Se débattant dans une économique assez difficile et fort compliquée, le pays a plus que jamais besoin d'une initiative pareille à savoir, le lancement d'un centre de prospective et d'Etudes sur le développement, s'avère un appui qui marque la volonté de nos compétences à dégager le pays de cette mauvaise posture économique fragile et délicate. Créé par une trentaine de membres, dont la plupart d'anciens ministres et secrétaires d'Etat tels que Taoufik Baccar, Faïza Kéfi, Abdessalem Mansour, Salem Miladi, Chokri Mamoghli, Mongi Bédoui, Moncef Bouden, des universitaires et des experts :Moez Joudi, Sami Moulay, Mourad Ben Jalloun, Abdelkader Labbaoui, Mourad Hattab et d'anciens PDG de banques et d'entreprises publiques. L'ancien ministre et ex- gouverneur de la Banque centrale, Taoufik Baccar, a annoncé que ce centre représente un laboratoire d'idées et répond ainsi à la grave détérioration de la situation économique et financière du pays. Taoufik Baccar a déclaré que l'idée germait déjà depuis un certain temps, toutefois la grave détérioration de la situation économique et financière. Loin des tentations politiques, ce nouveau-né s'impose comme un forum de réflexion ,d'analyse et une force de proposition. Des Associations telles que think tank en Tunisie, des centres étrangers et en particulier le Cercle Français des Economistes ont coopéré avec le Centre de prospective et d'Etudes sur le développement. Compte tenu de l'intérêt que beaucoup de gens accordent à cette initiative, l'économiste Moez Joudi nous a confié que l'objectif primordial de cette initiative est d'établir un diagnostic bien précis sur la situation économique actuelle, focaliser profondément sur des analyses tout en essayant d'aboutir à des solutions radicales et précises de façon à remettre sur pied l'économie tunisienne face aux multiples contraintes économiques et financières qui se dressent. « Nous essayons de proposer des programmes et des plans que nous les soumettrons par la suite au gouvernement, afin de minimiser nos problèmes financiers et de sortir de cette crise actuelle ». a- précisé Moez Joudi En fait, l'actualité économique continue d'être fortement marquée par le déficit budgétaire, la dépréciation du dinar tunisien et le recours excessif à l'endettement comme seule alternative pour combler le manque de liquidités, tous ces problèmes ont besoin des initiatives pareilles. Il est donc grand temps de remettre les pendules à l'heure et tirer profit à bon escient de ce projet et opter pour une stratégie en bonne et due forme, avec des études, des diagnostics et des solutions qui peuvent concourir dans une large mesure à relever les défis des problèmes économiques qui taraudent le pays.