C'est reparti pour le CSS qui renoue, aujourd'hui, avec la ligue Africaine. Cette saison, il espère faire mieux que lors de ses précédentes participations. Après une finale perdue dans des conditions scandaleuses en 2005 face à El Ahly et une frustrante élimination en demi finale lors de la dernière édition face au Vita Club (1-1 à Kinshasa et défaite par 1-2 au stade Mhiri), les Clubistes Sfaxiens espèrent faire mieux cette saison en épinglant à leur tableau de chasse un sacre qui manque encore à leur palmarès. Et, comme le plus long des voyages commence toujours par un pas, pour l'ensemble « Noir et Blanc » la voie à la fois longue et ardue menant vers cet objectif débute, cet après midi à Lomé, avec le match aller de ces seizièmes de finale contre l'AC Sémassi de Sokodé. Ce dernier, quoique faisant figure de grosse cylindrée du football togolais (dix titres de champion et trois coupes), ne jouit pas cependant d'une grande expérience dans les coupes africaines. Il compte sept participations en C1 et trois autres en coupe de la CAF, mais il n'a jamais pu dépasser le 2ème tour. Faudrait-il, dès lors, en conclure que la mission qui attend notre représentant au stade de Lomé s'annonce facile ? Absolument pas ! Dans la mesure où un match de football dans les confins de l'Afrique est quasiment une dure épreuve où il faut toujours compter avec les impondérables. C'est dire donc que le CSS devra être sur ses gardes et se donner à fond pour espérer ramener un résultat probant devant consolider ses chances de qualification pour les quarts de finale. A cet égard, un match nul sur un score positif, à défaut d'une victoire, pourrait arranger ses affaires. En conquérant ! Visant la victoire, le CSS optera pour un dispositif équilibré. Vigilant en défense, l'ensemble sfaxien entend jouer l'attaque avec conviction. Il est impérativement appelé en effet à marquer chez l'adversaire. Chaque but à l'extérieur, comptant double, aura en effet son pesant d'or lors du match retour. Les balles arrêtées et les contres seront, entre autres, les atouts maîtres du CSS. Des changements, attendus En l'absence de la quasi-totalité de ses joueurs étrangers (seul le jeune attaquant camerounais, Marius Nboussi a été du voyage) qui ne seront qualifiés qu'avec la phase des poules, l'entraîneur Ghazi Ghraïri se voit contraint d'apporter deux ou trois changements à sa formation. La défense ne subira pas de remaniements. Par contre, au milieu du terrain, Kammoun est annoncé rentrant à la place du Congolais Léma Mabidi. De son côté, Challouf devra suppléer le Marocain Brahim Bahri. L'entrejeu sfaxien sera complété par l'inamovible Moncer et le rapide Hanachi qui évolueront en compagnie de Challouf, adossés à Khenissi, le seul attaquant de métier dans la formation sfaxienne. Formation probable : Jridi, Derbali, Maâloul, Ben Salah, Meriah, Hadda, Kammoun, Moncer, Challouf, Hanachi, Khénissi