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Pour ne pas jouer le jeu des terroristes et des extrémistes: Attention à l'amalgame et à la vengeance contre des innocents
Publié dans L'expert le 19 - 11 - 2015

Le monde a, aujourd'hui, un nouveau visage terrifiant, avec le terrorisme qui frappe partout et ne différencie ni entre les religions, les continents, les pays ou les personnes. Face à ce nouveau fléau pire que la peste et qui peut frapper à tout moment et n'importe où, il est urgent de prendre les mesures nécessaires, tout en évitant tout amalgame et à ne pas jouer le jeu des terroristes qui cherchent à provoquer une fracture entre l'Occident et l'Orient.
Le terrorisme et l'extrémisme sont, de nos jours, l'affaire de tous parce qu'ils frappent aveuglément, n'importe où, n'importe comment et sans distinction de nationalité, de religion, de race ou de pays.
La Tunisie mène, depuis la révolution, un combat quotidien contre ce fléau, surtout que les hors-la-loi d'hier sont devenus les extrémistes religieux d'aujourd'hui. Des personnes sans foi ni loi et sanguinaires n'ayant aucun respect pour la vie humaine font des carnages et tuent sans distinction et des victimes sont tombées dans les rangs des militaires tunisiens, des sécuritaires ainsi que des civils tunisiens et étrangers. La dernière atrocité en date est l'assassinat et la décapitation d'un jeune berger de 16 ans dont la seule faute, pour ces sanguinaires est d'avoir voulu protéger son troupeau de quelques bêtes qui sont la seule source de revenu pour sa famille.
Atrocités et soif de sang
Le jeune berger a été décapité et les extrémistes, tunisiens et algériens, ont envoyé la tête de leur victime avec son jeune cousin de 15 ans qui est encore traumatisé, alors que les militaires tunisiens ont poursuivi les agresseurs pour récupérer le reste du corps du berger. Peut-on imaginer acte plus atroce que ce méfait des terroristes ? Ont-ils voulu terroriser les habitants des zones mitoyennes aux montagnes de Chaâmbi où ils ont élu refuge ou cherchent-ils à faire parler d'eux ?
Cet acte est le énième d'une série d'atrocités, bien que leurs auteurs sachent qu'ils ne vont pas rester impunis.
Le même jour, c'était au tour de la France tout entière d'être frappée de plein fouet par sept attentats terroristes atroces ayant fait 129 morts et 352 blessés dont plusieurs dans une situation très grave.
Mesures drastiques
Dans un discours solennel suivi d'un débat du parlement français réuni en congrès (sénateurs et députés ensemble) après le carnage du vendredi à Paris, François Hollande a annoncé un ensemble de mesures fortes et drastiques pour combattre le terrorisme de Daesh et assurer la sécurité des Français. Assignations à résidence, perquisitions, renforcement des contrôles partout et en tous genres, augmentation des moyens, techniques et autres, affectés à la surveillance et au renseignement, fermeture des mosquées où sont prônés les idées radicales, les appels au jihad et au terrorisme et jusqu'à des mesures portant déchéance de la nationalité.
Mieux encore, la Constitution française, clé de voûte du régime républicain, sera amendée et réadaptée aux nouvelles exigences de la lutte anti-terroriste. Forts moments de communion nationale où un pays en «guerre contre le terrorisme» rencontre l'ensemble réuni des composantes de ses élites et de son peuple.
Cela ne pouvait que rappeler les réactions irresponsables, souvent infantiles, de ces pseudo-spécialistes du droit, politicards, commentateurs et autres apprentis-sorciers qui avaient attaqué BCE pour avoir décrété l'Etat d'urgence en Tunisie ou qui déploient leur énergie à blanchir le radicalisme religieux ou à défendre des imams convaincus d'extrémisme et de prosélytisme djihadisme.
Il ne doit pas y avoir des considérations de droits de l'Homme pour ceux qui dénient aux autres le droit à la vie. Certes, certains peuvent penser que l'on ne doit pas être aussi sauvages que ces sauvages, mais le plus important est d'exterminer une vermine qui ne se limite pas à commettre des actes atroces, mais qui va encore plus loin pour embrigader des jeunes qui, parfois, sont démunis et qui se sont réfugiés dans la religion pour fuir la pauvreté et le chômage.
Chercher l'origine du mal
Les peuples de plusieurs pays, qu'ils soient en Europe, en Afrique, en Asie ou en Amérique, payent un lourd tribut au terrorisme et à l'extrémisme religieux et le plus important c'est d'extraire le mal à la racine, en combattant les cerveaux, les financeurs et ceux qui alimentent les réseaux.
Personne n'avait bronché lorsque les Etats-Unis avaient créé Ben Laden. C'est le cas, aussi, lorsque les mêmes USA ont provoqué la chute de Saddam Hussein et laisser le pays tomber dans une guerre civile, tout en pensant que c'est un moyen d'affaiblir les pays arabo-musulmans.
Ce fut le cas, encore, lorsque l'OTAN avait aidé au meurtre de Maommar Kadhafi, laissant son pays sombrer dans un chaos total, au bonheur de Daesh qui a trouvé une plateforme idoine pour s'implanter, se ramifier et se procurer les armes de toutes sortes qui lui sont nécessaires.
Les mêmes scénarii se sont répétés au Yémen où règne, aussi, une guerre civile et en Syrie où l'Occident n'avait pas pris de gants pour armer la pseudo-opposition qui n'est formée, dans sa majorité que par des membres de Daesh et d'Ansar Achariaa, parce que la principale préoccupation des USA et d'Israël est de faire faiblir Damas, pour qu'elle ne soit plus une menace pour Tel Aviv.
C'est ainsi qu'il n'y avait eu aucune réaction lorsque Benyamine Netanyahu avait avoué qu'il faisait commerce avec Daesh. De même que les riches n'ont pas trouvé mieux pour tenir le G 20 que dans le pays qui a toujours fermé les yeux sur le passage en Syrie des djihadistes de tous les pays arabes pour combattre Bachar El Assad, et qui est la Turquie.
40 pays dont des membres du G 20 financent Daesh
Dans ce même sommet des riches de la planète, le président russe, Vladimir Poutine a fait des révélations fracassantes, donnant la preuve de sa volonté sincère de venir à bout de Daesh qui est à la tête du mouvement extrémiste et qui s'est installée de plain-pied dans ces pays arabes victimes des méfaits des Américains et qui payent au quotidien un lourd tribut au fléau terroriste.
Au sommet du G20, qui s'est tenu du 14 au 16 novembre en Turquie, le président russe a souligné que la Russie avait présenté des exemples de financement des terroristes par des personnes physiques venant de 40 pays, y compris des pays-membres du G20.
Lors du sommet «j'ai donné des exemples basés sur nos données du financement de Daesh par des individus privés. Cet argent vient de 40 pays, parmi lesquels participent des pays-membres du G20», a précisé Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine a aussi évoqué la nécessité urgente d'empêcher la vente illégale de pétrole.
«J'ai montré à nos partenaires de nombreuses photos prises depuis l'espace et depuis les aéronefs sur lesquelles on voit clairement le volume que représente la vente illégale pétrolière effectuée par Daesh».
Combattre le fléau ensemble
Le président russe a précisé que ce n'était pas le moment de rechercher quel pays était le plus efficace dans la lutte contre Daesh. «Il vaut mieux unir les efforts internationaux pour combattre ce groupe terroriste», a déclaré Vladimir Poutine.
«Nous avons besoin du soutien des Etats-Unis, des pays européens, de l'Arabie saoudite, de la Turquie et de l'Iran», a-t-il poursuivi.
A propos des relations avec les Etats-Unis, le président Poutine a mis en évidence que la position de Washington avait changé après les attentats de Paris.
«Nous avons besoin d'organiser un travail qui se concertera sur la prévention des attaques des terroristes à l'échelle globale. Nous avons proposé d'unir nos efforts avec les Etats-Unis dans la lutte contre Daesh. Malheureusement, nos partenaires américains ont refusé. Ils nous ont envoyé une note écrite qui dit : «Nous rejetons votre proposition». Mais la vie change toujours assez vite, en nous donnant des leçons. Et je crois que maintenant tout le monde commence à comprendre qu'on ne peut combattre effectivement Daesh qu'ensemble», a précisé le président russe.
Extirper le mal à la racine
C'est bien dit de la part du président russe et le plus important est d'extirper le mal à la racine, parce que le combat contre le terrorisme doit se dérouler partout dans le monde. Il faut, aussi, s'armer d'une volonté sincère de mettre fin à ce fléau qui gangrène tous les pays et d'éviter tout amalgame entre radicaux et simples citoyens arabes et musulmans pratiquants, comme c'est le cas, actuellement, avec des attaques racistes en France et des incendies dans des mosquées en Espagne. Sur un plateau de la chaîne de télévision France 2, Jean-Luc Mélenchon, député européen Front de gauche, a souligné que l'unité française est faite autour de la langue et que ce qu'il y a de commun en France ce sont les lois, sachant surtout qu'il y a plus de quarante pays avec lesquels nous avons le français en commun.
Pour se prémunir contre le fléau de l'extrémisme et du terrorisme, l'Europe doit d'abord se faire aider par les pays voisins du sud de la Méditerranée, en leur apportant l'aide nécessaire pour la création d'avant-postes de protection, afin de les aider à éviter l'arrivée de potentiels terroristes sur leurs territoires, de même qu'ils doivent mettre à leur disposition toutes les informations relatives aux agissements des bandes d'extrémistes sur les réseaux sociaux et autres moyens virtuels.
Autant que la France, la Tunisie, l'Algérie et le Maroc, en plus de la Mauritanie qui s'est radicalisée, font face au fléau terroristes et, comme l'Hexagone, ils sont prêts à mettre en place tous les moyens pour en venir à bout.
Ces pays comptent plus de 60 millions d'habitants, alors que le nombre des djihadistes de ces pays ne dépasse pas la vingtaine de milliers. C'est donc dire que le combat est commun et que ce qui fait mal à la France nous touche, aussi.


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