Stade M'hiri – Temps chaud – Pelouse en bon état – assistance moyenne – arbitrage de Haythem Kosaï Joueurs avertis : Khénissi, Derbali, Z.Ziadi, Kammoun (CSS), S.Derbali (EST) Formation des équipes : CSS : Jridi, Hanachi, Maâloul, Derbali, Meriah, Kammoun, Niang, Ziadi, Khénissi, Moncer, Bahri Remplacements de : Khénissi par Bouraoui (46'), Ziadi par Hadda (61') et Niang par Hkimi (87') EST : Ben Chérifia, Derbali, Bjaoui, Jaber, Ben Mansour, Ragued, Aful, Chaâlani, M'hirsi, Akaïchi, Da Cruz Remplacements de : Akaïchi par N'jang (62'), Da Cruz par Darragi (64') et M'hirsi par Abdi (88') Après leur douloureuse élimination de la ligue Africaine, le CSS et l'EST étaient impérativement tenus de l'emporter. Non pas seulement par obligation de rachat. Les Sudistes ont en effet besoin de la victoire pour conforter leur quatrième place au classement général que leur convoitait l'ESZ, l'incontestable agréable surprise de la saison. D'autre part le CSS avait un honneur à défendre et une éthique sportive à respecter. Pour sa part l'EST confrontée à une implacable lutte pour le titre, se devait de ramener la victoire du Stade M'hiri, qui lui réussissait plutôt bien ces dernières saisons. Mais, en dépit des velléités des uns et des autres, le match d'une petite qualité technique se solda par une parité blanche qui lèse la formation espérantiste. Celle-ci se créa en effet deux belles opportunités en fin de match pour coiffer au poteau son adversaire. Une première mi-temps, bien terne Si la formation tunisoise était sensiblement remaniée par rapport à celle qui fut alignée contre El Merrikh soudanais avec l'alignement d'emblée de Da Cruz au milieu du terrain et de M'hirsi à la pointe de l'attaque, Duarte n'a procédé qu'à un seul changement par rapport au match contre Eulma en incorporant dans sa formation de départ le jeune sénégalais Fallu Niang en remplacement de Hadda. Empressons-nous de noter que les deux protagonistes, visiblement affectés par leur sortie de la champion's league se sont adonné à un affligeant pousse ballon au milieu du terrain. Un mièvre football qui laissa le public sur sa faim. A telle enseigne qu'il a fallu attendre la 38' pour voir se dessiner la première occasion digne de ce nom. Elle fut espérantiste. Aful se chargea de botter un coup franc au niveau des 35 mètres. Jridi a dû se déployer à fond pour dégager en corner le tir en cloche du Ghanéen. Cette chaude alerte devant les bois sfaxiens fut le signal d'une meilleure animation du jeu durant les cinq dernières minutes de cette initiale période. En effet, le CSS secoué réagit en force par Maâloul qui sert Bahri mais le Marocain fut contré ni-extremis par Ben Mansour (40'). Ultime réaction de l'EST en cette première mi-temps par Akaïchi dont la percée sur le côté gauche de la défense sfaxienne fut stoppée avec grand peine par Mériah qui dégagea en corner (45'). Un soupçon de regain de vitalité après la reprise Sans se hisser à la hauteur de son caractère de classique du football national, le match allait connaître un léger mieux après la reprise. Le jeu devenait plus alerte mais comportait beaucoup de déchets de part et d'autre ce qui explique pourquoi les essais des deux protagonistes furent avortés à l'approche des bois adverses respectifs. Mais tout comme en première mi-temps, le dernier quart d'heure de la deuxième période fut relativement prolifique en occasions de but. C'est ainsi que la défense sfaxienne éprouva des sueurs froides sur un essai entre Bjaoui et Afful (76'). Réplique sfaxienne qui a failli amener le but à la 84' lorsque le CSS bénéficiant d'un corner qu'exécuta Maâloul au niveau du second poteau. Hadda monta plus haut que les défenseurs espérantistes pour reprendre d'une heading sec que repoussa Ben Chérifia devant Moncer dont le tir en force frôla le montant (84'). Dans la minute qui suivit le même Ben Chrifia a dû intervenir devant Bahri. Quand l'Espérance rate le coche Mais en fin de match l'EST passa à deux reprises, à côté de la victoire. D'abord en ratant une occasion en or par Njang lequel, profitant d'une grosse erreur de Maâloul se présenta en tête à tête avec Rami Jridi mais il vit son tir à bout portant repoussé du pied par le gardien sfaxien (89'). Dans le temps additionnel le tir sur coup franc du même Njang fut repoussé par le montant. Un nul qui n'arrange guère ni les affaires du CSS ni encore et surtout de l'EST. Surtout que son semi échec à Sfax à coïncidé avec la victoire de ses deux nivaux le CA et l'ESS. Nous ne terminerons pas sans mettre en exergue la correction et le fair play des deux équipes.