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Approche psychanalytique des échanges artistiques Nord-Sud ; dans les deux sens
Publié dans Le Temps le 15 - 09 - 2015

Dr. Hechmi Dhaoui, le seul habitant du tiers-monde à avoir participé au congrès mondial sur la psychanalyse de l'art, tenu à Syracuse du 2 au 6 septembre courant. IL livre aux lecteurs du Temps, en exclusivité sa réflexion. Détails.
Art et Psyché
« C'est un pays qui ne fait que suivre le destin de tout ce qui arrive de grand ailleurs, sans avoir une figure déterminée qui lui soit propre. Tournée, comme l'Asie mineure, vers l'Europe, cette partie de l'Afrique pourrait et devrait être rattachée à l'Europe » Hegel G.W.F.
C'est ainsi que Hegel parlait du Maghreb, qui est avant tout une région méditerranéenne, sachant que cette mer qui a permis la communication entre ses deux rives contrairement au Sahara comme désert aride constitue, toujours d'après lui, une frontière naturelle. Avant l'art, le transfert du savoir a commencé du sud vers le nord entre Tunis et Salerne en Italie puis Montpellier en France. Effectivement tout le savoir grec (qui a été traduit au IX ème siècle à Beit Al Hikma à Baghdâd) en fait partie et les inventions musulmanes dans tous domaines scientifiques. D'où la légitimité que s'est octroyé Bourguiba dans le cadre de la mondialisation quand il a été le premier lors de son discours pour la francophonie de Montréal en 1968 à réclamer un transfert de la technologie du Nord au Sud. C'est peut-être ce contexte qui explique que la maison des arts à Paris ait baptisé du nom de Habib Bourguiba la suite-atelier mise à la disposition des artistes tunisiens de passage, ainsi qu'à la villa Médicis à Rome. D'ailleurs, tous les artistes tunisiens créateurs de timbres-poste ont fait leurs études en Italie.
Les échanges culturelles entre les deux rives de la méditerranée remontent à très loin dans l'histoire de notre civilisation commune ; contrairement à ce que voulait nous faire croire aussi bien Francis Fukuyama que Samuel P. Huntington. Cette civilisation que j'appelle méditerranéenne a commencé à Babylone à la fin de l'ère néolithique à peu près 1200 ans avant JC, elle a été diffusée d'abord à travers ce qu'on appelle le croissant vert qui passe par le sud de la Turquie actuelle jusqu'à la Palestine où les juifs y ont participé à l'époque des Rois Salomon et David. De là les phéniciens sont partis pour construire Carthage. De Carthage l'écriture phénicienne ou linéaire actuelle a été dispatchée par les carthaginois sur le pourtour méditerranéen. Etant donnée, que les juifs en s'identifiant à leurs persécuteurs qui étaient les pharaons, ils ont adopté une religion fermée. Avec le christianisme, il y a eu une lecture rationnelle du monothéisme sur la rive nord de cette mer fermée, puis une lecture symbolique et irrationnelle sur la rive sud. Depuis la grossesse de cette mer utérus, cette civilisation s'est développée jusqu'à 1492 où a eu lieu l'accouchement à travers son col (Gibraltar) d'un nouveau monde qu'est l'Amérique. Les échanges n'ont pas arrêté depuis, tel que tout le savoir grec traduit en arabe et le savoir islamique est passé à l'Europe de Tunis vers Salerne par Constantin l'africain. Même Christophe Colomb n'aurait pas découvert l'Amérique si ce n'était la flotte du berbère Martin Alonzo Pinzon. Il ne faut pas oublier que Saint Augustin au IV ème siècle qui a structuré l'Eglise était tunisien. Ce n'est donc pas par hasard que notre pays a donné naissance à 5 Papes au Vatican ainsi que le 21ème empereur romain Septime Sévère (195 – 211). Aussi bien Saint Augustin que Carl Marx au XIX siècle se référaient souvent à notre grand poète Terrence le carthaginois du II ème siècle de notre ère à travers son célèbre vers « Je suis homme et rien d'humain ne m'est étranger ».
Comme on sait que le beau est l'un des moteurs de l'art qui a été à l'origine de l'accumulation du savoir par les musulmans. L'art qui a précédé la Renaissance par son humanisme. Effectivement c'est par le génie de la Renaissance et par la précocité et la sensibilité de Tommaso Masaccio (1401-1428) que l'art a essayé pour la première fois de laisser de côté le mysticisme pour remplacer Dieu par l'homme comme centre de l'univers, ce mouvement artistique a été réprimandé par l'Eglise, notamment Masaccio pour son tableau « Adam et Eve chassés du paradis » ce qui a permis à l'homme de retrouver pour la première fois sa dignité.. Il s'agit de la représentation de la scène primitive à l'origine probable du sentiment de culpabilité du mélancolique en tant que pêché originel, mais certainement aussi et à partir de ce sentiment de douleur morale qui a été le moteur aussi bien de la révolution tunisienne en revendiquant la dignité que le mouvement des indignés européens qui a été étouffé par le système, comme ont fait les intégristes musulmans, en s'attaquant d'abord aux artistes d'Alabdillya avant l'ambassade des Etats Unis. Là, il faut préciser que le choix du mot « Dégage » comme mot français qui a été la langue choisie par les intellectuels tunisiens du XIX ème siècle comme vecteur d'ouverture sur la modernité, 20 ans avant le protectorat.
On peut déjà remarquer le voyage du vécu émotionnel entre les deux rives dans le domaine de la dignité et de la répression des artistes. Au niveau de la culture arabo-musulmane à laquelle continuent de tenir les orientalistes, alors que je ne connaisse pas pire imposture intellectuelle qu'en considérant que les arabes aient un apport à l'art ou l'architecture ou même aux sciences à l'apogées de l'Islam (en considérant la civilisation yéménite de Balkis comme une exception d'un comptoir entre l'Extrême-Orient et l'Occident). Ce n'est par exemple que de l'architecture maghrébo-islamique, hispano-maghrébine ou andalou-islamique. Les arabes qui continuent à porter du tort à notre civilisation ont déjà fait du mal aux musulmans en leur imposant d'abord les chiffres indous à la place de ceux qui ont été découvert par les musulmans avec le zéro, puis le choix du cycle lunaire symbole de la mort pour leur calendrier. Sinon la Scharia islamique, qui est multiple qui est créée et imposée par les arabes de la péninsule arabique, interdit totalement toute représentation même dans les rêves. Elle considère surtout chez les sunnites comme étant absolument illicite toute représentation de n'importe quel représentant. Ce qui a, sans nul doute, pesé lourdement dans l'art plastique et cinématographiquement chez les maghrébins, qui n'ont jamais égalé la qualité de l'image des musulmans chiites, car contrairement aux perses ils portent en leur inconscient collectif les stigmates de cette censure.
En quelques mots je vais présenter la psychanalyse de l'art, qui continu à basculer entre les approches différentes de Sigmund Feud Et celles de Carl Gustave Jung. Le premier nous dit : « La pensée visuelle se rapproche d'avantage des processus inconscients que de la pensée verbale et est plus ancienne que celle-ci, tant au point de vue psychologique qu'auto génétique ». Il veut dire dans « Essais de psychanalyse » que dans le premier cas, le plasticien se doit d'être très observateur, voire même psychologue afin de pénétrer la personnalité. Il doit reproduire l'apparence extérieure exacte, tendre vers le réalisme le plus criant de vérité. Dans le deuxième cas, l'artiste ne sera qu'imagination, jusqu'à atteindre l'effacement entre l'objet et son sujet, l'extérieur et l'intérieur, l'ici et maintenant, le passé et son ailleurs, le noir absolu et les couleurs, l'ombre et la lumière, la vie et la mort, le bien et son contraire, le beau et le laid, le profane et le sacré. Comme quoi il ne s'agirait d'après Freud que d'une rêverie diurne qui a porté préjudice à la psychanalyse de l'art comme discipline. Alors que pour Jung, c'est le processus de créativité qui est au centre de tout travail créatif. Il tient compte entre autre de l'espace temps dans lequel l'artiste pérégrine : il va et vient, il revient, il survient, il intervient jusqu'à ce que le tableau advienne afin qu'il partage l'émotion projetée dégagée avec le baladeur-spectateur à travers leur inconscient collectif commun ; ce sera un fantasme élaboré par le processus de la sublimation pour devenir un phénomène de culture.
Une remarque à propos des deux fondateurs de la psychanalyse. Les deux voulaient faire de l'archéologie leur objectifs universitaires s'ils n'étaient pas issues de familles modestes, c'est peut être pourquoi les deux et par manque de moyens, ont opté pour étudier les couches de l'histoire de l'individu comme remplacement de leur désirs d'étudier les couches de l'histoire de l'humanité. Sinon ils ne se seraient régalé rien que par leur intérêt qui aurait été certain pour l'amphithéâtre d'el Djem que les arabes ont épargné par respect pour la créativité de Thysdrus. » Les auteurs arabes du Moyen Age considéraient « Kasr El-Jem », c'est-à-dire le château-fort d'El- Jem (l'Amphithéâtre) comme l'une des merveilles du génie humain ». Alors que par ailleurs ils ont saccagé les ruines de Sbeitla entre autres pour construire la grande mosquée de Okba Ibnou Nafaa à Kairouan. C'est le même Thysdrus qui a adopté la mesure phénicienne-carthaginoise à savoir le coudé de 50 cm à la place du pied de 30 cm. Respectant en cela les phéniciens qui ont diffusé leur écriture linéaire actuelle grâce aux carthaginois à travers la mer méditerranée.
« Freud n'a sans doute pas pu se trouver à l'origine de la psychanalyse, donc de la façon vraiment universelle d'entendre le fonctionnement du psychisme humain, qu'à partir de l'élaboration de pensée latente émanant du refoulement d'une pluralité d'identités culturelles ». C'est ce qu'on peut lire dans l'excellent article de Jean Bergeret « Psychanalyse et universalité interculturelles», où l'auteur fait une analyse élogieuse de la fameuse et célèbre phrase du feu maire lyonnais Edouard Herriot « La culture c'est ce qui reste quand on a tout oublié ». C'est un cadre idéal que nous propose Bergeret pour parler de notre multi culturalité en Afrique du Nord où Afrique est un mot d'origine latine, voulant dire grotte (Troglodyte) en berbère. C'était d'ailleurs le nom de la Tunisie il y a plus de 3000 ans qu'elle a laissé au continent. En fait, en visitant la grotte en 1920, Jung pénétrait symboliquement la terre porteuse de la mémoire ancestrale, ce qui lui a permis une introspection à la découverte du Soi. Mon propos sera aussi une reprise des reproches faits par C.G.Jung aux préjugés de la pensée occidentale, tout en critiquant ceux qui, dans notre pays, font appel à une régression totale, refusant la modernité en bloc en amplifiant les mérites d'un passé auquel leur retour se fait de manière obscurantiste.
Revenons à l'artiste qui se doit de gérer les images fantasmatiques incorporées bonnes ou mauvaises issues de sa propre culture. Cette identification projection entre l'artiste et son sujet-objet a amené Jung qui a visité la Tunisie à la même époque que le peintre suisse Paul Klee qui est resté plus longtemps et qui a fait éclater par ses aquarelles les lumières Tunisiennes comme personnes ne la fait jusqu'à aujourd'hui. C'est au cours de ce voyage que Jung a précisé que l'artiste doit je le cite : « s'engager à s'y projeter et s'y couler jusqu'à s'identifier à sa vie propre » dans (le problème de l'attitude typique dans l'esthétique). Où il considère qu'il faut tenir compte de cet espace-temps en plus de la technicité. Il est ainsi exigé de l'artiste peintre dans nos contrées de dépasser ce frein introjecté, ceci s'exprime au niveau symbolique sur toutes ses perceptions et parasite sa projection sur la toile et son intégration du monde intérieur en une image extérieure. Ce que Mélanie Klein nomme identification projective dans l'intrication des relations entre l'externe et l'interne. Heureusement que nos artistes ne portent pas seulement l'interdit dans leur inconscient, mais aussi la structure du discours de Hegel qui est venu bien après l'instauration de l'interdit. Mais aussi le rêve fondateur du savoir musulman qui est venu avant l'interdiction de l'Ijtihed (effort de réflexion). Il ne faut jamais oublier que c'est d'un rêve dont il s'agit encore une fois et comme l'expression de la beauté est au centre du processus de créativité. C'est le rêve d'un dirigeant, le Calife abbassite Al Mamoun des débuts du IX ème siècle, où il discutait de la beauté, qui a été à l'origine de la traduction et de la diffusion de tous les savoirs anciens grecs et de notre civilisation méditerranéenne qui a donné naissance au nouveau monde. Et ce rêve est :
- Je suis Aristote...
- Ô sage, puis-je t'interroger ?
- Interroge-moi...
- Qu'est-ce donc la beauté ?
- Ce qui est beau dans l'intellect !
- Et encore ?
- Ce qui est beau pour la Loi.
- Et encore ?
- Ce qui est beau auprès des gens.
- Et encore.
- Il n'y a pas d'encore.
Tous cela pour vous dire qu'il n'y a pas eu de printemps arabe, seul le peuple tunisien est unique et le seul qui a fait sa révolution à partir du 8 Juin 2008 dans le bassin minier alors que l'occident était empêtré dans sa crise financière de 2007-2008 dont il ne s'en sortira jamais. Quand il s'est réveillé, l'occident a démarré son plan pour le Moyen-Orient qui devait démarrer en 2014 afin de disloquer le Moyen-Orient en petits états religieux qui légitimerait la théocratie israélienne. Ils ont donc encouragé une révolte en Egypte où les militaires ont gardé le pouvoir, organisé une agression étrangère en Syrie, mis le feu avec une guerre tribale au Yémen et agressé la Libye avec l'Otan et l'argent Qatari. Donc la maturité acquise par les tunisiens grâce à Bourguiba père de la Tunisie moderne qui n'a pas d'égal ailleurs.
Maintenant, un petit mot du mal actuel de notre mer-mère, à savoir l'immigration clandestine qui a tué pas moins de 2000 personnes depuis le début de l'année 2015. Sans oublier qu'il y'a moins d'un siècle, elle se faisait dans l'autre sens de l'Italie vers la Tunisie. Avec tous ces échanges comment voulez-vous que je ne me pose pas la QUESTION : Qu'est ce qu'on va faire en Tunisie avec une constitution post-révolutionnaire qui ne nous reconnaît pas notre profondeur méditerranéenne, à cause du politicard raté Ahmed Néjib Chebbi, qui a mis son véto ???
H.D


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