Stade Zouiten, samedi après midi, 13 septembre 2014-09-13 Temps chaud en dépit d'un ciel voilé et par moments menaçant Pelouse en bon état Assistance au nombre de celle autorisée mais très bruyante ST – JSK : 2 - 2 Buts de : Mejri (20ème) et Sifi (48ème) pour la JSK. Arbitrage indécis de Yassine Harrouche secondé par Foued Guidara et Oualid Moalla Quatrième arbitre : Kaïes Fourati Commissaire du match : Mondher Bartkis Formation des deux équipes: ST : Mahouachi – Ben Ali – Béjaoui – Rouid – Abbès – Alex puis Dridi – Aouadhi – Jelassi puis Aloulou – Marzouki – Boudhiafi – Ben Salem puis Jaffala JSK : Kalaï – Arfaoui – Zakkar – Bnina – Bhar – Sylla – Mejri puis Bargougui – Aouichi puis Traoré – Mezlini puis Jdaïed – M'hadhebi – Sifi Joueurs avertis : JSK : Bnina, Sylla et M'hadhebi. Samedi 13, oui 13 septembre animera bien des réunions que ce soit au Bardo ou à Kairouan suite à ce match assez ouvert et très coloré puisque ponctué par quatre buts, deux de chaque côté. Pour certains le chiffre 13 est un symbole de chance, pour bien d'autres, il est un porte malheur. Hier, la superstition était ‘hors jeu'. Les vingt deux acteurs avaient gratifié le public présent d'un beau spectacle, et franchement si l'un des deux clubs avait mis sa main sur le ticket gagnant, le perdant aurait crié à l'injustice du ballon rond. Aucun club ne méritait de perdre. Ils avaient leurs raisons, les Aghlabites, de faire acte de contrition à la fin des débats. Dans le camp local, les verts et rouges n'affichaient pas ce sourire de satisfaction qu'on leur connaît depuis le début de cet exercice. Une mi-temps à l'envers pour le Stade Tunisien et au bon endroit pour la JSK. Les joueurs locaux tels que vus au cours de la première tranche du jeu étaient loin des standards relevés chez eux lors de tous les précédents matchs. Manœuvre lente, manque de concentration, insuffisance au niveau de l'explosivité, et surtout un marquage on ne peut plus élastique. Les deux arrières latéraux n'étaient pas efficaces derrière comme devant. Dans l'axe, les errements étaient manifestes. Au milieu, l'apathie affichée par les intermédiaires est surprenante, devant, les ratages étaient monstrueux. Côté aghlabite, l'organisation était quasiment parfaite, et la tactique adoptée a failli faire mouche sans cette baisse de régime constatée lors des vingt dernières minutes. Dès le coup de sifflet initial, si l'équipe stadiste cafouillait, et ses joueurs tentaient des solutions individuelles, le rival kairouanais était extrêmement intelligent et ses joueurs se montraient prudents, et cherchaient à frapper dès qu'il y avait la moindre brèche. Déjà un petit contre rapide permet à ces derniers d'inaugurer la marque, mais très vite l'arbitre revient sur sa décision d'accorder le but. La faute de charge de Sifi était évidente pour ne pas être relevée à temps par l'arbitre. On jouait à la 9ème. Ce n'était que partie remise, puisque, onze minutes plus tard, une autre contre attaque permet aux visiteurs de prendre bénéfice d'une belle action chorale. Un but aussi beau dans sa construction que dans son finish. Le centre de Mezlini était admirable, et la tête plongeante de Mejri était on ne peut plus spectaculaire (20ème). Ce jeune garçon se souviendra longtemps de son but. Le Stade Tunisien s'était procuré de belles opportunités mais ses joueurs en particulier Ben Salem (34ème), puis le jeune Boudhiafi deux minutes après confondaient entre vitesse d'exécution et précipitation. Après juste trois minutes du retour des vestiaires, une distraction collective de la défense locale permet au vieux Sifi de se présenter seul face à Mahouachi, puis le lober d'une manière ébouriffante (48ème). Joie indescriptible dans un camp, consternation dans l'autre. Deux minutes après Marzouki, servi par ce jeune à suivre qu'est Boudhiafi met au vent une belle occasion pour permettre à son club de réduire la marque. Il se rachètera de sa bévue vers la 58ème aidé faut-il le dire par un Kalaï (jusque là excellent) imparfait dans son placement. Les mouvements des bancs, le premier pour rafraîchir le jeu et revenir au moins au score, le second pour essayer de conserver son avance avaient fini par procurer compensation aux locaux mais non sans peine. Ce n'est que vers 81ème que le même Marzouki avait pu arracher l'égalisation, servi par un Abbès qu'on ne connaît pas capable de passes décisives. Deux minutes après Sylla bute sur un bon Mahouachi, qui a déjà les mains chaudes, ayant effacé une autre but à Mejri à la 68ème, et à la 87ème Jedaïed aurait pu être auteur d'un hold up mais, par précipitation il n'avait pas trouvé le cadre. Le score devait en rester là. Le Stade Tunisien a besoin d'un attaquant finisseur, la JSK doit absolument optimiser sa tenue physique. Elle a toutes les cartes pour faire mieux que la saison passée. Mohamed Ali EZZINE