L'Institut supérieur de gestion de Tunis (ISG) est une institution assez connue mais pas pour son site internet. En effet, en voulant présenter cet établissement et parcourir son historique, je n'ai rien pu trouver, hormis une carte de visite et une photo de fond. On est loin des autres instituts à l'étranger ou même un simple site d'un restaurant qui évoquent leur historique, leurs activités et leurs projets. Un site où même les enseignants ne trouvent aucune ressource. Des enseignants qui n'ont pas les compétences et les performances suffisantes et nécessaires pour enseigner et qui ont la plupart du temps besoin de formation avant de débuter leur cursus, pas seulement dans leur domaine mais aussi au niveau de la langue qui, soit dit en passant, est de plus en plus incompréhensible par les étudiants de l'ISG. L'enseignant doit être aussi doté d'une connaissance et être en relation avec le milieu dans lequel il interagit avec ses étudiants pour leur présenter des cas d'études réels et d'actualité et aboutir ainsi à des cours qui plaisent et qui deviennent de plus en plus interactifs par des supports informatiques, des projections et des articles réels... Il faut dire que, désormais, l'analyse de cas pratiques l'emporte sur l'enseignement théorique. Avec ses cours « intéressants », l'étudiant devient en phase avec l'enseignant grâce à une relation complémentaire et amicale qui s'instaure entre eux. Ainsi, il en résulte une relation de confiance où l'étudiant n'a plus peur de commettre des erreurs qui, lorsqu'elles surviennent, deviennent constructives pour le groupe. Ainsi l'étudiant n'est et ne doit jamais être dévalorisé ou ignoré comme c'est souvent le cas à l'ISG. Tous ces facteurs sont destinés à favoriser un bon enseignement qui ne peut pas être comparable à celui des universités à l'étranger, mais qui reste un point positif à acquérir. Il est recommandé, également, de rénover les infrastructures, devenues vétustes. L'ISG a besoin, en effet, d'une reconstruction architecturale totale pour avoir un bâtiment beaucoup plus moderne, plaisant et agréable qui donnerait envie d'y étudier, d'y aller sans avoir l'angoisse de ne pas trouver de place où stationner sans oublier la nécessité d'offrir des services de transport pour les étudiants qui habitent loin afin d'y être à l'heure. L'ISG a aussi besoin d'un espace où l'étudiant peut rester pour réviser tranquillement e, en l'occurrence une bibliothèque calme, aménagée et équipée de livres d'actualité, d'internet et d'ordinateurs. Il est vrai qu'on ne peut pas trop demander à un système d'enseignement gratuit mais si on augmente un peu les frais d'inscription, on pourrait, peut-être, réaliser quelques uns de ces objectifs. Yesmine KHEMIRI