La mince victoire acquise par nos olympiques face à leurs homologues du Soudan sur le score de (1-0) est à peine le minimum requis en prévision de la seconde manche qui se jouera dimanche prochain dans la ville de Obeitha, ville située à six cents kilomètres de la capitale, Kharthoum. Nos représentants qui étaient tenus de faire beaucoup mieux que cette victoire étriquée doivent s'attendre donc à une mission difficile chez l'adversaire. Le coup est jouable Mais en dépit de la difficulté de l'entreprise le coup est toutefois jouable. Plusieurs facteurs plaident, sur terres soudanaises en faveur de nos représentants. Il y d'abord le fait que l'entraîneur Maher Kanzari et ses collaborateurs possèdent désormais une idée plus précise sur l'équipe soudanaise et pourront donc apporter les correctifs nécessaires en tenant compte des enseignements qu'ils ont tirés du match de l'aller. Ensuite l'équipe soudanaise qui a préconisé à Radès le bloc, érigeant deux rideaux défensifs et misant sur les contres rapides sera appelée, à domicile, à changer de dispositif. Elle devra opter pour un dispositif orienté plus résolument vers l'offensive dans l'intention de l'emporter par deux buts d'écart pour pouvoir se qualifier au prochain tour. Dans cette perspective, l'adversaire sera amené à concéder des espaces dans ses zones. Et, il appartient à notre onze représentatif de bien exploiter ces espaces pour marquer au moins un but devant lui déblayer la voie de la qualification. Kanzari reconnait que le match a été difficile à négocier contre un solide ensemble soudanais « je m'y attendais » a-t-il indiqué à l'issue du match avant de noter que « effectivement la tâche contre une bonne équipe soudanises ne fut pas une sinécure. L'adversaire qui renferme dans ses rangs des individualités aux qualités techniques et physiques indéniables nous a opposé une forte résistance. Nous aurions pu néanmoins l'emporter par plus d'un but d'écart mais il est important que nous n'ayons pas encaissé le but à domicile. Je reste à la fois confiant et conscient que le plus dur reste à faire dans une semaine. Le temps nous presse mais nous allons mettre les bouchées doubles pour apporter les rectificatifs adéquats au jeu de l'équipe tant au niveau de l'organisation défensive que sur le plan de la relance et de l'animation offensive et être ainsi fin prêts le jour « J ». C'est sûr que nous allons tout mettre en œuvre pour ramener notre qualification et franchir un pas sur la voie menant à la phase finale de la CAN et, au-delà, vers les Jeux de Rio. Le chemin y menant est long bien long mais à chaque jour suffit sa peine ! ». Ainsi s'exprimait l'entraîneur national des Olympiques sur un ton laissant subodorer un optimisme de bon aloi.