- Un salaire de 20 mille euros et une prime de 80 mille euros en cas de qualification pour le Mondial 2014 Nous apprenons de source digne de foi que le contrat liant de façon provisoire (portant sur une période de deux mois) la Fédération tunisienne de football au technicien hollandais Ruud Krol, stipule que ce dernier perçoit un salaire mensuel de 20 mille euros (qui lui sera versé en devises). En cas de qualification pour le Mondial 2014, il lui sera attribué une prime de 80 mille euros. Mettre de l'ordre à la maison Il va sans dire que, en deux mois, Krol, au-delà de sa compétence et son bagage technique n'est pas en mesure de changer de fond en comble le fond de jeu de l'équipe nationale. Pour lui donner un nouveau cachet caractéristique par le football total dont il est un apôtre il lui faut accomplir un travail de longue haleine à l'instar de celui qu'il est en train de faire au Club Sfaxien. Par contre, « Rudy », compte tenu de sa forte personnalité, sa poigne et sa nature de meneur d'homme, nous parait en mesure d'apporter le plus au niveau de deux volets. Le premier a trait à la discipline au sein du groupe. Discipline dans le sens large du mot, c'est-à-dire, pendant les stages et discipline tactique sur le terrain. Le technicien néerlandais dispose aussi d'une grande capacité à motiver ses joueurs et les pousser à donner le maximum que ce soit à l'entraînement ou au cours du match. Le mérite, unique critère du choix des joueurs Krol, même s'il ne connaît pas à fond les joueurs locaux ou ceux qui évoluent à l'étranger, n'est pas quand même étranger au paysage du football tunisien après avoir exercé plus d'un an au Club Sfaxien. Aussi, est-il en mesure de faire le choix le plus judicieux possible des joueurs qui seront appelés à défendre les couleurs nationales lors de deux matches barrages contre le Cameroun. Mais, pour ce faire, il aura besoin d'une collaboration active et fructueuse de ses collaborateurs. Son ou ses assistants (le staff technique national sera composé dans les tout prochains jours), ne doivent pas faire les figurants. D'ailleurs, Krol n'est pas du genre à marginaliser ses assistants. Il n'y a qu'à voir l'étroite collaboration et le travail en symbiose entre lui et son adjoint au CSS, Hamadi Daou pour s'en persuader. Une chose est certaine, Krol et la complaisance ne font pas un. Il faudrait s'attendre donc à ce qu'il fasse - en son âme et conscience - appel aux plus méritants. En véritable professionnel qui se respecte les joueurs « loosers » et que l'opinion sportive connaît bien n'auront pas de place dans son groupe. Pour conclure, nous disons que Krol ne constitue, en fin de compte, qu'un, parmi plusieurs facteurs susceptibles de nous qualifier en phase finale, de la Coupe du monde. La tutelle, la FTF, les médias et le public sont les autres parties prenantes dans la quête de cet objectif. De la conjugaison des efforts de ces parties dépendra l'issue de cette mission difficile certes, mais point impossible.