qui font la loi. Au marché de Grombalia, , la colère des citoyens est à son comble. Le citron est au centre des préoccupations à cause de son prix qui dépasse les normes. « Que doit-on manger ? « Tout est cher, ce fruit est hors de portée depuis longtemps »s'emporte un père de famille. Le couffin est, par les temps qui courent, devenu un véritable casse-tête pour les bas revenus. « J'ai une famille nombreuse et mes rentrées d'argent sont limitées. Depuis un certain temps je reviens bredouille du marché car les prix qui y sont affichés sont très chers. Franchement je ne peux plus me permettre le luxe d'acheter ce produit », se lamente un autre citoyen. Avec cette flambée, des consommateurs reconnaissent qu'ils se sont détournés du citron. Cet agrume n'est pas encore arrivé à sa maturité. On le vend même à l'état vert. L'offre est réduite et la demande est grande et plusieurs familles trouvent des difficultés pour se ravitailler en citron très utilisé dans la préparation des repas. Les différents intervenants sur la chaîne de la spéculation organisent la flambée des prix tandis que le consommateur s'apprête à être sacrifié sur son autel. Les marchands de citrons profitent de toutes les occasions qui se présentent à eux pour plumer le consommateur. Pour les mandataires, la faute incombe aux seuls détaillants qui fixent les prix qui les arrangent, n'hésitant pas à doubler, voire tripler le prix d'achat, outre l'excuse du prix du transport qu'ils jugent excessif. Ces citrons continuent à orner les étals de nos marchés. Les consommateurs n'ont pas de choix et ont du mal à s'en passer. Cèderont-ils tout de même à la tentation malgré ces prix prohibitifs qui pourraient franchir un nouveau sommet d'ici quelques jours ?