Premières élections libres et démocratiques, sous nos cieux. De l'eau est passée sous les ponts…Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Entre se ronger les ongles et regarder deux mouches, batifoler au plafond, y a-t-il une place pour une troisième alternative ? 23 octobre 2013, et des poussières… Des milliers de personnes dans les rues de Tunis, et autant de cœurs qui battent à l'unisson… La chamade. Partiront ? partiront pas ? Une question, qui revient, lancinante : comment en arrive-t-on à voter Ennahdha ? Le pis-aller ? Toutes proportions gardées, dans le registre des ratages, infinitésimaux, on peut tout de même trouver mieux !!! « ô rage… ô désespoir ! » De quoi tourner bourrique … Un bilan affligeant, sur tous les plans, terrorisme, assassinats politiques, corruption et circulation d'argent sale, par-delà les nuages, et dans les sondages, son « immaculée conception » se maintient dans les rangs. Derrière Béji Caïd Essebsi, certes, mais à le talonner. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le cerveau des Tunisiens qui continuent à prendre Cheikh Rached pour le père, le fils et le simple d'esprit comme dirait l'autre. Sûr qu'il est apte à donner l'extrême onction », mais à part cela… La Tunisie ne mérite pas ce qui lui arrive. C'est un petit pays mais qui a trois mille ans d'Histoire derrière lui. Et c'est un grand pays tombé entre les mains d'une « association de malfaiteurs » qui en ont phagocyté toutes les richesses, déjà qu'il était exsangue – tout en faisant en sorte d'en pervertir les identités, multiples et plurielles qui en ont toujours façonné la mosaïque dans la perspective de les tronquer et d'en trafiquer la mémoire, pour mieux asseoir leur (i) llégitimité dans le sens d'une entreprise de manipulation collective, qui ferait de tout un peuple, des « moutons de panurge », prêts à être offerts en sacrifice sur l'autel de n'importe quelle lubie, « fantasma-criminelle » à relents « Wahabites », qui a, du reste déjà largement essaimé – hélas ! Intra-muros et de la plus triste des manières. Endoctrinement pour aller nourrir les rangs des « Djihadistes » en Syrie ou ailleurs, servant de chair à canons avec la bénédiction des prédicateurs à la petite-semaine, lesquels, continuent à se la couler douce ; « Djihad Ennikah », le comble du comble… bref, un palmarès, autrement édifiant, sur le bilan, ô combien positif, de la Troïka et de son « éminence grise ». 23 octobre 2013 ; une question subsidiaire : est-ce que les mouches s'invitent au plafond du siège de l'ANC, pour y mener leurs débats ?