La star du ska, du reggae et du ragga a déchaîné un public conquis d'avance au festival d'Hammamet et comblé par le splendide spectacle acoustique qui lui était offert et notamment par le jeu musical du batteur Basil, du bassiste Stephen, du guitariste Loctsley, du saxophone Marcus et du trompettiste Dwight. Des textes engagés et significatifs de Jimmy Cliff prônant liberté, unité et amour. Voilà ce que l'ambassadeur de la paix nous a proposé ce soir. Avec son reggae très imprégné de rythmes jamaïcains, Jimmy avait de quoi chatouiller les festivaliers tunisiens. Artiste militant, il aimait faire réfléchir autant que faire danser. Il a inondé de sa joie et de son reggae métissé le théâtre d'Hammamet. A 64 ans il a gardé une forme olympique et le public tunisien, toutes générations confondues, s'est enflammé pour les rythmes reggae de cette figure de légende.Le Jamaïcain a enchanté ces milliers de spectateurs, tombés sous le charme de ses plus célèbres chansons reprises à l'unisson. Le courant est passé entre l'artiste et le public. Parmi eux, le légendaire Jimmy Cliff a enflammé la scène en interprétant bon nombre de ses succès. "Reggae Night", single pop qui a lancé la carrière de l'artiste à l'international en 1987, "Many Rivers to cross", issu du célèbre film "The Harder they come" , "Wild World", reprise de Cat Stevens avec lequel il a collaboré, ou encore "Hakuna Matata" qu'il a interprété pour le dessin animé "Le Roi Lion"... Jimmy Cliff a livré au public un large panel des titres qui ont construit sa carrière, commencée à l'âge de 14 ans. De sa voix chaude et suave, au timbre profond, qui a résonné dans un théâtre plein et devant un public chauffé à blanc, le chanteur jamaïcain a interprété pendant deux heures des chansons puisées dans un répertoire riche caractérisé par mélange harmonieux de mélodies dont « Bongo man » « You can get it » «Hard Road» «Will Worled » « My love song » « Kings of kings » Le public composé de jeunes et d'adultes a repris en chœur toutes les chansons de leur star, auteur compositeur, apprécié pour ses textes soignés à la thématique tirée du vécu de sa société et habillés d'une musique épurée. La suite ne fit que nous ravir. Les morceaux se succédèrent et les mélodies ne purent que marquer et attirer fortement l'attention du spectateur. C'était extraordinaire, il y avait de l'énergie à en revendre, du partage, de la chaleur, soit tout ce qu'il faut pour un spectacle extraordinaire. « Je suis content et comblé. Tunisiens, je vous aime » dit à chaque tube » Jimmy sautillait d'un côté à l'autre de la scène avec tellement d'énergie. « Soyez patients, mes fans!» a-t-il lancé. L'artiste a pu développer rapidement une complicité avec son public. Jimmy a fait bouger toute cette marée humaine qui, debout a chanté et a dansé. Ce soir, il n'a pas voulu quitter la scène, se retournant plusieurs fois, feignant de revenir pour faire crier la foule. Le spectacle s'est terminé avec son éternel succès « Reggae Night » Nous avons voulu nous rapprocher de Jimmy Cliff pour recueillir quelques unes de ses impressions. Mais le service de presse du festival nous a frustrés de ce rendez-vous privant plusieurs médias tunisiens de cette rencontre exclusive !