Au moment où ils accédaient à la salle d'audience, menottés et bien cernés par les agents de l'ordre, quelques détenus impliqués de terrorisme dans l'affaire Bouchebka au cours de laquelle le brigadier chef de la garde nationale le martyr Anis Jelassi a été assassiné, ont tenté de semer le désordre en insultant leurs gardes et en les qualifiant de mécréants(taouaghit) ils les ont menacés de mort en gesticulant du doigt sur la gorge, que tôt ou tard, même après trente ans, ils seraient décapités. Ce comportement démontre que ces individus persistent et signent en matière de crimes terroristes. Une enquête judiciaire est ouverte afin poursuivre pénalement les auteurs de ce comportement. Il faut signaler par ailleurs que lors de l'ouverture de l'audience et au moment où les juges pénétraient en salle, tous les détenus sans exception ont refusé de se lever comme il est de coutume. Procédure suivie et appliquée dans le monde entier. Maisça c'est une autre affaire. La deuxième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a décidé le report du procès au 20 Janvier prochain et a refusé la demande des avocats la libération des détenus impliqués dans cette affaire. A titre de rappel, au cours de l'année 2012 et à la suite d'une information parvenue aux responsables de la garde Nationale spécifiant qu'un groupe de terroristes essayent de faire entrer illicitement au pays des armes de combat, une équipe des agents d'intervention commandés par le défunt martyr Anis jelassi , sont sortis à la poursuite des trafiquants. Malheureusement, les agents ont été surpris par des tirs et c'est ainsi que le martyr a été touché. Les investigations et recherches entamés ont permis l'arrestation de 33 inculpés. Il s'est avéré lors des interrogatoires qu'il s'agit d'un groupe terroriste appelé à commettre des crimes contre les institutions de l'état afin de perturber l'ordre public. Ils agissaient sous le commandement de (Lokman abou sakhr) et d'autres groupes terroristes recherchés mondialement. Les enquêteurs ont pu également établir le lien existant entre ce groupe et le groupede Medenine quistockait les armes importées de la libye dans un garage loué pour la cause. Le groupe se compose de 32 impliqués en état d'arrestation, 33 impliqués en fuite et une dizaine d'individus en liberté provisoire. Parmi lesimpliqués en fuite, on trouve: Abou iadh-Lokman Abou Sakhr-Ahmed Rouissi. Il y a également Kamel Gadhgadhi-Khaled Fagraoui-Aleedine Najati-Adel Saidi , tués lors des affrontements de Raouad. L'acte d'accusation stipule que les inculpés sont accusés de terrorisme, meurtre prémédité et complicité. Il faut signaler que des mesures sécuritaires ont été prises par les forces de l'ordre du palais de justice interdisant l'accès à la salle d'audience aux parents du martyr et au public. Même les journalistes ont été empêchés d'assister au procès malgré l'autorisation qui leur a été accordée par les autorités judiciaires.