La Tunisie travaille ardemment au redressement de son secteur touristique. Alors que la fréquentation est significativement repartie à la hausse en 2017, notamment sur le marché français (+40% sur les 6 premiers mois de l'année), la destination s'engage dans une démarche qualité qui doit la repositionner sur ses principaux marchés émetteurs. En chantier depuis deux ans, le projet de label Qualité Tourisme Tunisie est le fruit d'une collaboration entre la Tunisie, la France et l'Autriche dans le cadre d'un projet de l'Union européenne financé à hauteur de 1,4 million d'euros. Six engagements à respecter Ce nouveau label permettra de distinguer et de récompenser les entreprises (volontaires) « s'inscrivant résolument dans la satisfaction de leurs clients« , selon un communiqué de l'Office National du Tourisme Tunisien. Il concerne cinq secteurs d'activités : les agences de voyages, les hôtels et hôtels de charme, les chambres d'hôtes et gîtes ruraux, les restaurants touristiques et les lieux de visite (musées, sites archéologiques...). Six engagements ont été retenus et feront l'objet d'un processus de certification : réserver un accueil disponible, courtois et efficace; fournir des informations claires, actualisées et fiables sur les services à destination des touristes; offrir une prestation et une expérience uniques; faciliter la découverte de la destination; proposer les services d'équipes compétentes et être à l'écoute afin de satisfaire toutes les attentes. Un nouveau classement hôtelier L'enjeu est de taille a rappelé la ministre du tourisme tunisien, Elloumi Rekik, le 5 septembre à Tunis lors de la présentation officielle. Il s'agit « de mettre en œuvre une démarche pérenne, fiable et reconnue avec un label attractif et lisible pour les professionnels mais aussi les clientèles. L'objectif est d'instaurer une véritable culture de la qualité« . La Ministre a appelé les professionnels à adhérer massivement à la nouvelle démarche et a présenté, en parallèle, un projet de nouvelle norme de classement hôtelier qui devra mettre le parc tunisien en phase avec les standards internationaux.
