Comme prévu le CSS a été mis à rude épreuve par une formation du Stade Gabésien généreuse et appliquée, ayant failli revenir avec les trois points de la victoire sans deux naïves fautes commises par la défense, lui ayant coûté deux penalties que transforma avec succès Ali Maâloul. L'ensemble sfaxien au vu de la physionomie générale de la rencontre n'a pas usurpé sa victoire notamment en considération de sa très probante deuxième mi-temps. En effet, après une première période équilibrée au cours de laquelle les deux équipes se sont partagé les occasions de but le CSS, revigoré par l'entrée de Ezékiel et de Niang en deuxième mi-temps a pris le match à son compte pour l'emporter sur le fil du rasoir. CSS : Des signes de redressement perceptibles Sur l'ensemble du match l'on peut dire que la formation sfaxienne a enregistré un mieux sensible par rapport à ses précédentes sortie tant en coupe de la CAF qu'en coupe de Tunisie. On a relevé une meilleure organisation défensive, une amélioration sensible au niveau de la relance et de l'animation offensive. L'équipe a cette fois mieux circulé la balle en alternant le jeu court axé sur un progressif travail d'approche et le jeu direct fait de passes en profondeur dans la défense adverse. Mais ces améliorations qui restent à confirmer (le CSS l'attend ce week-end un périlleux déplacement à Bizerte), ne devraient pas occulter les carences qui persistent encore dans le jeu sfaxien. La partie axiale, notamment, a paru, par moments, hésitante comme ce fut le cas dans l'action qui était à l'origine du but gabésien. Le milieu du terrain a alterné le bon et le moins bon. S'il a réussi quelques bonnes actions surtout au cours de la deuxième période de jeu il n'a pas été en mesure de se défaire du bloc défensif bien articulé du SG. Le compartiment de l'attaque malgré un regain de vitalité durant les trente dernières minutes ayant coïncidé avec l'entrée de l'attaquant tchadien et du milieu offensif Fallou Niang constitue toujours le maillon faible de l'équipe. Les derniers recrutements ayant porté sur Mossâb Sassi, l'Ivoirien Didier Florent Koré et le Nigérian Ajayi Oluwafemi Junior pourront conférer à ce compartiment davantage de mordant et d'efficacité. Chiheb Ellili qui a réussi, avec la deuxième formation ou presque, à ramener du Congo le match nul a inaugurer son bail avec une victoire de nature à soigner le moral de son groupe sérieusement affecté par les déboires en coupe de la CAF a indiqué à l'issue de la rencontre que « la première mi-temps n'a pas été bien négocié pars ses poulain qui ont encaissé un but sur une erreur criarde de la défense. En seconde mi-temps nous avons rectifié le tir. Noua avons en effet procédé aux changements qui s'imposaient. Changements qui furent finalement payants puisqu'ils nous ont permis de nous en sortir avec le gain de la rencontre ». Dans le camp gabésien, à la fois la déception et la colère étaient à leur paroxysme « Je reconnais que mon équipe a connu une baisse de régime après avoir pris l'avantage à la marque. Avantage qu'elle aurait pu conforter par un deuxième but. Nous aurions pu, néanmoins, nous en sortir avec le match nul sans la faute criarde de l'arbitre qui s'est permis d'accorder au CSS un pénalty imaginaire dans les derniers instants du temps additionnel. Cette injustice, faudrait-il le rappeler vient s'ajouter à celle dont nous fumes victimes en finale de la coupe » a fait savoir sous l'effet d'une forte colère, l'entraîneur gabésien, Mourad Okbi.