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Syrie: Les combats font rage à Kobané
Publié dans Le Temps le 02 - 11 - 2014

De violents combats ont fait rage hier dans la ville syrienne de Kobané après une nouvelle attaque des djihadistes de l'Etat islamique (EI) contre les forces kurdes, qui bénéficient désormais de l'appui de 150 peshmergas irakiens lourdement armés.
La ville, devenue le symbole de la résistance à l'EI, a été le théâtre jusqu'à l'aube d'affrontements, les djihadistes tentant une nouvelle fois de s'emparer des quartiers Nord afin d'encercler la ville en coupant son accès à la Turquie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Depuis, des tirs sporadiques résonnent dans la troisième localité kurde de Syrie, également touchée par des petites explosions.
Afin d'aider les combattants kurdes syriens, qui défendent férocement Kobané depuis le 16 septembre, quelque 150 peshmergas ont été dépêchés par le Kurdistan irakien.
Stationnés dans la ville frontalière turque de Suruç depuis deux jours, les combattants irakiens, équipés de lance-roquettes, de fusils automatiques et des mortiers, ont franchi vendredi soir la frontière. Selon l'OSDH, ils n'ont néanmoins pas participé aux combats ayant fait rage la nuit passée.
D'après cette ONG, au moins cent djihadistes de l'EI ont été tués ces trois derniers jours dans les affrontements à Kobané et ses environs avec les milices kurdes syriennes YPG (Unités de protection du peuple).
Au total, les combats depuis le 16 septembre ont fait 958 morts : 576 djihadistes, 361 membres des YPG et de leurs alliés, et 21 civils, a détaillé l'OSDH, qui se fonde sur un large réseau de militants et de témoins à travers la Syrie.
Le passage des renforts peshmergas a été accepté il y a une douzaine de jours par Ankara, sous la pression des Etats-Unis. Mais, considérant les YPG comme une "organisation terroriste", la Turquie se refuse toujours à intervenir militairement et à laisser passer des combattants kurdes de Turquie, à la grande colère de cette communauté.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau critiqué vendredi la stratégie de la coalition menée par les Etats-Unis. "Pourquoi les forces de la coalition bombardent continuellement cette ville de Kobané ? (...) Pourquoi pas d'autres villes, pourquoi pas Idleb (nord-ouest de la Syrie) ?", s'est-il interrogé. "On ne parle que de Kobané (...) où il n'y a presque plus personne à part 2.000 combattants".
Depuis que l'EI a lancé une vaste offensive dans la région, provoquant la fuite de quelque 300.000 habitants, cette localité, appelée Aïn al-Arab en langue arabe, concentre l'intérêt des médias et de la communauté internationale. La coalition y a mené bon nombre de frappes aériennes, en appui des YPG.
Mais malgré l'engagement de Washington contre l'EI en Syrie, le Commandement militaire américain chargé de la région (Centcom) a martelé que l'Irak était la "priorité" des Etats-Unis, qui y mène des raids depuis le 8 août et y a dépêché des centaines de conseillers militaires pour épauler les forces gouvernementales.
Celles-ci ont repris vendredi deux quartiers de la ville de Baïji, contrôlée par l'EI depuis son offensive fulgurante dans le pays en juin. La reprise totale de Baïji, située au nord de Bagdad, pourrait permettre de sécuriser la principale raffinerie irakienne, toute proche de là.
Accusé de nettoyage ethnique et de crimes contre l'Humanité par l'ONU, l'EI a mis à profit la guerre civile en Syrie et l'instabilité politique et sécuritaire en Irak pour s'emparer de larges territoires, où il fait régner la terreur.
Selon un rapport de l'ONU cité par The Guardian, quelque 15.000 djihadistes étrangers provenant de 80 pays sont venus ces dernières années pour combattre dans les rangs de groupes comme l'EI en Syrie et en Irak, un chiffre "sans précédent".
La plus haute autorité religieuse chiite irakienne, le grand ayatollah Ali Al-Sistani, a souligné vendredi qu'"il ne sera possible de débarrasser l'Irak de l'EI qu'en joignant les efforts de ses fils", sunnites comme chiites.
Pour lutter contre ce groupe, les Etats-Unis excluent l'envoi de troupes au sol, mais cherchent à renforcer l'armée et les forces kurdes en Irak, ainsi que la rébellion et les Kurdes en Syrie.
Une stratégie qui vient de subir un revers: les rebelles modérés du Front révolutionnaire syrien (FRS), qu'ils soutiennent, ont été chassés hier de leur fief de Jabal al-Zawiya, dans le nord-ouest de la Syrie, par les djihadistes du Front al-Nosra, selon l'OSDH.


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