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Rapport de « The Economist Intelligence Unit » sur l'impact de la crise économique et financière sur le milieu des affaires.
Publié dans L'expert le 22 - 05 - 2009

Le classement vient confirmer que la Tunisie est en train d'améliorer continuellement son milieu des affaires

The Economist Intelligence Unit continue de publier ses classements et analyses de la situation économique mondiale. Nous nous rappelons surtout du classement réalisé au mois de Mars à partir de l'indice de stabilité politique et qui a placé la Tunisie à la 134ème position sur 165 pays avec un score de 4.6 point. Une position jugée par les rédacteurs du rapport comme étant un risque modéré ou inexistant.
La même unité de recherche, filiale du journal The Economist, revient à la charge avec un nouveau classement qui se rapporte aux perspectives économiques et l'impact de la crise économique et financière sur le milieu des affaires. A partir de 91 indicateurs, le rapport, publié il y a quelques jours, trace l'état du milieu des affaires dans le monde pour la période 2009-2014. Dans ce classement la Tunisie améliore son score en comparaison avec la période précédente.

Le milieu des affaires est en régression dans le monde :
Le rapport fournit une évaluation de l'impact de la crise économique et financière sur l'environnement des affaires dans le monde à moyen terme. Selon les prévisions de l'Economist Intelligence Unit, l'environnement des affaires était censé continuer à s'améliorer, or c'est le contraire qui s'est produit. Pour la première fois depuis 1996, date de la première édition du classement du EIU, le milieu des affaires dans le monde enregistre une régression par rapport à la période précédente (2004-2008). Plus de la moitié des pays concernés par le classement, soit 44 pays, ont vu leurs prévisions d'amélioration de l'environnement pour la période 2009-2014, régresser. La tendance croissante de l'amélioration du milieu des affaires grâce à une croissance soutenue, la libéralisation et l'amélioration de l'infrastructure, va s'arrêter et peut être, se renverser dans certaines régions.
Le classement de EIU mesure l'attractivité du milieu des affaires et ses principales composantes. Le modèle adopté utilise des données quantitatives, des enquêtes auprès des entreprises et les évaluations d'experts pour mesurer l'attractivité des pays, ainsi que l'historique des résultats de cinq dernières années. Dans l'ensemble, les évaluations (sur une échelle de 1-10) et les classements sont basés sur des évaluations de 91 indicateurs, regroupés en dix catégories de l'environnement des entreprises. Les catégories concernées sont : l'environnement politique (stabilité politique, efficacité politique), l'environnement macroéconomique, les opportunités sur le marché, législation en faveur des entreprises privées, commerce extérieur et régime de change, législation en faveur des IDE, le régime fiscal, le financement, le marché du travail, et l'infrastructure.
La crise actuelle aura un impact important sur l'environnement des entreprises dans le monde en moyen terme. Le paysage économique mondial sera caractérisé par une plus grande prudence, moins de liquidité, réduction des flux de capitaux transfrontaliers, une réglementation plus stricte et moins de prise de risque. La confiance dans de nombreux pays, a été réduite, et il faut beaucoup de temps pour la récupérer.
Tel que mesuré par le rapport, la détérioration de l'environnement des affaires, reflète la limite des débouchés, l'augmentation des risques macroéconomiques et politiques, et les problèmes dans les systèmes financiers. Le ralentissement économique est la principale raison de la détérioration de cet environnement au niveau des entreprises.
Une grande partie du ralentissement est, bien entendu, un résultat de la profonde et synchronisée récession mondiale, en 2009, la pire depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Une reprise molle est attendue en 2010. L'environnement macro-économique sera touché par la hausse des déficits budgétaires et les niveaux de la dette publique (le résultat de la faiblesse de la croissance et de mesures de stimulation budgétaire), attendus en cours et la volatilité des devises appréciable à cause des prix des actifs à risques.
L'analyse fait état d'une faible notation pour la solidité des systèmes bancaires, et le secteur financier ainsi que les distorsions qui ont entravé l'accès au financement, et qui auront un effet significatif sur les perspectives pour les systèmes financiers. Il existe un risque croissant de troubles politiques causés par la grave récession économique et qui a conduit à la montée du chômage.
L'affaiblissement de l'économie mondiale a entraîné aussi une augmentation du protectionnisme et certaines politiques protectionnistes sont même appliquées.
Le classement établi par The Economist Intelligence Unit, place comme d'habitude un pays scandinave à la première place. En effet, la Finlande vient première avec un score de 8.31/10, suivie de Singapore (8.27/10) et du Canada.

La Tunisie passe de la 64ème à la 61ème position :
Contrairement à d'autres classements d'organismes internationaux, la Tunisie n'obtient pas une bonne place, et se trouve devancée par plusieurs pays. En effet, on se trouve à la 8ème place à l'échelle arabe, et 3ème à l'échelle africaine.
Le classement de l'Economist Intelligence Unit place la Tunisie à la 61ème place pour la période 2009-2013, sur 82 pays, après un classement à la 64ème place pour la période 2004-2008. Le score de la Tunisie est 5.68/10 pour la période 2009-2013 après un score de 5.36 sur la période 2004-2008.

Le classement se présente comme suit :
Pays
Score 2009-2013
Rang
Score 2004-2008
Rang
Finlande
8.31
1
8.53
3
Qatar
7.50
19
7.17
27
Emirats Arabes Unis
7.15
26
7.20
26
Bahrain
7.02
29
7.09
29
Kuwait
6.37
41
6.36
44
Arabie Saoudite
6.25
47
5.95
53
Egypte
6.13
49
5.46
60
Afrique du Sud
6.05
51
6.34
45
Turquie
5.99
56
5.80
57
Jordanie
5.99
57
5.84
55
Tunisie
5.68
61
5.36
64
Maroc
5.24
68
5.00
69
Libye
4.59
74
4.41
77

La moyenne des scores obtenus par les pays de la région du moyen orient et de l'Afrique du Nord est de 6.03 pour la période 2009-2014, ce qui dépasse le score obtenu par la Tunisie pour la même période. La moyenne des scores à l'échelle mondiale se situe quant à elle au niveau de 6.41/10.
Comme d'habitude se sont les pays du Golfe qui se trouvent dans les premiers rang, vu la libéralisation excessive dans leurs systèmes fiscaux, et l'excès de liquidité financière dont ils jouissent.
Ce classement vient confirmer que la Tunisie est en train d'améliorer continuellement son milieu des affaires. En effet, si la crise actuelle va pousser à une détérioration du milieu des affaires dans 44 des pays concernés par l'actuel classement (44/82), la Tunisie œuvre encore, à force de réformes juridiques et administratives de fonds, pour être plus attractive comme site d'investissement.


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