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Sur le vif...
Publié dans Le Temps le 27 - 12 - 2014

Ezzeddine Brari expose à la Galerie Kalysté ( à la Soukra) 47 Œuvres. De sa facture habituelle de peintre autodidacte et populaire, 47 tableaus d'une palette riche et variée confirmant l'ancrage de cette peinture dans le mouvement pictural tunisien.
Il y a vingt-ans, Ezzeddine Brari exposait à la Galerie Ammar Farhat avec le vif appui de Abdelaziz Gorgi et de Aly Bellagha. Le groupe de l'école de Tunis encourageait à l'époque les peintres autodidactes comme baghdadi Chniter, Ali Geurmassi, Merehzia Ghadab,... et Ezzeddine Brari. Les Raisons de cet encouragement sont peut être à trouver dans la légitimation da la propre démarche surprofessionelle de « l'Ecole « par rapport à l'amateurisme de la peinture « Naïve ». Une sorte de paternalisme aussi bien stylique que financier.
La Peinture de Ezzdiine Brari exposée aujourd'hui à la Galerie Kalysté, se réfère dans certaines de ses réalisations à l'Iconographie de l'Ecole, comme la présence incantatoire de la médina de Tunis et de tout ce qui fait : la médina ( scènes populaires, artisanat, artisans,, fête ; petit commerce...), mais aussi à la référence de Sidi bou Saïd ou plutôt du Golf et de Boukornine.
Les peintres qui sont pris en modèle par Ezzeddine Brari sont sans contexte Ammar Farhat, Yahia Turki et Jalel Ben Abdallah pour Sidi Bou Saïd, et son Golfe.
Ezzeddine Brari ne nie pas cette promiscuité avec certains géants de « l'Ecole « de Tunis. Il en est même fièr. Il reste pour nous qu'il en diffère par les compositions picturales caractérises par la représentation de façade et, par la fixité et l'hiératisme
La Peinture Populaire de Ezzeddine Brari semble également sortir du modèle de la médina en adaptant d'autre thèmes comme les scènes rurales. Tout est objet de représentation populaire, enjouée, pleine de vie. Vie arrêtée pétrifiée, presque figée dans l'instant même de sa prise de vue. Brari est photographe d'origine.
Le silence des représentations de face est troublant et impressionnant, l'artiste accentue cela par la fixation de tous les détails, allant de la restitution des clous de portes , aux tasses à café , aux carreaux de céramique...Cela peut être parce que le peintre cherche à être réaliste, ou pour être dans le vrai ; et il nous entraine dans le silence et le non mouvement. Ezzeddine Brari n'en n'a cure. L'essentiel pour lui est de dire toute cette truculence de la vie, de la dire avec ses couleurs vives qui animent invariablement tout sans restriction. Le Monde de Ezzeddine Brari signifie non pas dans sa différenciation ou dans sa ségrégation mais dans sa globalité scénographique. Il est temps pour nous d'approfondir nos lectures de la peinture naïve et populaire en Tunisie en délaissant celle qui la réduisent à une expression folklorique passéiste mais comme une saisie originale et poétique du monde


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