Avec son transfert au CSS, Karim Aouadhi retrouve un second souffle, synonyme de nouveau départ dans sa longue et riche carrière au cours de laquelle il a roulé sa bosse un peu partout. C'est ainsi qu'après des beaux jours passés dans les rangs du CA d'abord et l'Espérance de Tunis ensuite, l'enfant de Mégrine débarqua au CSS. Un club qui offre à ses joueurs un cadre approprié pour se relancer dans leur carrière. Pour ne pas remonter loin dans le temps limitons-nous, à cet égard, de citer les cas de Ferjani Sassi, Fakhredine Ben Youssef, Yassine Khenissi et autre Maher Hanachi. Les uns se sont révélés au grand public et les autres se sont refait une nouvelle santé en endossant la casaque sfaxienne. Aouadhi, avec sa disponibilité habituelle, nous a livré ses impressions concernant sa nouvelle expérience avec le club phare du sud. Ecoutons-le : -Le CSS, c'est une autre étape dans ton long parcours de footballeur. D'ores et déjà l'on peut dire que tes débuts avec le club « Noir et Blanc » sont concluants. En effet, en un peu de temps tu as réussi à t'imposer dans la formation type de Chiheb Ellili ce qui a favorisé ton retour en équipe nationale. Comment tu vois venir la suite de ta nouvelle expérience ? -Avant d'opter pour le CSS j'étais tout près de passer dans un club qatari de premier plan avant de me retrouver à Sfax. Je suis comblé par ma nouvelle expérience. Dans un grand club comme le CSS où toutes les parties prenantes (responsables, staffs joueurs) travaillent dans une excellente ambiance en en parfaite symbiose la voie de la réussite est toute tracée pourvu que tu bosses dur. Au CSS je ne me suis jamais senti dépaysé puisque je fus adopté par toute la famille sfaxienne au point que, aujourd'hui, j'ai l'impression d'évoluer au CSS depuis de longues années. Bien sûr qu'il n'ya pas lieu de dormir sur ses lauriers et il faut toujours cravacher dur pour répondre aux attentes de mon nouveau club où comme on le sait rien n'est acquis définitivement surtout que le places sont particulièrement chères. Le CSS bien parti pour la course au titre mais le chemin est encore long -Le CSS caracole seul en tête avec six victoires en autant de matches. Vous attendiez-vous à un départ aussi réussi alors que l'équipe venait de quitter sur la pointe des pieds la coupe de la CAF ? -Pour être franc, notre marche en ce début de saison a dépassé nos espérances. Les responsables du club, tirant les enseignements de la mésaventure de la coupe de la CAF, ont pris un train de mesures ayant pour finalité de remettre l'équipe sur les rails. Le plan de redressement mené méthodiquement n'a pas tardé à donner ses fruits. Aujourd'hui, le CSS est entré dans une dynamique de victoires pour occuper, au terme de la sixième journée, le commandement tous les ingrédients de la réussite sont à présent réunis et nous entendons ne pas nous arrêter en si bon chemin. Certes, avec une Espérance qui retrouve progressivement ses meilleures sensations, une Etoile qui respire la santé et un CA qui demeure en mesure de revenir dans la course au titre, la rivalité pour le sacre s'annonce dure et ardue surtout que des équipes comme l'OSB, l'ESZ et l'ESM sont capables de jouer les trouble-fêtes. *Capables de faire bonne figure au Rwanda ! L'équipe nationale des locaux prendra part dans un peu plus de deux mois à la phase finale du CHAN. Penses-tu qu'à la lumière de son décevant comportement lors des deux tournois triangulaires de la zone nord à cette joute, elle sera capable d'aller loin dans cette joute ? -Nous n'avons pas fait bonne figure aussi bien au Maroc qu'au stade de Radès. L'équipe du Maroc forme un bloc soudé vu qu'il est constitué depuis deux ans déjà. La Libye c'est pratiquement l'équipe A et même si le championnat libyen est à l'arrêt, l'équipe libyenne qui n'est autre que le vainqueur de la dernière édition multiplie les stages et le matches amicaux. L'équipe tunisienne a connu de nombreux changements et de ce fait l'homogénéité n'est pas encore au top. Mais malgré tout la Tunisie sur un tournoi est capable de faire bonne figure avec une bonne préparation. La Mauritanie, un adversaire à prendre au sérieux Après sa piètre sortie à Monrovia, la sélection nationale A jouera, dans une semaine environ, le gros de ses chances de qualification au Mondial 2018 en Russie. Qu'en penses-tu ? -Après notre défaite face au Libéria nous n'avons plus droit à l'erreur. Il nous est impératif de remporter nos deux prochaines confrontations contre la Mauritanie. Laquelle sans être une grande référence sur le continent a réalisé, quand même, des progrès tangibles ces dernières années et qu'il nous faudra par conséquent prendre au sérieux ? Entretien conduit par