Sous le signe de la relance post-crise, la troisième édition du Salon International des Professionnels du Tourisme «MTM» s'est tenue du 14 au 17 janvier courant à Marrakech. Ce Salon offre de multiples opportunités d'affaires et d'échanges à l'international.
«MTM» compte 300 exposants représentants plus de 500 marques du Maroc, de la Méditerranée, d'Afrique et d'Asie. La 3ème édition a accueilli 13 mille visiteurs professionnels: des responsables d'agences de voyages, des directeurs de réseaux, des chefs de produits, des directeurs commerciaux… Ce Salon a, ainsi, présenté des offres marocaines à l'intention de plus de 350 acheteurs potentiels internationaux. Il a, également, réunit des acteurs du tourisme marocains et étrangers, dans le but de susciter des occasions d'échanges d'expériences sur le plan international. Lors de ce Salon, des conférences ont été organisées, portant sur différents thèmes dont «l'impact de la crise économique sur le secteur touristique au Maroc et dans la région méditerranéenne». Dans le cadre de ce séminaire, les participants ont indiqué que l'Europe a perdu 20 millions de touristes, et ce, suite à la crise économique mondiale. Par contre, les pays du pourtour méditerranéen ont connu une progression de 1,5 million d'arrivées touristiques. Vis-à-vis de ces résultats, les experts ont signalé que la crise n'a pas été ressentie de la même façon au Sud de la Méditerranée où la baisse des arrivées n'a pas dépassé 0,55% en 2009. Quant à la Tunisie, elle a connu une baisse des entrées touristiques, tout en enregistrant une hausse des recettes en devises, alors que le Maroc a connu, de son côté, une hausse des arrivées touristiques couplée d'une baisse des recettes. Dans le même ordre d'idées, la crise économique touche le secteur touristique environ tous les sept ans ont constaté les professionnels. Les années 2010-2011 seront marquées par une sortie de crise. Elle permettra d'assainir l'activité touristique de plusieurs aspects négatifs et de mauvaises pratiques de certains opérateurs parmi les hôteliers et les agences de voyages. La crise favorisera, en outre, la diversification de cette activité et la promotion d'un tourisme écologique, durable et responsable.