Affaire de l'assassinat de Mohamed Brahmi Plainte contre le chef du gouvernement, le ministre de l'Intérieur et des responsables sécuritaires Le membre de l'initiative pour la recherche de la vérité sur l'assassinat de Chokri Bélaid (IRVA),Taieb Laguili a déclaré que la plainte qui sera déposée prochainement , dans le cadre de l'affaire de l'assassinat du constituant Mohamed Brahmi, contre le chef du gouvernement provisoire, le ministre de l'Intérieur et 18 cadres sécuritaires du ministère de l'Intérieur, des unités de la sécurité publique et la direction de lutte contre le terrorisme sera ouverte “à tous les citoyens pour se rallier aux parties plaignantes”. Laguili a indiqué hier matin, dans une déclaration à l'agence TAP, que les chefs d'accusations portent notamment sur la complicité de meurtre de Mohamed Brahmi, citant à ce propos le code pénal tunisien qui mentionne “qu'est complice d'un crime ou d'un délit la personne qui sciemment par aide ou assistance en a facilité la préparation ou la consommation”. Par ailleurs, il a précisé que l'avocat français Jean Pierre Mignard, en charge de l'affaire par l'IRVA a déclaré “que les conditions du crime d'Etat sont remplies pour porter l'affaire de Mohamed Brahmi devant la justice internationale”. Il a indiqué que le document “fuité du ministère de l'Interieur qui stipule que le ministère de l'Intérieur était au courant du projet d'assassinat du constituant Mohamed Brahmi, est un document authentique”, réaffirmant que “le chef du gouvernement était au courant de l'existence de ce document”. A noter que le chef du gouvernement provisoire, Ali Laarayedh avait nié, dans un communiqué de la présidence du gouvernement, publié mercredi, être au courant du document fuité sur le projet d'assassinat de Mohamed Brahmi relevant que “les déclarations de Laguili ne sont que des allégations et des accusations fallacieuses”. Tension à la Manouba à la suite de la proclamation des résultats pour chauffeurs de taxis Le siège du gouvernorat de la Manouba et ses environnements connaissent un état de tension, depuis hier matin, à la suite de la proclamation des résultats pour l'obtention du permis de chauffeur de taxis individuels. Des protestataires ont bloqué la route Ibn El Jazzar, au niveau du siège du gouvernorat et empêché la circulation des véhicules dans les deux sens. Ils demandent, selon les déclarations de l'un d'eux au correspondant de l'agence TAP dans la région, “des éclaircissements des parties concernées autour des critères adoptés lors de la correction des examens” qui se sont déroulés depuis le mois de mai 2013 et qui avaient été marqués par la participation de 3.000 candidats dont 1.860 ont passé avec succès le cap des tests écrits. Les mécontents considèrent que “le destin de leurs familles dépend de ces résultats” et appellent à “réviser et à rendre justice à certains parmi eux, surtout ceux qui sont au chômage depuis un certain temps”. Une source responsable du gouvernorat de la Manouba a souligné que “la correction des épreuves qui s'est déroulée au siège de la direction régionale du transport a suivi les critères légaux mis en place par des spécialistes”. Un bus de la TRANSTU entièrement incendié, après l'inflammation d'un pneu Un bus de la TRANSTU (société des transports de Tunis) s'est complètement enflammé, hier matin, sur la route principale dans la zone de Boumhel à Ben Arous (banlieue sud de Tunis), mais aucune victime n'est à déplorer, a indiqué un responsable de la société, au correspondant de TAP à Ben Arous. Le bus était de retour, vide, à l'entrepôt de Bir El Kassaa quand l'un des pneus proches du réservoir a éclaté, provoquant des étincelles qui ont déclenché un incendie, a déclaré la même source. Selon un communiqué de la TRANSTU, les deux agents qui étaient à bord du bus sont intervenus dès qu'ils se sont rendus compte de l'incendie, mais les flammes se sont propagées rapidement embrasant l'ensemble du bus, avant l'arrivée de l'équipe de la protection civile qui a pu, par la suite, éteindre le feu. La TRANSTU a annoncé qu'”une commission d'enquête a été constituée pour connaitre les causes techniques à l'origine de l'incendie. Cette dernière a déja entamé ses travaux”.