Ces derniers jours se sont succédés de nombreux articles à travers les médias à propos de la Reine Didon Elyssa fondatrice de Carthage et surtout ses prouesses liées aux mathématiques (Isopérimétrie), mais les commentaires étaient variés et contradictoires sur l'existence réelle de la Reine fondatrice de Carthage. Les avis étaient partagés entre le mythe qualifié par certains comme une simple, anecdote, un conte imaginaire ou histoire domaine des recherches, d'études, d'analyses, de témoignages, et écrits hérités du passé ou découverts au cours de fouilles poussées. Une chose est certaine le mythe fondateur de Carthage a donné aux mathématiciens un prétexte pour tout un champ de recherches qui a déjà une riche histoire celle de la légende de la peau de taureau qui a été le point de départ pour plusieurs travaux de recherche dans le domaine des mathématiques. L'amicale des anciens élèves des lycées de Bizerte et l'association d'amitié Tunisie-France sous la conduite de leurs présidents respectifs MM. Abdelwahed Azil et Mohamed Ridha Mokdad ont invité le professeur M'Hammed Hassine Fantar le samedi 17 avril 2010 pour donner une conférence à ce sujet. Le professeur Docteur Hassine Fantar au top de sa forme a emballé, captivé l'auditoire par son exposé « Elyssa Fondatrice de Carthage entre Mythe et Histoire ». L'orateur a placé d'entrée le mythe d'Elyssa dans son véritable contexte en affirmant qu' « un mythe n'est pas une fiction, ni une imagination, ni un conte d'enfant, c'est une réalité qui puise ses sources, ses origines au fond de l'histoire du patrimoine. Quant au constat prouvant l'existence d'Elyssa et son rôle dans la fondation de Carthage, plusieurs versions et hypothèses ont été avancées par les chercheurs depuis 25 siècles ». Mais comme les recherches et l'histoire ne laissent rien au hasard et ne dévoilent leurs conclusions que conformément à la logique des analyses des éléments récupérés au gré des fouilles (objets palpables, traces, témoignages, logiques). Leurs conclusions se résument comme suit : « Elyssa est une princesse exilée en utilisant la ruse, le savoir faire, la stratégie de l'amitié pour atteindre ses objectifs. Ses aptitudes physiques, son charme et sa beauté légendaire lui ont attiré les encouragements nécessaires pour lui permettre d'atteindre son but celui d'avoir un pied en Afrique en fondant une citée à la dimension de ses ambitions devait conclure l'illustre conférencier. Mais pour nous de nombreuses interrogations demeurent posées. Pourquoi l'épopée de la Reine Didon fondatrice de Carthage n'a-t-elle pas eu de résonance en Tunisie pourtant premier pays intéressé par le sujet alors que cette légende a attiré l'attention de nombreux chercheurs à travers la planète ? Pourquoi nos générations jusqu'à ce jour ne possèdent –elles pas des photos et reliques d'une des personnes la plus enviée de notre patrimoine et même nos musées n'abritent aucun buste ni effigie de ce géant de l'histoire universelle ? Heureusement que l'ère du changement sous la conduite et les directrices du Président Ben Ali a remis les pendules à l'heure en projetant d'organiser une conférence internationale des mathématiques sur les problèmes de « l'Isopérimètre » connus sous l'appellation poétique « problèmes de la Reine Didon –Elyssa (24 au 29 mai 2010) à Tunis.