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Sacralité du droit à la vie
Récits du Coran: Les enseignements de l'Islam
Publié dans Le Temps le 26 - 07 - 2013

« Ou comme celui qui passait par un village désert et dévasté : comment Allah va-t-il redonner la vie à celui-ci ? dit-il. Allah donc le fit mourir et la garda ainsi pendant cent ans.
Puis il le ressuscita en disant : Combien de temps a-tu demeuré ainsi ? Je suis resté un jour dit l'autre, ou une partie de la journée. Non dit Allah, tu es resté cent ans.
Regarde donc ta nourriture, et ta boisson ; rien ne s'est gâté ; et regarde ton âne…. et pour faire de toi un signe pour les gens, et regarde ces ossements, comme nous les assemblons et les revêtons de chair. Et devant l'évidence il dit ; Je sais qu'Allah est omnipotent.
Et quanr Ibrahim dit : seigneur ! Montre-moi comment tu ressuscites les morts. Allah dit : ne crois-tu pas encore ? Si dit Ibrahim, mais afin que mon cœur soit rassuré.
Prends donc dit Allah quatre oiseaux, apprivoise-les et
coupe-les, puis sur des monts séparés, mets-en un fragment ensuite appelle-les. Il viendront à toi en toute hâte. Et sâche qu'Allah est puissant et sage. » (Al baqara- V259 et 260)
La mort et le soleil deux choses auxquelles on ne peut regarder fixement ». Cette boutade d'un philosophe existentialiste du siècle dernier est bien révélatrice.
Dans le saint Coran, le soleil est cité dans plus d'un verset parmi les éléments de la vie qui interpellent. Il change d'aspect le jour du Jugement dernier, en signe de la fin de la vie.
Quant à la mort , elle présente autant de mystères que cette boule de feu qui nous éclaire, nous réchauffe, et qui peut nous tuer, ne serait-ce que par ses rayons.
Est-elle la fin réelle de l'homme ou la voie vers une autre vie ?
Question qui a été posée depuis la création de l'homme.
Lorsque Qabil (Caïn) a tué Habil (Abel) avait-il une idée sur ce que c'était la mort, ou l'avait-il réalisé lorsqu'il constata que son frère était brusquement devenu un corps inanimé, sans âme, semblable à une pierre ?
En tout état de cause ce fut le premier crime qui éveillera chez les humains cet instinct de tuer.
Le miracle de ressusciter un mort n'appartient qu'à Dieu. C'est ce qui prouve sa transcendance. Certains versets nous relate la ressuscitation de certaines personnes tels que les hommes de la caverne (Ahl Al Kahf) ou dans les versets précités l'homme et son âne, ressuscités cent ans après leur mort.
Ce symbole est cité par le Saint Coran, pour nous démontrer entre autres que la vie et la mort appartiennent à Dieu. Il est le seul à avoir le droit de vie et de mort, sur les êtres humains.
Les prophètes qui avaient le pouvoir de ressusciter les morts étaient guidés par Dieu.
Ce fut le cas de Aïssa (Jésus) par exemple, lequel n'a pas été tué mais élevé au ciel par la volonté divine, bien que ceux qui l'avait crucifié avait cru qu'ils avaient mis fin à sa vie.
Aussi le miracle de ressusciter les morts avait-il été démontré au Prophète Ibrahim qui avait manifesté un certain doute.
Cette démonstration suite à son doute prouve la magnanimité d'Allah, ayant permis à Ibrahim de faire l'expérience lui permettant d'en avoir le cœur net.
Ce qui n'aurait pas été permis par un tyran qui veut imposer coûte que coûte ses idées, sans moyen de convaincre par la raison.
Ce droit sur la vie et la mort ne peut en aucun cas être transféré à l'homme, c'est le fondement même de la justice Tous les humains naissent libres et égaux, et sont tous appelés à mourir un jour ou l'autre.
Aucun ne possède le droit de mettre fin à la vie de l'autre.
Corrélativement, l'être humain peut légitimement prétendre à la vie. C'un droit sacré auquel on ne peut en aucun cas porter atteinte.
N'est-il pas énoncé dans l'un des versets coraniques que celui qui sauve une vie, c'est comme s'il a sauvé l'humanité tout entière ?


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