Classée en tête des pays arabes – où il est agréable de vivre – par la société «International living», la Tunisie illustre le choix stratégique du gouvernement tunisien dont l'objectif est la concrétisation du développement durable dans ses portées environnementale, économique, sociale, culturelle et de santé. Cette démarche conforte les efforts fournis par toutes les composantes de la société civile et de l'engagement des associations nationales à l'effort du pays pour la lutte contre la pollution, pour la préservation des ressources naturelles et pour l'enracinement de la culture environnementale chez tous les citoyens.
En effet, le Président de la République n'a pas manqué de porter une attention particulière à la promotion de l'homme et l'amélioration de son cadre de vie, au renforcement des fondements du développement dans toutes les régions en consacrant les investissements nécessaires à la réalisation des projets de protection de l'environnement et à l'embellissement des villes dans toutes les régions. Cette démarche cible essentiellement le secteur de l'assainissement, où plusieurs projets ont été mis en place et ce, à la faveur des mesures prises par la politique tunisienne qui mise à avoir une vie saine. Il y a lieu de noter que le nombre de stations d'épuration atteint actuellement 103 unités alors que le taux de connexion des réseaux d'assainissement aux municipalités a évolué de 70% en 2004 à 88% en 2008. D'ailleurs, et dans le même contexte, le programme présidentiel concernant les quartiers populaires vise à connecter 236 quartiers supplémentaires d'ici fin 2010 au réseau d'assainissement. Des systèmes complémentaires ont été mis en place afin de garantir une meilleure gestion des déchets. Dans ce cadre, de multiples actions ont été prises principalement pour le parachèvement de l'aménagement des décharges contrôlées dans toutes les régions d'ici la fin du XIème Plan 2007-2011dont l'objectif est de garantir la gestion de 93% des déchets ménagers et autres, produits à l'échelle nationale. Pour cela, le renforcement des systèmes de collecte et de recyclage des déchets plastiques, des huiles usagées, des batteries, des piles et des déchets hospitaliers a permis de créer plus de 350 entreprises spécialisées employant plus de 15 000 personnes. D'autre part et à propos du contrôle de la qualité de l'air dans les agglomérations urbaines, le réseau national a été renforcé par la mise en place de 15 stations permanentes et d'autres itinérantes au sein des grands pôles industriels et des agglomérations urbaines à forte densité. Rappelons dans cette optique que plusieurs projets sont en cours de réalisation pour l'amélioration de l'environnement des grandes zones industrielles. Nous citons comme exemple le projet de dépollution de «Taparura», la fermeture de l'usine «SIAP» à Sfax avant la fin 2011. D'une manière générale et pour réaliser de meilleurs résultats, les efforts doivent s'intensifier pour mieux s'adapter aux mutations que connaissent les critères de la qualité environnementale.