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Ridha Charfeddine : « L'arbitre nous en a fait voir de toutes les couleurs ! » / Do Morais : « On a fait le match qu'il fallait faire »
Publié dans Le Temps le 25 - 04 - 2015

Tant attendu par les deux protagonistes, le Classico ESS-EST n'a pas été d'un grand secours pour les deux prétendants au titre. Seul l'actuel leader, le CA, grand bénéficiaire à l'issue de ce match, peut estimer qu'une occasion inespérée li est fournie pour consolider son leadership et ce en attendant le prochain grand classique EST-CA. De fait, le classico d'avant-hier s'il n'a pas été satisfait les Etoilés plus proche de la victoire, leurs vis-à-vis en revanche, s'en tire à bon compte tant leur prestation fut en deçà de toute espérance.
ESS : Fragilité mentale
et déconcentration.
Ridha Charfeddine:
«Ce n'est plus possible de jouer au football avec un tel niveau d'arbitrage. L'arbitre du match nous a fait voir de toutes les couleurs ; Disons le carrément Boulakhouass a pesé sur le résultat du match. La FTF, la DNA et tout le monde apprécieront »
Au-delà de la déclaration d'un président de club en colère après le coup de sifflet final d'un arbitre, pour le moins manquant de confiance en soi, force est de reconnaitre que le club sahélien fait une fois de plus l'objet d'une injustice flagrante. C'est d'autant plus vrai que cela déjà s'est produit par le passé et au cours de la même saison. Mais combien même on peut comprendre la colère des dirigeants étoilés , on peut tout de même leur reprocher de s'être rapidement emporté au point de faire sortir leurs joueurs du match perdant ainsi toute leur concentration. En effet, auteure d'une première période à tout point de vue correcte, la bande à Benzarti qui a dominé son adversaire, a fait preuve de beaucoup de percussion (Mouihbi et Bangoura) et de créativité dans l'animation offensive (Kom, Saâda). Le travail des couloirs (Naggez et Tej) a permis aux étoilés de titiller les espérantistes trop repliés défensivement néanmoins appliqués tactiquement. Et même si les occasions furent rares, elles étaient bien réelles côté local que visiteur. Et même si l'ESS après l'égalisation de Jouini, n'a pas baissé les bras pour assurer son contrôle dans la zone médiane, les coéquipiers de Belbouli ont perdu de leur concentration après l'arrêt du match ( 10 minutes suite au refus de l'arbitre d'accorder un pénalty plus qu'évident pour l'ESS). Le comportement du coach étoilé, Faouzi Benzarti, que l'on comprend sa colère par ailleurs, n'a pas été d'un grand secours pour les siens, les faisant perdre toute concentration. Conséquence ? le jeu perdit de son intensité, voire de sa qualité et de son charme. Ce n'est plus un classico digne du nom. Le reste on le connait. Beaucoup de fautes individuelles qui ont failli coûter le point même à l'ESS n'eut été la vigilance d'un grand gardien Belbouli à plus d'une reprise. Bref, il fallait garder raison et sérénité car à dire vrai l'Etoile était plus présente sur le terrain que l'EST.
De Morais
« Parfaitement conscient de l'importance du match pour l'ESS, nous avons essayé de faire le nécessaire pour ne pas perdre. Donc on a fait le match qu'il fallait faire. Je tiens à féliciter l'arbitre pour avoir su bien tenir le match ».
EST : Un point certes, mais des choix discutables
Le coach espérantiste le portugais De Morais ne croit pas si bien dire quand en fin de match , il se précipite pour féliciter l'arbitre du match alors que ce dernier a fait l'unanimité autour de lui pour sa mauvaise prestation. C'est que probablement le technicien portugais n'a voulu voir que les retombées positives pour son équipe des décisions de l'arbitre du match. En effet, on se demande qu'elle aurait été la déclaration de Mr De Morais si au cours de ce match, Slim Belakhouass a été juste pour sortir le carton rouge à l'encontre du jeune Chaâlali lorsque celui-ci tria du maillot Mouihbi parti dans un face à face avec Hellal le gardien espérantiste ? Egalement qu'elle aurait pu être la position de l'entraineur de l'EST si toujours le même arbitre a fait preuve « d'honnêteté intellectuelle et sportive » en accordant un pénalty lorsque le même Chaâlali sécha carrément Mouihbi dans la surface de réparations à deux mètres de l'arbitre ? Bref, On comprend la position d'un coach vis-à-vis de son employeur lorsqu'on notera avec aisance que le niveau de prestation de l'équipe espérantiste ne peut être attribué uniquement à la seule fatigue du voyage ou autre , mais plutôt à un choix de joueurs pour le moins discutables. En effet, ce qui a manqué aux « sang et or » ce jour-là ce n'est pas tant de la volonté ou de la grinta mais davantage de créativité et d'inspiration. On se demande alors comment peut-on se passer des services d'un Darragi ou d'un Ndieng pour donner le plus à l'équipe. L'ombre de lui-même sur le terrain le Brésilien Cruz fut totalement absent durant ce match au point de se demander si l'équipe joue à dix. Mis à part l'incorporation de Jouini pour relever un Derbali ( ?) qui a été un choix judicieux reconnaissons –le, pour le reste Mr De Morais est mal inspiré pour féliciter un arbitre qui a vu tout faux.
Sadok SLIMANE
* L'Etoile victime des erreurs à répétition de l'homme en noir
Belkhouas a enfoncé davantage le clou !
Le moins que l'on puisse dire c'est que la tension est montée d'un cran à Sousse et dans tout le Sahel après le classico ESS-EST et surtout l'exécrable prestation de l'arbitre Slim Belkhouas . En effet, il ne peut échapper à personne que l'Etoile, dominant bien son sujet, notamment en première période, était plus proche de la victoire que son vis-à-vis espérantiste moins incisif. Mais les circonstances du match d'une part et l'arbitrage surtout d'autre part ont conféré une autre physionomie à un Classico qui aurait pu dû se terminer d'une meilleure manière. Comment peut-il en être autrement quand l'arbitre du match, un certain Slim Belkhouas fausse par sa très mauvaise prestation le résultat d'un match ? Hésitant dans son, appréciation, sifflant à tort et à travers, confondant même les joueurs ( (Chaâlali avec Yaâcoubi), faisant preuve d'une mauvaise foi manifeste au point de refuser de siffler des fautes plus qu'évidentes (alors qu'il était à deux mètres de l'action de la faute sur Mouihbi) bref, un arbitre partial qui a été désigné pour abattre, c'est le mot ! une équipe l'ESS. Désolé messieurs de la Direction Nationale d'Arbitrage , là vous allez fort en besogne pour considérer cela comme une simple faute humaine, et partant sportivement acceptable. Car à regarder de plus prés ce n'est pas la première que cela arrive à la même équipe depuis le début de saison. Rappelez-vous messieurs de la « très respectable DNA », CAB-ESS ( but de Boughattas refusé pour un motif inexistant et inconnu jusqu'à ce jour + expulsion de Naggez), ESS-EGSG (but de Brigui refusé pour un hors-jeu que seul le juge de touche a bien vu), ASD-ESS ( but Ammar refusé pour un motif inexistant), EST-ESS ( but validé alors que la faute est manifeste sur le gardien Belbouli), ESS-EST ( Belakhouas oublie carrément le carton rouge pour tirage de maillot sur Mouihbi et refuse de lui accorder un pénalty que même un novice n'hésitera pas à siffler tant le caractère à la fois flagrant et grave est évident). Trop c'est trop ! car autant d'incidents dans la même saison et qui plus est pour la même équipe, la ficelle est trop grosse pour n'échapper à personne, même pas aux concurrents directs de l'ESS et prétendants au titre. On se demande dans ce cas comment la DNA peut-elle prétendre poursuivre sa mission avec confiance ? Quel crédit devant l'opinion publique peut-elle invoquer pour assurer la gestion d'un tel secteur ? A l'évidence, le football est malade de sa règlementation désuète, de ses pratiques malsaines et d'une autre époque, , de ses hommes, de ses mentalités , bref de ses institutions. Le moment n'est-il pas venu pour penser à changer les choses ? Tel un corps malade rongé par une métastase, le football en Tunisie doit-être repensé pour évoluer faute de quoi, on court vers la faillite totale. La DNA doit savoir rebondir pour retrouver confiance et cérdibilité.


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