La CAF a confirmé hier la qualification du Club Africain pour les huitièmes de finale de la Coupe de la CAF sur tapis vert. L'instance dirigeante du football africain a considéré que le retard de Dolphins au coup d'envoi du match prévu samedi dernier n'était pas dû à un cas de force majeur. Les Nigérians écopent même de 2 000 dollars d'amende. Dans sa longue histoire, presque centenaire, rarement le Club Africain aura connu qualification plus facile. Hier, les Rouge et Blanc ont eu confirmation de leur qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de la CAF sur tapis vert. Samedi, lors des seizièmes de finale aller, leurs adversaires de Dolphins n'étaient pas parvenus à rallier le stade de Radès à temps. La veille, les Nigérians avaient loupé leur vol et s'étaient donc résignés à débarquer à Tunis le jour du match, à la dernière minute. Bloqués dans la circulation, ils n'avaient pas pu arriver au stade à temps. Se plaignant d'avoir été volontairement baladés, ils avaient déposé une requête auprès de la CAF. "Esprit de fair-play" Hier, la commission des compétitions interclubs de la CAF a tranché et prononcé l'élimination des Nigérians. L'instance dirigeante du football africain a refusé de considérer les problèmes de circulation comme "un cas de force majeur", soulignant que le coup d'envoi a été décalé de 30 minutes sur proposition de la CAF dans un "esprit de fair-play" pour essayer de leur permettre d'arriver dans les temps. Loin de donner raisons à Dolphins, la CAF a même infligé une amende de 2 000 dollars (près de 1 900 euros) au club car la Fédération nigériane n'a pas respecté l'obligation "d'informer la fédération de l'équipe hôte et la CAF de la date de l'arrivée dans la capitale du pays hôte au plus tard deux semaines avant la date prévue pour la rencontre." Gageons que les joueurs de Doplhins seront désormais plus ponctuels. Amine Mougou (Porte-parole de l'Etoile) précise :« Le forfait annoncé pour le match contre le CSHL était conditionnel ! » Appelée à fixer une nouvelle date pour le match en retard pour le compte de la 20ième journée CSHL-ESS, la LNFP lors de la réunion tenue hier en fin d‘après-midi a prévu le 29 mars prochain pour le déroulement de cette rencontre. On sait par ailleurs, que les dirigeants du CSHL s'en tiennent toujours à leur refus de jouer tant ils considèrent qu'eu égard au forfait déclaré par le président du club sahélien, Ridha Charfeddine, les trois points de la victoire leur reviennent de droit, ce qui n'est pas une mince affaire face à un concurrent sérieux au titre, d'autant que l'équipe de la banlieue-Sud de la Capitale n'est pas à l'abri de toutes surprises de fin de saison En face, en revanche, l'ESS par la voie de son porte-parole Me Amine Mougou estime « que l'équipe se présentera le 29 mars au stade d'Hammam-Lif à l'heure indiquée ». Apostrophant le porte-parole sur le fait si le CD de l'ESS en reconsidérant sa position ne prend pas un peu en porte à faux l'opinion publique du club ? Magnanime, le porte parole de l'ESS s'empresse de rappeler qu' « en déclarant dans un premier temps forfait, nous voulions d'abord soulever le problème , et attirer l'attention de tous les responsables sur la question. Donc c'est une question de principe. Pour autant le forfait annoncé a été conditionnel. En effet, et après les différentes réunions, tant réclamées par le passé sans jamais avoir eu lieu, il en résulte que certains signes positifs et indices favorables nous ont amené à reconsidérer notre position » et Me Mougou de conclure « Le climat favorable qui s'est dégagé après les réunions en question est de nature à laisser entrevoir une amélioration sur le plan, nous en prenons acte ». Affaire Bounedjah : Appel auprés du CNAS Pour avoir été sanctionné d'une peine de cinq match de suspension suite à son expulsion lors du dernier ESS-EGSG, et estimant cette décision à l'encontre de leur attaquant relativement disproportionnée à la faute, les dirigeants sahéliens comptent appel devant la CNAS. A suivre...