Moez Joudi, expert économique, est revenu dans une déclaration accordée au quotidien « Attounissia » et publiée dans son édition du jeudi 27 juin 2013 sur l'affaire de Adel Dridi. Moez Joudi a affirmé que Adel Dridi aurait bénéficié de soutien d'autres parties, ce qui l'avait incité à installer ses bureaux en plein centre ville, et sa libération à la suite de sa première arrestation avait donné une certaine légitimité à ses activités, aux yeux des citoyens. Joudi a également précisé que l'activité menée par Adel Dridi était illicite, et relève de l'arnaque, car il exerçait une activité bancaire sans autorisation préalable de la Banque Centrale de la Tunisie. Joudi a par ailleurs déclaré que la responsabilité de cette arnaque incombe à l'Etat et spécialement au ministère de s Finances et à la BCT. Ajoutant qu'un soupçon d'une intervention politique n'est exclu, surtout pour la libération de Adel Dridi suite à sa première arrestation, ce qui avait encouragé beaucoup de gens à placer leurs fonds auprès de sa société. « Le plus grand nombre de personnes a adhéré au programme de Yosr Développement après la libération de son patron, pensant à la légalité de ses activités puisqu'il a été relâché », ajoute Moez Joudi. Joudi a également annoncé que trois cadres bancaires ont été arrêtés pour complicité avec Adel Dridi pour lui avoir facilité et effectué en sa faveur, de plusieurs opérations de change, où un montant de 60 millions de dinars tunisiens ont été échangés en devises étrangères, et de préciser que le change d'un montant pareil était destiné à un programme de blanchiment d'argent.