La qualité du travail fait par le centre de prospective et d'études sur le développement (CPED ) en peu de temps est loin de m'étonner .La compétence et le sérieux des cadres qui se sont investis dans cette initiative et les références des membres du comité directeur du centre et surtout de son conseil scientifique y sont pour quelque chose.Ce n'est en effet pas courant en Tunisie d'avoir au sein d'une même structure autant de compétences confirmées à l'instar de Fayza Kefi,Yadh Ouderni ,Hafedh Ben Salah,Salem Miladi, Chokri Mamoghli,Moncef Bouden,Samir Abdallah,Ghazi Ben tounes ,Moez Joudi,Negib Hachana ,Rafiaa Baouendi .Samir Brahimi ,Badreddine Barkia ,Chedly Aissa ,Kacem Borgi,Rachid Barouni ,Habiba Louati ,Mohammed Ali Ben Malek ,Golsom Jaziri,Habib Sfar,Brahim Hajji pour ne citer que ceux là .Le centre dispose très vraisemblablement des meilleures compétences du pays dans les domaines du développement économique et social ,des équilibres financiers et de la gestion des crises ,de la fiscalité ,du système bancaire,des questions du change et des relations financières extérieures,de diplomatie économique et de législation bancaire et financière notamment en matière de lutte contre le blanchiment d'argent . Quand au Président du centre Taoufik Baccar , les arguments dont il peut se prévaloir sont nombreux : – C'est le seul ministre à avoir occupé successivement et sans interruption les postes de ministre du développement ,de ministre des finances et de gouverneur de la BCT sans oublier son passage en tant que PDG de l'ancien Office de la formation professionnelle et de l'emploi ,l'équivalent du Ministère actuel de la formation professionnelle et de l'emploi – il est aujourd'hui parmi les rares qui peut se prévaloir d'avoir été au front au moment des crises de 1986,1990 /1991 et surtout la crise financière internationale 2007/2008 où il était en première ligne -il dispose malgré ses apparences de technocrate d'une grande fibre sociale due probablement à ses origines sociales et son passage en tant directeur général de la planification des ressources humaines et PDG de l'office de la formation et l'emploi où il a côtoyé de près les questions sociales .formé à l'école des municipalités au moment où il a présidé aux destinés de la municipalité de Chenini-Gabes,il a appris à être à l'écoute des problèmes réels de la population et à se mettre à la disposition de celle ci . -Il dispose de grandes références internationales solides .Il refusera en 1990 une offre pour intégrer la banque Mondiale s'en tenant à quelques missions de consultation au profit de cette institution au Maroc ,en Mauritanie et plusieurs pays Africains .Au temps où il était gouverneur de la BCT et malgré le fait que le pays n'était pas sous programme, la Tunisie a enregistré la visite des directeurs généraux du FMI Rodrigo Rato et celle de de DSK à deux reprises dont la dernière lorsqu'il a répondu positivement à l'invitation de Monsieur Baccar pour participer en 2008 aux festivités du cinquantenaire de la BCT( ci joint des photos sur ces visites) – Une grande sensibilité et une connaissance profonde des questions de développement régional dont il a fait une grande cause et malgré le fait qu'il a quitté le Ministère du développement ,département en charge de ces questions dès 1999 ,il s'est employé là où il a été par la suite à être au service de cette cause même lorsqu'il était gouverneur de la BCT ce qui lui a d'ailleurs valu les critiques de ses collègues .Les conférences régionales de l'investissement co-organisées avec son collègue Afif Chelbi alors ministre de l'industrie sont là pour en témoigner et sans ces conférences il n'y aurait probablement pas eu Yazaki à Gafsa,Somitomo à Jendouba,Draxilayer à Silana ,Crumbert et choubert à Béja … -Une grande capacité d'initiative et de proposition .C'est lui qui fera les premières grandes opérations de privatisation du pays et qui proposera d'utiliser les produits générés par ces opérations pour créer un Fonds autoroutier destiné à rattraper le retard pris par le pays en matière d'infrastructure .Sans ce fonds les autoroutes de Béja ,de Bizerte et de msaken sfax auraient connu des grandes difficultés de financement , ce faisant il a inculqué à qui veut bien l'entendre ce sacro saint principe que les ressources exceptionnelles doivent être utilisées pour préparer l'avenir du pays.D'ailleurs les 5.2 millards de dinars qu'il a préservés jalousement à la BCT étaient destinés à l'autoroute du centre et du sud ouest ( Kairouan,Sidi Bouzid,kasserine,Gafsa) et au port en eau profonde .Il se plaît à dire que « chaque fois que je prend l'autoroute de Béja je sens beaucoup d'émotion car ces ressources auraient pu aller ailleurs « .Ce qui arrive de nos jours lui donnera raison. – Fort de son expérience au moment du PAS en 1986 où il s'est occupé du programme d'accompagnement social du PAS, et de l'expérience qu'il a acquise des marchés financiers internationaux au moment des sorties de la Tunisie sur ces marchés ,sortie qu'il mènera d'une main de Maitre ,il prendra les devants au moment du déclenchement de la crise financière internationale de 2007/2008 sans attendre l'accord de quiconque pour mettre le pays à l'abri des effets de cette crise,prenant de contrepied le gouvernement ,ce que ne lui pardonnera d'ailleurs jamais Mohammed Ghannouchi alors premier ministre .Les cadres de la salle de change peuvent témoigner de cette folle journée d'octobre 2007,une journée d'Aid , où tous les avoirs de la Tunisie en devises ont été sécurisés et protégés contre les risques de faillite ou de défaut des banques internationales .Il en a pris l'initiative tout seul et en a assumé la responsabilité avec des cadres compétents de la BCT dont certains sont encore en service,car comme il lui plait à le dire devant l'intérêt du pays rien ne l'arrête, Pour tout cela ,pour ce que je connais de la compétence de plusieurs de ces cadres et de leur engagement indéfectible aux côtés de ce pays ,je crois à cette initiative du CPED et à sa réussite .