Hier, dans tous les collèges et lycées de Tunisie, sur une initiative du syndicat de l'enseignement secondaire, le drapeau palestinien a flotté aux côtés du drapeau national, en guise de solidarité avec le peuple Palestinien, et sa troisième Intifada, en riposte à l'acharnement arbitraire de l'entité sioniste, à vouloir resserrer l'étau, jusqu'à l'asphyxie, sur un peuple déjà privé de ses droits les plus élémentaires, et auquel on demande de surcroît, de courber l'échine, face à la répression dont il n'a de cesse de faire l'objet, par le fait d'une politique israélienne, ignominieuse et arrogante, qui l'a, non seulement spolié de sa terre, mais le pousse aujourd'hui, avec une rare outrecuidance, dans ses derniers retranchements. S'étonnant après coup qu'il réagisse. Et qu'il veuille se défendre pour sa survie, et pour le respect de la mémoire de ses lieux sacrés, emblèmes de toute une Histoire, foulée aux pieds, à dessein, par les colons israéliens. Un geste symbolique en somme, et qui revêt toute sa force, dans le contexte tragique que vit El-Qods occupée actuellement, ville trois fois sainte, et des milliers de fois crucifiée, sur l'autel de l'injustice la plus cuisante, depuis qu'un certain traité de Balfour, a cru bon de sceller le sort, à sa manière, avec une froide indifférence, sans chercher aucunement, à en mesurer les conséquences. Un désastre sans fin... La Tunisie est forcément solidaire. Elle l'a toujours été avec le peuple palestinien, en accueillant Arafat, lorsque tous les pays arabes le refoulaient de leurs frontières. Ce n'est pas aujourd'hui qu'elle va tourner le dos à la Palestine. Et il y aura un bout de tunnel, lorsque les hommes, de par et d'autres, deviendront plus sages, et que la justice prendra le dessus sur tout le reste... Les nouvelles générations verront cela.