La justice sociale en Tunisie n'est pas une notion théorique, elle n'est pas non plus un slogan creux, c'est-à-dire qui appartient au registre de la démagogie. Elle est une réalité que nous percevons dans le pouvoir d'achat qui est maintenu à un niveau acceptable. Nous la percevons également dans la politique des prix qui, malgré une conjoncture mondiale très défavorable, parvient – dans un effort tous azimuts – à assurer le plein emploi en dotant les entreprises d'une capacité d'employabilité renforcée. La justice sociale, c'est encore l'équité sociale qui a pour objectif de garantir à tous et à toutes les mêmes chances dans le monde du travail et d'adopter une politique salariale où se conjuguent à parts égales, les paramètres humains et les exigences économiques. C'est cela qui s'est exprimé au cours de l'audience accordée par le Président Ben Ali, mardi dernier, au secrétaire général de l'UGTT. Une occasion pour passer en revue les résultats du 7ème cycle des négociations sociales dont le parachèvement ne saurait tarder et qui ont déjà permis, grâce à l'appui de l'Artisan du Changement, d'obtenir des majorations salariales raisonnables. C'est là le fruit d'un dialogue social persévérant auquel la centrale des travailleurs a tenu, de concert avec les autorités publiques, à poursuivre, sachant qu'il y va de la stabilité du pays. Faut-il savoir également que le dialogue social implique un climat de confiance réciproque et un esprit de solidarité sans faille. Toutes choses que la Tunisie de l'Ere Nouvelle s'emploie à promouvoir.