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Mohamed : sur les pas d'Ibrahim
Les récits du Coran
Publié dans Le Temps le 13 - 08 - 2010


2- Les piliers de l'Islam
Le Prophète Mohammed institua les cinq piliers de l'Islam, selon ce qui lui fut révélé par ALLAH à travers sa Sainte Parole.
A ceux, parmi les gens du Livre (Chrétiens et Juifs) qui tenaient leurs cultes. Le Prophète convint avec eux d'une dîme à payer, afin de s'installer librement en Arabie, devenue, désormais, terre d'Islam.
Il les avait invités auparavant à se convertir d'une rencontre solennelle qu'il eut avec des Chrétiens nestoriens venus de Najran au Yémen septentrional.
L'ordalie ou « Al Mubahalah » est citée au Saint Coran :
« Si quelqu'un te contredit après ce que tu as reçu en fait de science dis :
Venez ! Appelons nos fils et vos fils ;
Nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous-mêmes : nous ferons alors une exécration réciproque, en appelant une malédiction sur les menteurs ».
( Âli Omrane Verset 61)
A cette rencontre solennelle, assistèrent, en effet, les membres de la famille du Prophète (Âl Al Beït), dont Fatima, sa fille, Ali, son gendre, avec ses deux jumeaux : Al Hassan et Al Husseïn.
Les nestoriens avaient finalement cédé en s'engageant de payer une dîme ou un tribut (Al Jizyah).
« Ô vous, les gens de la Maison ;
ALLAH veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement ».
(Al Ahzab – Verset 33)
Une controverse aura lieu ultérieurement au sujet des gens de la Maison (Âl Al Beït). Qui étaient-ils, précisément ? Se limitaient-ils aux membres de la famille du Prophète ou s'étendaient-ils, également, aux compagnons du Prophète et à tous les fidèles ?
Les islamologues sont partagés là-dessus et ceux qui considèrent que Âl Al Beït englobe tous les fidèles, arguent que le Prophète agissait lors de l'ordalie, cette rencontre solennelle avec les Nestoriens, au nom de tous les croyants.
Les exégètes interprètent pour la plupart, le verset précité de la sourate Âl Ahzab, comme s'adressant à tous les Musulmans, concernés par la « purification totale » du Tout-Puissant.
En 632, le Prophète effectua le dernier pèlerinage, appelé ultérieurement : « Le pèlerinage d'adieu ».
Au cours de ce pèlerinage et au milieu d'une foule de fidèles, le Prophète Mohammed prononça un discours, un vrai testament, où il déclara entre autres, selon ce qui a été rapporté par Attabari :
« Hommes, écoutez mes paroles et pesez-les ; car j'ai accompli ma vie ; et je laisse en vous ce par quoi, si vous êtes fidèles, vous éviterez à jamais l'égarement, une chose claire : Le Livre d'ALLAH et la Sunna de son Prophète ».
Le texte révélé à Mohammed, célébrait en quelque sorte cette circonstance est :
« Aujourd'hui, j'ai rendu votre Religion parfaite ;
J'ai parachevé ma grâce sur vous.
J'agrée l'Islam comme étant votre religion ».
(Âl Maydah – Verset 3)
Le Saint Coran constitue en même temps une référence sur le culte musulman et un code érigeant les rapports entre croyants dans différents domaines, concernant le statut personnel, la famille, la succession, le commerce, les mode de preuve ainsi que les modes de règlement des conflits.
Ces conflits peuvent être privés ou collectifs et les modes sont pacifiques ou par le recours à la force.
Nous verrons que le culte musulman est fondé sur les enseignements que Allah a révélé à Ibrahim, le père des prophètes.
Ahmed YOUNES
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Les Compagnons du Prophète
Safya Bint Houyay la libérée et l'épouse du Prophète
Parmi les Compagnons du Prophète, certaines femmes ayant eu l'occasion de le connaître dans différentes occasions se sont émerveillées de cet être exceptionnellement avenant, affable et courtois que fut Mohamed.
Il était en outre épris de liberté et de justice entre les humains .
Parmi ceux qui s'étaient convertis à l'Islam, une femme a fini par devenir son épouse et donc la mère des croyants : Safya Bint Houyay.
Safiya Bint Houyayy épousa le Prophète Mohamed en l'an 7 de l'Hégire. Elle avait alors dix sept ans et lui soixante. Son mariage, comme pour Juwayriyya bint Al-Hârith, eut lieu après une grande bataille de l'Islam, en l'occurrence celle de Khaybar.
Bilâl faisait partie de cette expédition. A la fin du combat, il présenta deux femmes au Prophète. Sur leur chemin, lui et ses deux prisonnières avaient dû traverser le champ de bataille et passer près des guerriers tués pendant le combat. L'une des femmes hurlait et se couvrait le visage de poussière alors que l'autre était muette d'effroi.
La deuxième femme n'était autre que Safiyya, la fille de Houyayy Ibn Akhtab, le chef des Banû An-Nadîr qui avaient été expulsés de Médine en l'an 4 de l'Hégire pour avoir comploté contre le Prophète (ils avaient projeté de le tuer en laissant tomber une pierre sur sa tête alors qu'il discutait avec leurs chefs). Par ailleurs, Safiyya était une descendante de Hâroun , le frère du Prophète Moise . La femme bruyante qui l'accompagnait était sa cousine.
Le Prophète Mohamed demanda à ce que l'on s'occupe de la cousine et plaça la cape qu'il portait sur les épaules de Safiyya dont l'époux venait d'être tué pendant la bataille. C'était un simple geste de compassion, mais à partir de ce moment-là, elle fut honorée et tenue en haute estime par la communauté musulmane. Le Prophète se tourna ensuite vers Bilâl et lui dit : "Bilâl, est-ce qu'Allah a enlevé toute pitié de ton cœur pour que tu fasses passer ces femmes à l'endroit même où leurs hommes ont été tués ?" A en juger les rares critiques que le Messager d'Allah émettait sur le comportement de ceux qui le servaient, il s'agissait là d'une sévère réprimande. Anas Ibn Mâlik racontait : "J'ai servi le Messager d'Allah pendant huit ans. Pas une seule fois il ne m'a fait de reproche sur ce que j'avais fait ou ce que je n'avais pas fait".
Tout comme Umm Habîbah, Safiyya était la fille d'un grand chef. Seul le Prophète pouvait empêcher qu'elle passe d'un haut rang à celui d'esclave. Bien que son père ait planifié l'assassinat de Mouhammad après la bataille de Ouhoud et qu'il ait comploté avec les Banû Quraydhah l'extermination de tous les Musulmans pendant la bataille du Fossé, le Prophète Mouhammad ne nourrissait aucun sentiment d'inimitié. Pour ceux qui déviaient, il ressentait de la pitié plutôt que de la colère et pour les innocents, il éprouvait davantage de compassion.
Safiyya accepta immédiatement l'invitation à l'Islam du Prophète Mohamed . Une fois affranchie, il l'épousa. Certains peuvent se demander comment Safiyya put accepter l'Islam et épouser le Prophète alors que son père avait été un ennemi acharné et que le sang avait abondamment coulé entre Juifs et Musulmans. On peut trouver des éléments de réponse dans ce que Safiyya relatait de sa jeunesse en tant que fille du chef des Banû An-Nadîr.
Elle disait : "J'étais la favorite de mon père et de mon oncle Yâsir. Chaque fois que j'étais en compagnie de l'un de leurs enfants, ils me portaient dans leurs bras. Quand le Messager d'Allah arriva à Médine, mon père et mon oncle allèrent le voir. C'était très tôt le matin, entre l'aube et le lever du soleil. Ils revinrent bien plus tard. Ils étaient complètement usés et déprimés, et rentraient d'un pas lourd et lent. Je leur souris comme toujours, mais ni l'un ni l'autre ne fit attention à moi parce qu'ils étaient si misérables. J'ai entendu Abû Yâsir demander à mon père :
" - Est-ce lui ?
- Oui c'est bien lui.
- L'as-tu reconnu ? En es-tu sûr ?
- Oh oui ! Je ne l'ai que trop bien reconnu.
- Qu'éprouves-tu à son égard ?
- De l'hostilité ! De l'hostilité à jamais".
Cette conversation fait évidemment référence à la Torah des Juifs. Elle prédisait la venue d'un Prophète qui allait mener ceux qui le suivraient à la victoire. Avant l'arrivée du Prophète Mouhammad à Médine, les Juifs avaient pour habitude de menacer les adorateurs d'idoles de Yathrib à la venue du Messie. Avec lui, ils prétendaient exterminer les tribus qui refusaient de croire en Dieu. Le Prophète Jésus avait été clairement décrit dans la Torah sans pour autant être accepté par les Juifs quand il vint à eux. De même, la Torah décrivait clairement le dernier Prophète de sorte que les Juifs puissent le reconnaître aisément. Ainsi Ka'b Al-Ahbâr, l'un des Juifs de l'époque qui avait embrassé l'Islam racontait que ce Prophète était décrit dans la Torah en ces termes :
"Mon serviteur, Ahmad, l'Elu, naîtra à la Mecque puis émigrera vers Médine (ou Tayyibah - une des autres appellations de Yathrib). Sa communauté sera celle qui louera Allah à tout moment".
'Amr Ibn Al-'Âs rapportait qu'on peut lire aussi dans la Torah : "O Prophète, Nous t'avons envoyé afin que tu témoignes, que tu apportes la bonne nouvelle, que tu mettes en garde et que tu sois un refuge pour les illettrés. Tu es Mon serviteur et Mon messager. J'ai fait de toi un soutien pour les gens. Tu n'es ni grossier ni vulgaire, tu ne colportes pas les commérages, tu ne réponds pas au mal par le mal, tu absous plutôt et pardonnes. Allah ne le rappellera à Lui avant d'avoir redréssé la communauté déviante. Ce jour-là, elle dira : "Il n'y a d'autre dieu que Lui". Avec lui, les aveugles verront, les sourds entendront et les cœurs scellés s'ouvriront".
Ces passages de la Torah ont convaincu le plus érudit des rabbins juifs, 'Abdullah Ibn Salâm d'embrasser l'Islam lorsqu'il vit Mouhammad . Ce sont également ces détails qui avaient permis à Houyayy Ibn Akhtab de le reconnaître. Toutefois, Houyayy comme la majorité des Juifs était profondément déçu que le dernier Prophète - soit un descendant d'Isma'il et non d'Ishâq (à savoir les deux fils du Prophète Ibrâhîm, que la paix soit sur eux). Ils proclamaient être les descendants exclusifs d'Ishâq, par son fils, Ya'qâb (connu également sous le nom d'Israël), qui eut douze fils donnant les douze tribus d'Israël.
Au-delà du refus de l'origine du dernier Prophète, Houyayy n'appréciait pas l'idée de perdre son emprise et son pouvoir sur son peuple. C'est pourquoi il était déterminé à secrètement lutter contre le Prophète Mouhammad . Lui et les autres chefs juifs concluaient, en effet, des traités de paix avec les Musulmans et se hâtaient de les rompre aussitôt que cela leur semblait favorable de le faire.
Malgré sa parenté avec Houyayy, Safiyya avait un cœur pur. Elle avait toujours souhaité adorer son Créateur et Seigneur, Celui qui avait envoyé Moise, Jésus, et enfin Mouhammad (que la paix soit sur eux tous). Ainsi, saisit-elle immédiatement l'occasion de suivre le dernier Prophète et de l'épouser. Safiyya avait certes trouvé en Mouhammad le plus doux et le plus prévenant des époux, sans pour autant être bien acceptée par ses autres épouses, particulièrement à son arrivée. Anas rapporta qu'un jour le Prophète trouva Safiyya en train de pleurer. Quand il l'interrogea sur la cause de ses larmes, elle répondit qu'elle avait entendu Hafsah la décrire de façon peu flatteuse comme " une fille de Juif ".
Le Prophète rétorqua : "Tu es assurément la fille d'un Prophète (Hâroun), la nièce d'un Prophète (Moise), et l'épouse d'un Prophète (Mouhammad). Y-a-t-il là de quoi être méprisant à ton égard ? " Il dit ensuite à Hafsah : " Ô Hafsah, crains Dieu ! "
Un jour, le Prophète voyageait en compagnie de Safiyya et de Zaynab bint Jahsh. Le chameau de Safiyya se blessa. Zaynab ayant un chameau supplémentaire, le Prophète lui demanda de le donner à Safiyya . Zaynab répondit : "Devrais-je donner à cette Juive"? De colère, le Prophète se détourna d'elle pendant deux ou trois mois afin de lui exprimer son désaccord.
Son comportement durant la maladie de mort du Prophète
Quelques trois années plus tard, quand Mouhammad arrivait au terme de sa vie, Safiyya compatissait profondément et sincèrement : " Ô Messager d'Allah, si seulement je pouvais souffrir à ta place. " Certaines de ses épouses la prirent à la légère ce qui agaça le Prophète. Il s'exclama : "Par Allah, elle dit vrai !"
A.Y.
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Les miracles du Coran
La mise en quarantaine
Le Messager d'Allah (prière et salut sur lui) dit : « Si vous apprenez l'existence de la peste en un lieu, n'y entrez point ! Et si la peste frappe un lieu où vous vous trouvez, n'en sortez point ! » (Rapporté par al-Bokhârî et Moslim.)
Le Prophète (prière et salut sur lui) dit par ailleurs : « Celui qui fuit la peste est tout comme un déserteur. Et quiconque patiente dans la peste aura la récompense d'un martyr ». (Rapporté par Ahmad)
C'est uniquement à la suite des évolutions de la science, qu'on a pu découvrir la réalité des organismes microscopiques, leurs modes de reproduction, et comment ils causent des maladies et des épidémies. Il apparut alors que les bien portants qui n'ont aucun symptôme de la maladie dans une zone infestée, peuvent être bel et bien porteurs des microbes pathogènes et ce faisant, ils risquent de contaminer toute zone vers laquelle ils se déplaceraient. Suite à la découverte de ces réalités, le système notoire de la mise en quarantaine a été mis en place. En vertu de ce système, tous les habitants d'une zone touchée par une épidémie sont interdits de quitter cette zone, autant que tous ceux qui sont en dehors de cette zone sont interdits d'y entrer. Au quinzième siècle, le continent européen, frappé par la peste, a perdu le quart de ses habitants. En contre partie, et à cette même époque, le monde islamique a réussi à endiguer l'épidémie et toutes les autres maladies transmissibles qui sévissaient à cette époque en Europe.
Avant l'époque du Prophète (prière et salut sur lui) et jusqu'à ce que Pasteur découvre l'existence des microbes, les gens pensaient que les maladies étaient causées par les esprits maléfiques, les diables et les étoiles. Raison pour laquelle ils n'avaient recours qu'à la sorcellerie et aux légendes pour se soigner. Les gens n'imaginaient aucun lien entre ces maladies d'une part, et l'hygiène et le comportement humain d'autre part. Ce faisant, toute transmissibilité entre deux personnes via des organes microscopiques était impensable.
Dans ce même environnement, le Prophète Mohamed (prière et salut sur lui) établit une règle fondamentale qui est devenue l'un des principes de base de la médecine préventive moderne après la découverte des facteurs pathologiques des maladies et des épidémies, qui en l'occurrence, la mise en quarantaine dans le but de stopper la propagation des épidémies dans les villes et lieux de regroupements. Le Prophète (prière et salut sur lui) proclama cette vérité qualifiée de nos jours de scientifique en ces termes : « Si vous apprenez l'existence de la peste en un lieu, n'y entrez point ! Et si la peste frappe un lieu où vous vous trouvez, n'en sortez point ! »
En guise de garantie d'exécution de cette directive prophétique, le Messager d'Allah (prière et salut sur lui) a construit une muraille autour des zones infestées en promettant à celui qui reste à cause d'Allah sur les lieux après l'avènement de l'épidémie, d'avoir la récompense d'un martyr. Et d'autre part, il mit en garde ceux qui fuient les zones infestées de s'exposer à un malheur. L'on voit cela clairement dans la parole ci-après du Prophète (prière et salut sur lui) : « Celui qui fuit la peste est tout comme un déserteur. Et quiconque patiente dans la peste aura la récompense d'un martyr ».
Si l'on disait 200 ans jadis à un bien portant qui voit les gens touchés par une épidémie tomber autour de lui, de rester sur place, il aurait sans doute pris cette parole pour une expression de folie ou même pour une tentative d'attenter à sa vie.
Et sans doute, il aurait pris la poudre d'escampette sans préavis pour rejoindre les zones qui ont été épargnées par l'épidémie.Les Musulmans étaient les seuls qui ne fuyaient pas les zones atteintes par les épidémies suivant en cela les directives de leur Prophète sans même savoir le fondement de cette directive. Ils étaient alors la risée des non musulmans à cause de cette pratique, jusqu'à ce que la médecine moderne découvrent que même les bien portants des zones touchées par la peste sont porteurs des microbes pathogènes de l'épidémie. Et partant, ces biens portants constituent un risque réel de transmission de la maladie, à tout lieu sain où ils se rendraient. Et vu que ces bien portants se déplacent aisément et se mêlent à d'autres biens portants, ils contaminent ces derniers très facilement. En somme, les biens portants qui sont porteurs des microbes et des virus sont encore pire que les malades en face desquels les gens sont tout de suite conscients de la nécessité de prendre les précautions qui s'imposent. Qui a donc pu donner ces informations précieuses au Prophète (prière et salut sur lui) ?
Etait-ce possible quatorze siècles jadis qu'un humain dise des choses pareilles, à moins que ces informations lui soient révélées par l'Omniscient qui est parfaitement Connaisseur de ses créatures ?
Certes, Allah exalté soit-Il dit dans le Saint Coran : « Dis : “Louange à Allah ! Il vous fera voir Ses preuves, et vous les reconnaîtrez”. Ton Seigneur n'est pas inattentif à ce que vous faites ». (Sourate An-Naml, Verset 93)


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