La communication financière de la Société Chimique Alkimia et ses filiales a été organisée, hier, par l'Association des Intermédiaires en Bourse (AIB). Cette manifestation a été animée par MM. Ali Mhiri, Président-Directeur Général de la Société et Adel Grar, président de l'AIB, portant sur la situation au 31 décembre 2009 et les perspectives de développement de l'entreprise. Pour l'année écoulée, la Société Chimique Alkimia a souffert de la baisse de la demande au niveau des phosphates, et ce, jusqu'au mois de mai. Elle a terminé cette année par une production d'au-delà de 120.000 tonnes. Elle a pu répondre à la demande et offrir un produit de qualité. Ainsi, Alkimia a pu se redéployer en dehors de la demande multinationale. Elle a opté pour une nouvelle stratégie à la zone MENA afin de remplacer la baisse de la demande. Néanmoins, la situation est restée, au cours de cette année, délicate, entre autres, un problème épineux au niveau des prix. A partir de février 2010, les prix ont été révisés à la hausse pour atteindre 150 dollars. «Il faut s'attendre à connaître, de nouveau, un ralentissement», selon le P-DG de la Société. Ainsi, à partir des mois de juin et juillet 2010, les gens vont modérer leurs demandes et les prix vont, peut être, baisser. Par conséquent, Alkimia peut revenir sur la scène. Mais si les prix augmentent, la Société risque d'avoir plusieurs difficultés. Des réalisations qui peuvent améliorer la situation d'Alkimia Alkimia est partenaire avec 55% avec la société algérienne «Almidal», située à Annaba. Dans ce contexte, la société est en train de coordonner avec l'Algérie pour respecter les normes de ce pays et, par la suite, 35.000 tonnes de phosphates seront vendu. Alors, si les autorités réagissent rapidement, la société peut remettre les pieds sur terre d'ici 2011 au plus tard. D'autre part, pour que la compétitivité de cette usine s'améliore, il faut que les prix baissent au cours de ce deuxième semestre. Toutefois, M. Mhiri a déclaré que la société est en train de développer un nouveau produit dans la région de Tataouine. Les investigations relatives à ce projet sont terminées et c'est à l'Etat de lancer sa concession. Son coût global est de l'ordre de 40 mille dinars. Alkimia est aussi partenaire avec Anzek, pour la livraison du carbonate en vrac de l'Amérique. Elles ont signé un contrat à long terme et ont négocié la distribution exclusive du produit à Gabès et à toute la région de l'Afrique du Nord. Ce projet sera fin prêt en juillet prochain. Suite à ce projet, Alkimia pense distribuer 100.000 tonnes pour cette région, avec un intérêt rentable sur 3 ans. En somme, la Société Chimique Alimia résiste toujours, face à cette conjoncture, et souhaite remettre les pieds sur terre à la fin de cette année ou, au plus tard, début 2011