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La daéchisation de la Tunisie sur la bonne voie ?
Publié dans L'expert le 22 - 02 - 2019

L'affaire a pris une ampleur ahurissante, avec des développements que personne ne peut accepter, s'il est imprégné d'un minimum de patriotisme. Des enfants « récoltés » dans plusieurs zones déshéritées, des parents indignes, un « Meddeb » marié à deux femmes, un éducateur pédophile et, el comble, des enfants embrigadés qui sont remis, purement et simplement, par la volonté d'un juge de la famille, à leurs parents qui sont des bourreaux indignes et, en surplus, extrémistes religieux.
Les développements dans l'affaire de « l'école coranique » qui n'en est pas une, de Régueb, hérissent les cheveux et font penser au simple citoyen que le danger de la « daéchisation » de la Tunisie est sur la bonne voie et qui nous vivrons, bientôt, le sixième Khalifat, comme l'avaient promis les membres du mouvement Ennahdha, depuis leur retour en Tunisie.
Le malheur, c'est que tout le monde accuse tout le monde et personne ne donne le véritable état des choses. D'ailleurs, la présidente de de l'Instance nationale de lutte contre la traite des personnes a souligné que les pressions sont venues de toutes parts, pour couvrir l'affaire de l'école daéchienne de Régueb et que le moment venu, lorsqu'elle aura toutes les preuves nécessaires, elle dévoilera les personnes impliqués.
Malheureusement et jusqu'à maintenant, rien ne satisfait notre faim de connaître la vérité, surtout qu'on en a besoin pour connaître tous ceux qui œuvrent pour la destruction de ce pays et de ses générations futures… pour préparer le terrain à « l'afghanisation » de la Tunisie. Parce qu'en Afghanistan et au Pakistan, toute l'histoire avait commencé de cette manière, pour donner, en fin de compte, une génération de Talibans sans foi ni loi, sanguinaires et qui croient défendre la sainte religion qui est l'Islam, alors qu'ils ne sont que des mercenaires au service de forces occultes qui ne cherchent qu'à détruire le monde arabo-musulman.
Le danger est à nos portes, si ce n'est qu'il est déjà bien introduit chez nous… sinon, comment imaginer un juge de la famille qui rend à leurs parents indignes, des enfants innocents qui ont été embrigadés pour servir de pâture et de bombes humaines dans des conflits où il n'ont rien à voir.
Le spectacle auquel nous avons eu droit, devant le centre d'accueil « Amali » de Hammam-Lif est vraiment monstrueux, avec des parents vociférant et proférant des menaces contre tout le monde et, surtout, contre les journalistes qui ont dévoilé le pot-aux-roses qui n'est pas aussi rose, mais, plutôt, des plus sombres, avec toutes les conséquences qui peuvent en découler pour la sécurité et la stabilité d'un pays où les citoyens en ont assez des errements de leurs responsables.
Voir les parents demander aux enfants terrorisés de se débarrasser des habits de « mécréants » qui leur avaient été donnés, relève de l'inimaginable… alors que ces mêmes parents sont arrivés au centre dans des voitures fabriquées par « des mécréants », et que même leurs habits afghans ont été façonnés par des « mécréants » et des « infidèles ».
On se demande quelle mouche avait piqué le juge de la famille pour autoriser la remise de ces enfants à leurs parents, alors qu'il sait qu'il est en train de commettre un véritable crime. On a le droit de nous demander, aussi, pourquoi la justice est tellement influençable, pour ne pas dire noyautée, pour accomplir pareil forfait.
Si la justice avait voulu chercher des preuves, il y en a des tonnes visibles à l'œil nu. A commencer par le refus des pouvoirs publics d'accorder, depuis 2015, une autorisation à cette école daéchienne. Il faut tenir compte, aussi, du financement de cet établissement qui fait une grande équivoque, en plus du fait que les enfants apprenants appartiennent à des familles déshéritées, venant de nombreuses zones, et non pas seulement de Régueb, avec des parents qui les avaient vendus aux extrémistes pour une poignée de dinars.
Il suffit de s'imaginer ce qu'ont enduré ces petits enfants dont certains avaient été sodomisés par leurs éducateurs, lors du retour chez eux… avec leurs parents indignes et on risque de perdre le sommeil, tellement nous sommes tous coupables de ce qu'il leur arrive et ce qui risque de leur arriver, lorsqu'ils vont être envoyés dans les zones de conflits ou lorsqu'ils seront chargés d'accomplir des actes inimaginables en Tunisie, en tant que futures bombes humaines.
Ce qui est ridicule, mais ne fait pas rire, c'est qu'on annonce que des mesures ont été prises en faveur de 9 enfants parmi les 42 enfants de l'école coranique Ibn Omar de Régueb fermée récemment pour activité illégale, comme l'a indiqué Hajer Harabi, déléguée régionale de la protection de l'enfance à Sidi Bouzid. Elle a omis d'indiquer quel est le sort des 33 autres qui ont été livrés à leur triste destin.
Ces mesures sont liées au renforcement du suivi familial et de l'assistance psychologique de ces enfants et aux moyens d'œuvrer pour assurer leur réinsertion en milieu scolaire ou en formation professionnelle.
Bénéficieront de ces mesures, 5 enfants de Régueb, 3 de Jelma et un de Mazzouna, a souligné la même source, rappelant que parmi les enfants qui étaient inscrits à l'école coranique, certains ont arrêté leur scolarisation dès l'école primaire ou préparatoire.
Ces mesures ont été décidées lors d'une première réunion tenue, récemment, au siège du gouvernorat en présence de toutes les parties concernées.
Accueillis au centre « Amali » à Ben Arous après la fermeture de l'école coranique de Régueb par les autorités, les enfants inscrits ont été remis à leurs parents, le 12 février 2019, en application de la décision du juge de la famille.
Le ridicule ne tue pas, mais ces bombes humaines, par la grâce des dirigeants politiques, risquent de faire de gros dégâts dans le pays qui n'a pas pris la peine de leur porter secours
Faouzi SNOUSSI


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