Tanjazz rempile cette année du 18 au 22 septembre à Tanger avec un programme éclectique, concocté avec engouement pour cette 14ème édition qui est devenue un rendez-vous incontournable pour les férus de ce genre musical. Le festival creuse son chemin dans une ville qui s'ouvre aux courants musicaux divers. La manifestation va durer cinq jours. Pour cela, les organisateurs ont concocté un programme bien ficelé, riche et varié intégrant tous les styles de jazz avec près d'une dizaine de pays représentés. Cette fête de jazz , organisée par la Fondation Lorin, consacrera une programmation spéciale sous le thème "Tanjazz passe à l'Est", à travers laquelle les amateurs de cette musique pourront découvrir des artistes venus, entre autres, de Bulgarie, d'Egypte, de Tunisie, ainsi que des groupes de musique des Balkans, de jazz manouche et de musique Klezmer. Sur six grandes scènes, ce rendez-vous incontournable mettra en lumière les musiques du monde et bien sûr, la crème du jazz de partout. De grands noms débarqueront pour le grand plaisir des mélomanes : la talentueuse chanteuse Elisabeth Kontomanou, mais aussi David Helbock Trio, le batteur Yehya Khalil ou encore le groupe Art District. Au programme également, l'artiste tunisien Nabil Khémir, connu pour avoir introduit les sons d'un luth et d'une guitare alternativement dans une musique jazz ; le compositeur, guitariste, luthiste et chanteur tunisien sera l'un des invités de marque de ce festival. Accompagné de son instrument qu'il avait fabriqué en Hollande en 2004, Nabil Khemir, proposera un cocktail de son répertoire mêlant musique arabo-andalouse et jazz occidental, livrant ainsi un voyage musical harmonieux entre l'Orient et l'Occident, à travers des patrimoines musicaux des plus diversifiés. Nabil est très influencé par les grands jazzmen pour ne citer que Georges Benson, Joe Pass, Herb Ellis et Pat Methney. Il a pris part à plusieurs festivals depuis 2004 dans les quatre coins du monde où il a remporté plusieurs prix et distinctions. Il a à son actif plusieurs albums et chansons pour ne citer que « Parfum d'Orient et d'Occident », « Hanin », « Layali dar el Janna », « Finou el hob » et « Je t'aime mon pays » qu'il avait chanté après la révolution du 14 janvier 2011.