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Workshop scientifique international
Publié dans L'expert le 14 - 05 - 2010

Sous l'égide de M. Béchir Tekkari, ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, un workshop scientifique a été réalisé hier, 13 mai courant par la chaîne UNESCO d'études comparatives de religions, Konrad-Adenauer-Stif tung et l'Ecole Normale Supérieure de Tunis ayant pour thème: le rôle des universités et des centres de recherches dans le dialogue des religions et des civilisations en présence des Professeurs Mohamed Haddad et Mohamed Arkoun, Professeur émérite à la Sorbonne Paris avec la participation d'intellectuels de France, Allemagne, Maroc, Finlande, Belgique, Italie et autres…
M. Mohamed Haddad, coordinateur du workshop a procédé à l'ouverture officielle par une allocution concernant la chaire Unesco d'études comparatives des religions au cours de laquelle il a évoqué le problème du nuage volcanique qui a engendré l'absence de certains participants à l'instar du Professeur Mustapha Chérif, universitaire et ancien ministre de l'Education en Algérie qui a été bloqué à Barcelone - Espagne.
M. Mohamed Haddad a indiqué que le véritable obstacle pour le dialogue des civilisations et des religions est le mélange entre les deux concepts «la science religieuse» et la «science de religions» en nature et même méthodologiquement. Alors un workshop annuel a été mis en place pour surmonter ce problème, en appelant à l'échange culturel, scientifique et politique… entre les deux rives.
A titre d'exemple, le Professeur Haddad a évoqué le cas de la Turquie «l'Europe du monde arabe». D'autre part, M. Haddad a mis l'accent sur l'amalgame des deux concepts, celui de connaissance objective et celui du patrimoine et héritage.
Ainsi, le Professeur a appelé à maîtriser les connaissances scientifiques pour arriver, à rapprocher les deux rives et à faciliter tout genre de changement. Après son allocution, M. Haddad a donné la parole à M. Thomas Schiller, représentant régional de la Konrad-Adenauer-Stif tung qui a, pour sa part, indiqué la nécessité de réfléchir à des résultats concrets pour le dialogue «religion-culture», ainsi que le rôle indispensable accordé aux intellectuels et chercheurs et qui est de nature à jouer le rôle de carrefour et de mise en place d'un contexte d'échanges entre le monde islamique et le monde chrétien.
Quant à M. M'hamed Hassine Fantan, il a appelé les participants à trouver une définition pour le mot «dialogue» en évoquant l'exemple des Phéniciens et des Egyptiens qui on en établi entre eux un dialogue fécond qui a été interrompu par les croisades, les murailles physiques et les obstacles anthropologiques. Ce qui a créé un regard de méfiance envers l'autre.
Cependant, le Professeur Fantar a invité la société internationale d'abandonner la vision unilatérale, le monocratisme et la politique d'un modèle unique. Dans le même contexte, il a posé la question «comment peut-on promouvoir le dialogue des civilisations et des religions?», en essayant de proposer quelques solutions à l'instar, du recours aux sources pour briser les traditions. En effet, le Docteur Fantar a expliqué que le recours aux sources ne s'arrête pas à notre arabité, mais il faut aller plus loin pour toucher le savoir pré-islamique et pré-arabe.
Quant à la question, «pourquoi ce dialogue?» Il a évoqué le problème d'intégrité «le pluriel se représente en singulier» en invitant les civilisations et les religions de s'accepter les uns les autres pour vivre ensemble en paix et en justice.
D'autre part, M. Fantar a affirmé que l'objectif visé ne pourra être réalisé qu'à travers l'étude, l'histoire de l'autre et de fonder «une société sur le savoir et les valeurs».
Pour M. Fantar, l'étude de la religion en remontant à la religion Abrahimique donnera pour les chercheurs un contexte objectif loin du racisme et du fanatisme, car la religion Abrahimique regroupe toutes les religions monothéistes, ce qui prouve que toutes les religions sont équivalentes en concluant par ceci: «la tâche est complexe et nécessite la conjugaison de la foi et le rejet de la mondialisation».
Par la suite, la parole a été donnée à M. Najib Ayed, membre de l'ALECSO qui a traité le problème de l'enseignement en considérant qu'on ne peut établir le dialogue entre les civilisations et les religions que lorsqu'on restructurera l'enseignement en mettant en place un programme universitaire qui produira des gens ouverts, développera l'esprit critique et aidera les élèves à penser eux-mêmes (oser savoir). En outre, M. Najib Ayed a indiqué que le rôle de l'école est d'éclairer et non pas d'éblouir les élèves.
Le problème majeur qui a été évoqué par tous les participants est de connaître l'autre, afin d'accéder au dialogue des civilisations et des religions, ce qui nous invite à poser la question suivante: les résultats seront-ils à la hauteur des débats?


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