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Seule cette Etoile peut détrôner ce pharaon Finale aller de la Champion's League africaine- Ce soir Etoile du Sahel - Al Ahly du Caire (19h10 au stade olympique de sousse)
Ce soir, l'Etoile prendra un premier rendez-vous avec l'histoire, en attendant le match retour du Caire. En accueillant les Cairotes d'Al Ahly, ils auront à cœur de prendre une revanche sur le sort et un adversaire qui, un an après les Nigérians d'Enyimba, l'avait privé du seul titre qui manque à son palmarès. En effet, Si les Etoilés ont gagné pratiquement tout ce dont un club africain peut rêver, il manque à leur palmarès le titre suprême. En effet, l'équipe dispute sa dixième finale africaine en l'espace de douze années et la cinquième d'affilée. Ils ont ainsi remporté la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe en 2003 et se sont imposés de justesse l'an passé dans la nouvelle Coupe d'Afrique des Confédérations. Par le passé, l'Etoile s'est également adjugée la désormais défunte Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF) et la Super Coupe d'Afrique. Pour sa troisième finale de la Champion's League en quatre ans, l'Etoile du Sahel espère cette fois saisir l'occasion de compléter sa collection par le seul titre continental qui manque encore à son riche palmarès. Les deux précédents à ce niveau s'étant conclus par des échecs, d'abord contre Enyimba en 2004, après deux rencontres âprement disputées (3-3 en score cumulé), les Etoilés s'inclinent par trois tirs au but à cinq. Douze mois plus tard, fort d'un nul et vierge réussi au match aller, Al Ahly s'impose (3-0) au Caire, lors du match retour. Les deux équipes remettent le couvert 24 mois plus tard, mais cette fois, l'Etoile comptera sur l'expérience acquise pour contrer les géants égyptiens et ne pas subir le même scénario qu'en 2005. Ce soir, toute une ville sera mobilisée derrière son équipe avec le secret espoir de faire un pas décisif dans sa quête d'un trophée qui se montre capricieux.
Se libérer du syndrome Al Ahly Dans cette optique, tout repose sur les épaules des joueurs sur lesquels les fans sahéliens comptent énormément pour baliser le chemin du sacre et prendre une sérieuse option dès ce match aller de la finale de la ligue des champions d'Afrique de football. Et contrairement aux éditions précédentes, l'Etoile version 2007 dispose d'arguments autrement plus solides pour mettre un terme à cette sorte de blocage psychologique qui frappe ses joueurs dès qu'elle doit affronter l'autre équipe au maillot rouge. En effet, sur les cinq confrontations qui ont opposé les deux équipes ces quatre dernières années, l'Etoile n'a jamais pu s'imposer face à Al Ahly. En finale de la ligue des champions en 2005 Al Ahly avait imposé sa loi (0/0 et 3/0), en ligue des champions arabes (deux fois matches nuls 0/0 à Sousse et au Caire) alors que les Egyptiens s'étaient imposés aux tirs au but lors de la Supercoupe d'Afrique en 2006 au Soudan (0/0 au terme du temps réglementaire). Une situation que les Etoilés commence à trouver désagréable à un point tel qu'ils sont prêts à se sacrifier corps et âme pour se libérer de ce syndrome Al Ahly. Et les gars de Marchand ne manque justement pas d'arguments cette fois même si seuls trois rescapés de la finale perdue en 2005 seront présents tout à l'heure sur la pelouse, alors que les Egyptiens ont conservé la même ossature, et depuis bien longtemps. Rajeuni, étoffé et mieux huilé, le onze sahélien affiche des prétentions légitimes avec des points forts à tous les niveaux. D'abord une solidarité à toute épreuve, ensuite un groupe qui se complète, sans référence à une vedette en particulier, et des joueurs tous capables de marquer à l'image de ses défenseurs, dont l'arrière volant, Saber Ben Fraj, tout simplement meilleur buteur de la compétition locale en cours. En face, Al Ahly présente des arguments différents qui se basent sur l'expérience de son armada d'internationaux notamment le gardien Issam El Hadhari, le libéro Wael Gomaâ, les attaquants Imad Motaeb et Mohamed Baraket ainsi que l'international angolais Flavio, sans oublier le redoutable milieu de terrain, Mohamed Aboutarika, véritable plaque tournante de l'équipe et point de repère incontournable pour tous ses coéquipiers. Maîtres dans l'art d'attendre leurs adversaires pour mieux les poignarder dans le dos, les joueurs d'Al Ahly sont à prendre avec des pincettes afin d'éviter de courir derrière eux, notamment lors du match retour au Caire où ils risquent alors d'être inabordables avec tout un peuple derrière eux. Ce soir, c'est l'Etoile qui sera poussé par un public en or qui ne manquera pas de motiver ses troupes pour la conquête du titre de roi d'Afrique.