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Publié dans L'expert le 11 - 09 - 2009

« l'anglais risque de s'imposer à nous par la force des choses ; autant anticiper pour éviter d'aller longtemps encore à contre-courant ! »
citation anonyme

Le recul du français est de plus en plus perceptible à travers le monde, malgré les 130 millions de francophones vivant dans le monde et malgré qu'elle est dotée d'un bel outil de promotion, notamment l'Organisation Internationale de la Francophonie OIF qui regroupe à ce jour 56 Etats répartis sur cinq continents dont la Tunisie.
Si l'on compte tous les habitants des pays membres de l'OIF, on arrive à plus de 800 millions de personnes, soit 12% de la population mondiale. Mais le nombre de personnes parlant effectivement le français y tourne seulement autour de 130 millions en plus de 75 millions de francophones partiels. Dans la plupart des pays qui ont adhéré à l'OIF, le pourcentage des francophones est très faible et tourne autour de 5%.
Certes le nombre de francophones dans le monde a augmenté d'environ 20% au cours des 10 dernières années ; mais cette hausse est due pour l'essentiel à la démographie galopante en Afrique. Certes, la langue française est, derrière l'anglais, la 2ème langue étudiée dans le monde et puis elle est une des six langues de travail de l'ONU où une bonne quarantaine de pays l'utilisent.Néanmoins, l'OIF semble avoir perdu sa vocation initiale de défendre et promouvoir la langue française pour s'occuper d'autres sujets d'actualité politique et économique comme « la bonne gouvernance », « le développement durable » et « la crise économique mondiale »… Pire encore, beaucoup de pays membres de l'OIF ne s'intéressent qu'à ses avantages financiers appelés « programmes d'aides ».
Résultat, le français n'est plus que la 10ème langue parlée de notre planète, loin derrière l'anglais, l'espagnol, le russe et même notre propre langue arabe. Seuls 2% de la population mondiale l'utilise comme première ou deuxième langue.
La situation de la langue française dans l'Union Européenne n'est guère plus brillante. Un seul chiffre suffit à mesurer la domination de l'anglais : 80% des documents mis en circulation par la Commission et le Parlement européens sont rédigés dans la langue de Shakespeare. Idem, 73% du contenu de l'Internet et 54% des 2284 quotidiens hébergés sur la toile sont en anglais.
Si le français perd ainsi du terrain dans les organisations internationales, son recul est tout aussi net dans le monde des affaires.

« HOW ARE YOU ? » NE SUFFIT PLUS !
Pour faire des affaires, il ne suffit plus de maîtriser quelques mots de la langue de Shakespeare, mais il faut impérativement maîtriser correctement l'anglais et parfois il faut même connaître la culture et les coutumes des pays cibles. En effet, en plus de l'apprentissage de la langue, les salariés des groupes internationaux reçoivent souvent des cours en « communication culturelle », indispensable pour adapter des processus de production à la culture du pays- hôte.
Dans l'économie, maîtriser une langue quelconque signifie être en mesure de finaliser un accord commercial ou industriel. C'est pourquoi, dans une entreprise comme le groupe allemand Henkel représenté dans 125 pays, l'anglais est devenu de fait la langue du communication interne et externe sans vouloir discriminer sa langue maternelle. Pareil avec les groupe Siemens, Alcatel, Continental, Deutsche Bank…
Si l'Inde, l'Afrique du Sud et la région sud-est- asiatique ont pu réaliser un développement exceptionnel dans les hautes technologies, c'est grâce à leur adoption depuis longtemps de l'anglais comme principale langue économique.

Langues les plus parlées dans le monde :
1) Chinois 1,3 milliard
2) Anglais 500 millions
3) Hindi 497 millions
4) Espagnol 392 millions
5) Russe 277 millions
6) Arabe 246 millions
7) Bengali 211 millions
8) Portugais 191 millions
9) Malais 159 millions
10) Français 130 millions
11) Allemand 128 millions
12) Japonais 126 millions

RAMENER LE FRANçAIS A SA PLACE NATURELLE !
En Tunisie et pour servir nos intérêts économiques et au-delà de la sympathie qu'on éprouve à la langue de Molière ; celle-ci devrait être ramenée sur une période d'une dizaine d'années à la même importance que ses concurrents naturels notamment l'allemand, l'espagnol et l'italien. Ces 4 langues deviendront alors des langues de spécialisation à part égale. Par conséquent, les tunisiens devront maîtriser collectivement 2 langues obligatoires , l'arabe et l'anglais et une 3ème au choix individuel dont le français.
Bref, tous les experts sont unanimes sur le fait que l'anglais est de loin la langue du 21ème siècle et des hautes technologies. Pour réussir notre intégration dans l'économie mondiale et pour accéder à la société du savoir, nous devrons passer –qu'on le veuille ou pas—par la langue anglaise !


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