Dans cette affaire, le protagoniste est un psychopathe qui avait déjà commis un meurtre auparavant, et fut condamné à la prison à perpétuité. Il put bénéficier toutefois d'une grâce, à la suite de la Révolution et quitter ainsi les affres de la prison. Pour réintégrer le droit chemin diriez-vous ? que Nenni ! il revint à la charge, pour commettre un autre crime pour lequel il revint à la case départ. C'est à la cité Ennour et à proximité du stade de football de la cité Ennour, que le cadavre d'une femme de 40 ans a été découvert il y a quelque temps, abandonné près d'un tas de détritus et de déchets ménagers. Identifié par les agents de la brigade criminelle à El Gorjani, il s'avéra être celui de Zaâra, une femme âgée d'une quarantaine d'années, et qui avait disparu, selon sa famille, depuis une dizaine de jours. Le procureur de la République a ordonné l'ouverture d'une enquête et confia le cadavre à un médecin légiste, afin de connaitre les causes précises de sa mort. Ce dernier a conclu à la mort par étranglement, de la femme en question. Les premiers éléments de l'enquête ont révélé, que la victime avait une relation, avec un homme âgé d'une soixante d'année, qui lui avait promis le mariage. Ce sont les membres de la famille de la victime qui ont informé les enquêteurs de cet élément important, en donnant le signalement du sexagénaire en question. Ces derniers ont pu connaître qu'il se trouvait à Monastir, et ce après l'avoir contacté au numéro de téléphone de la victime qu'il avait gardé chez lui. Les agents de la brigade criminelle, ont pu l'interpeller à Monastir malgré le fait qu'il avait éteint le téléphone pour ne pas être repéré. Arrêté, il a fait l'objet d'un mandat de dépôt par le procureur de la République près le tribunal de première instance, qui l'inculpa d'homicide volontaire. Il finit par reconnaître son forfait, aussi bien au cours de l'enquête préliminaire que devant le juge d'instruction. Il a déclaré entre autres qu'il avait étranglé la victime à l'aide de son foulard. Sa réaction est celle d'un psychopathe, habité par l'instinct de tuer, qui ne l'a pas quitté depuis le premier meurtre qu'il avait commis auparavant. La sœur de la victime a déclaré qu'il voulait s'esquiver après avoir promis le mariage à cette dernière. Drôle de façon de se désengager ! il avait lui-même déclaré, qu'au moment où il serrait le foulard autour du cou de sa victime, il s'est remémoré son premier crime..... c'est la conscience qui le suivra sa vie durant, comme l'œil de Caïn, et qui le dérangera, dans ses moments de lucidité.