7.000 ingénieurs seront opérationnels, d'ici 2012, et ce, pour une meilleure adéquation entre l'offre et la demande d'emploi. En effet, la Tunisie a réussi à relever moult défis dans plusieurs domaines y compris l'ingéniorat. Il s'agit, bel et bien, d'un domaine important dans une époque marquée par l'avancement technologique et surtout l'engagement de la Tunisie dans la concrétisation des méga-projets. C'est pourquoi l'Etat vise à promouvoir le nombre des établissements universitaires qui assurent une formation performante afin d'atteindre 7.000 ingénieurs d'ici 2012. Rappelons dans ce cadre, que près de 3.000 diplômés ont réussi dans la spécialité d'ingéniorat. Une opportunité qui encourage davantage le gouvernement tunisien sur les compétences de ces diplômés. La raison pour laquelle, la Tunisie met à doubler ce chiffre, surtout dans une conjoncture mondiale marquée par une concurrence féroce et l'ouverture de la Tunisie sur la zone de libre-échange et l'augmentation des pôles technologiques qui attirent de façon positif les investissements étrangers. Pour cela, le ministère de Tutelle vise à élargir le pourcentage des étudiants d'ingéniorat, et ce, à travers l'offre des occasions d'étude pour la population qui trouve des difficultés à décrocher un poste d'emploi. Il y a lieu d'indiquer qu'un concours sur dossier a été organisé et que 7.000 diplômés ont déposé leurs candidatures, afin de poursuivre une formation en la matière. Alors que seuls 200 étudiants ont été sélectionnés pour cet objectif. Cette démarche, tend à la recherche d'une meilleure adéquation possible entre l'offre et la demande d'emploi dans un créneau qui risque d'être saturé au fil des 3 prochaines années, ce qui reflète négativement sur le marché de travail. Rappelons dans ce sens que le nombre des diplômés en ingéniorat a diminué ces deux dernières décennies. Il était de 5,4% au cours de l'année universitaire 2007-2008 contre 14,9% vingt ans en arrière, le nombre des diplômés va dans le sens opposé. Car nous avons compté 3.135 diplômés dans la spécialité de l'année écoulée contre 666 en 1987. De façon générale, l'obtention de 7.000 ingénieurs d'ici 2012, nécessite l'élargissement des établissements universitaires en la matière, et ce, pour assurer le bon déroulement des études. D'autre part, la politique tunisienne doit mettre en place une stratégie qui s'adapte convenablement aux besoins du marché de travail tout en offrant la chance aux jeunes compétences.