« J'ai choisi d'organiser un point de presse parce que j'ai été contacté par plusieurs médias pour avoir un avant-goût de la 17 éme session des JTC. » Le nouveau directeur a opté donc pour un point de presse pour contourner les désagréments. Tout en esquivant les éventuelles indispositions , paraît-il, était de répondre aux questions de journalistes jugés un peu trop encombrants à ses yeux comme pour bien d'autres nouveaux responsables. Pour cette session des JTC, des nouveaux modules seront au programme. En fait, deux rendez-vous primordiaux en attente, le premier, ça sera le 9 Octobre consacré à des présentations théâtrales aux différentes régions du pays, l'autre rendez-vous officiel, est prévu le 16 Octobre à Tunis à 16 h. Des performances théâtrales seront parties d'une animation théâtrale. Un slogan proposé pour cette session « Des JTC dans tous les gouvernorats », une initiative est lancée en faveur des autres régions du pays, une bonne partie de présentations théâtrales sera projetée dans certains gouvernorats. Deux types de stratégies seront en cours de réalisation : le plan centrifuge où on donnera l'occasion de participation au public dans des divers lieux, d'une école à une autre ou bien d'un gouvernorat à l'autre. Le second plan, c'est le plan centripète qui est censé attirer un grand nombre de public et plus précisément les lycéens et les collégiens à travers des discussions de partage et des tables rondes. Le but essentiel est de transmettre l'art partout, sans restriction et sans limite. « Et bien évidemment selon les moyens existants. » ajoute le directeur des JTC. Par la suite, Lassaad Jamoussi a déclaré qu'il n'y aura pas de prix pendant les journées théatrales de cette année. En outre, il est prévu au programme d'organiser un marché qui comportera les différentes créations théâtrales. Une opportunité qui se présente afin de donner un aspect marketing à cette 17 ème session avec l'espoir qu'elle sera une plateforme culturelle et une rencontre annuelle pour se faire connaître, échanger et partager les différentes présentations théâtrales quelles soient, tunisienne, arabe ou africaine.. Et par la même occasion, Lassaad Jamoussi tient à rappeler que depuis la nuit des temps, l'art a toujours traité des questions d'égalité et légitimité. En effet, ce festival sera une occasion propice de lancer un appel à propos les droits sociaux et économiques des artistes, à travers l'analyse d'état des lieux national en Tunisie ainsi que la nécessité d'établir un véritable statut juridique. Pour ce fait, Les JTC lance « La déclaration de Carthage pour la protection des artistes dans les zones de conflits et dans les zones de guerre », cet événement est sur table grâce à des affiches de la part de la société civile, les associations et les artistes pour accrocher des signatures de différents pays afin que cette déclaration soit universelle et enregistrée officiellement dans les établissements des Etats Unis .